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Pour les jeunes

Tu n’apprends rien à l’école du dimanche ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 29 janvier 2018


Je revois encore le visage de ma mère quand, à l’âge de dix-sept ans, je lui ai dit que j’allais quitter l’école du dimanche de la Science Chrétienne pour commencer à assister aux services de l’église. La raison ? Je n’apprenais plus rien à l’école du dimanche.

Puis, pendant les vacances de Pâques, j’ai entendu une conférence sur la Science Chrétienne. Je ne me rappelle plus ce que ma mère m’avait dit pour me faire venir à cette conférence, mais je n’étais plus la même quand elle s’est terminée. Non seulement je ne m’étais pas ennuyée, mais en plus j’avais eu pour la première fois un aperçu de ce qu’est le Christ, qui révèle la vérité concernant Dieu, l’homme et le lien qui les unit. J’ai entrevu l’idée complètement spirituelle de l’être. Des larmes roulaient sur mes joues. On m’avait fait prendre conscience de la vitalité des idées spirituelles et, pendant un instant, j’avais ressenti la réalité de l’existence spirituelle.

J’ai eu également assez d’humilité pour exprimer ouvertement la déception que me causait l’école du dimanche. J’ai demandé à ce très gentil conférencier si je pouvais lui parler en privé. Il a accepté. « Je n’apprends plus rien à l’école du dimanche », lui ai-je annoncé sur un ton plutôt grincheux.

Il m’a regardée avec affection et fermeté. Puis, une lueur dans les yeux, il m’a dit des mots qui ont transformé la manière fondamentale dont j’abordais la vie : « Et toi, qu’est-ce que tu lui donnes ? » Il n’a pas eu besoin d’ajouter autre chose. J’étais guérie. Mais guérie de quoi ? Est-ce que j’étais guérie du besoin de mieux comprendre la Science Chrétienne ? Certainement pas ! Par contre, j’avais été guérie d’une vision égoïste de la vie, où j’attendais que la connaissance, la satisfaction et la joie me tombent toute cuites dans le bec. J’ai vu qu’une vie motivée par le désir de donner permet à la perfection présente de l’homme réel de transparaître. Le verset suivant tiré de l’Ecclésiaste montre quelle est la base de la perfection de l’homme, créé par Dieu : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. » (3:14) Pour l’homme à l’image de Dieu, il n’y a rien à gagner, rien à perdre. En pratiquant l’art de donner, nous commençons dès maintenant à éprouver la joie de cette vérité à notre sujet. Après tout, qu’est-ce qu’une tasse pleine peut faire, à part verser ?

Et c’est ce que j’ai fait le dimanche suivant. Au lieu de me tenir assise comme une vieille pile qui attend d’être rechargée, je pouvais à peine contenir ma joie et ma nouvelle conviction. Il y avait dans la classe ce jour-là une fille que je n’avais encore jamais vue. En fait, je ne l’ai plus revue. Or, un certain nombre de semaines plus tard, un membre de mon église m’a fait part d’une lettre écrite par cette jeune femme, dans laquelle elle expliquait ce qui lui était arrivé pendant cette séance, à l’école du dimanche. Elle était la seule scientiste chrétienne dans une école privée d’une autre confession, et il lui semblait impossible de résister à la pression de ses camarades qui tentaient de la persuader d’abandonner sa religion. Poussée par la peur du ridicule, elle était prête à arrêter d’étudier et de pratiquer la Science Chrétienne. Et dans sa lettre, elle disait qu’il y avait une fille à l’école du dimanche qui avait montré tant d’enthousiasme et d’amour pour la Science qu’elle avait trouvé le courage et la force de continuer, sans se soucier de ce que lui disaient ses amies à l’école. Vous vous imaginez sans doute ce que j’ai éprouvé à ce moment-là.

La même année, je suis devenue membre de L’Eglise Mère et j’ai passé encore deux autres années très heureuses à l’école du dimanche, en me préparant chaque dimanche à donner quelque chose à la classe. Un an après avoir terminé l’école du dimanche, j’ai suivi le Cours Primaire de Science Chrétienne avec le conférencier qui avait changé mon point de vue de manière tellement radicale.

Il est rare qu’un seul événement revête une telle importance qu’on y voit, en regardant en arrière, un changement total du cours de notre existence. Ma conversation avec le conférencier a été l’un de ces moments décisifs. Depuis, au lieu d’évaluer une classe à l’école, une relation, un service à l’église, un emploi ou même une soirée, sur la base de ce que je voulais en retirer ou de ce que j’en retirais, je l’évaluais sur la base de ce que je pouvais donner. Parfois, donner consistait simplement à prier pendant le service, à soutenir l’école du dimanche par la prière ou à faire une bonne action au bon moment. J’ai aussi appris qu’on ne peut jamais dire qu’on n’a rien à donner. Se plaindre que ce qu’on est en train de vivre est ennuyeux et sans intérêt, c’est un peu comme un bâton de cannelle qui se plaindrait que rien n’est épicé !

Les défis que nous devons relever ne sont pas toujours faciles. Croire qu’on est une personnalité physique et limitée, plutôt que l’expression de Dieu, implique l’égoïsme : alors elle résiste à l’idée de donner. Et la paresse, alors elle résiste à l’idée d’agir individuellement. Après tout, puisque Dieu, l’Entendement divin, est infini, l’entendement mortel n’a aucune origine, et par conséquent, il n’a ni élan ni continuité. Il est toujours limité, hypnotisé par ses propres illusions, et il n’est donc jamais satisfait. Il nous harcèle constamment en demandant « Et moi ? Qu’est-ce que j’en retire ? » Toutefois, si donner semble vous peser, considérez cela sous un autre angle : Dieu est l’Amour et Il nous a créés prêts à donner ; Il est la Vie et nous a créés capables de donner ; Il est l’Ame et Il rend donc l’acte de donner beau tout autant que satisfaisant. Puisque les idées réelles, produits de l’Entendement infini, sont déjà partout, l’acte de donner illustre simplement l’omniprésence de ces idées réelles.

Dans son livre, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, Mary Baker Eddy  lie étroitement l’identité à la faculté de donner. Voici ce qu’elle écrit : « En tant que partie active d’un tout prodigieux, la bonté identifie l’homme au bien universel. Puisse ainsi chaque membre de cette église s’élever au-dessus de la question si souvent posée, Que suis-je ?, jusqu’à la réponse scientifique : je suis capable de communiquer la vérité, la santé, le bonheur, et c’est le rocher de mon salut et ma raison d’être. » (p. 165)

Pendant cette année de mes dix-sept ans si riche en événements, j’ai saisi quelque peu la vérité selon laquelle nous sommes véritablement vivants et identifiés en reflétant la faculté divine de donner, puisque Dieu, notre Vie, est Celui qui donne éternellement.

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