La plupart du temps, pour faire éclater un ballon de baudruche, on a juste besoin d’une épingle. Un petit coup sec et... boum ! Il ne reste plus après ça qu’un morceau de caoutchouc tout fripé.
Qu’on vienne juste de gonfler ce ballon ou qu’il ait été là depuis un bon moment, qu’il ait été tout petit ou très gros, tout cela est bien égal à l’épingle ou à la personne qui tient l’épingle. Imagine-toi devant un ballon de baudruche, un qui est très gros et qui dure depuis des semaines. Tu tiens à la main une petite épingle et tu te demandes : « Je ne sais pas si cette épingle va pouvoir faire éclater ce ballon ; il est tellement vieux et tellement gros. »
En fait, chaque parole de Vérité est comme une épingle pour l’erreur, que nous voyons peut-être gonfler autour de nous comme un ballon de baudruche. La peur ou la douleur semblent peut-être très grandes, elles paraissent même peut-être durer depuis longtemps, mais les vérités spirituelles peuvent les faire éclater très rapidement. La Bible nous dit : « La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants. » (Hébreux 4:12)
Comment en être sûr ? La vie de Christ Jésus en donne des exemples. Un soir, Jésus et ses disciples étaient dans une barque, sur la mer de Galilée. Une tempête s’est levée pendant que Jésus dormait. Effrayés, les disciples ont réveillé Jésus. Jésus savait que Dieu prend soin de Sa création, alors il a dit au vent et aux vagues : « Silence ! Tais-toi ! » (Marc 4:39) Et ils se sont calmés. Cela a beaucoup impressionné les disciples. Jésus avait énoncé la vérité, la parole de Dieu.
Mary Baker Eddy a écrit : « Dites la vérité à l'erreur sous quelque forme qu'elle se présente. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 418) Si quelque chose essaie de nous faire croire que des gens méchants ou qu’une maladie vont peut-être nous faire du mal ou nous rendre malheureux, nous pouvons dire : « Non, vous ne pouvez rien faire, parce que Dieu est le seul pouvoir. Et ça, c’est la vérité. »
Alors regarde l’erreur qui s’en va. On s’aperçoit que ce n’était rien d’autre que de l’air, absolument rien !