La salle de sport que je fréquente a des messages positifs affichés sur tous les murs, des couleurs gaies et un éclairage agréable, mais j’ai appris récemment que c’est aussi un lieu de paix ! D’un mur à l’autre, du sol au plafond. Et c’est cela le plus important.
Voici ce qui s’est passé.
Après avoir vécu vingt-cinq ans dans la même maison, mon mari et moi sommes allés nous installer dans un autre quartier de la ville. Dès le premier jour, j’ai aimé notre nouvelle maison, nos voisins, notre jardin... absolument tout. Dieu m’aidait à voir la bonté, les expressions de Sa création parfaite, tout autour de moi et à reconnaître dans cette bonté la seule vérité réelle et permanente.
Je fréquentais avec bonheur depuis quelques mois une salle de sport du quartier, lorsqu’il s’est passé quelque chose qui n’était tout simplement pas admissible. J’ai entendu un monsieur parler de mon ethnie en termes peu aimables et se demander pourquoi des gens « comme ça » venaient dans « sa » salle de sport. Il faisait les mêmes commentaires chaque fois que j’étais assez près pour entendre. Ces propos étaient méchants et menaçants.
Sans hésiter j’ai choisi de traiter cette situation par la prière. Dieu est partout et la paix qu’Il procure n’est pas simplement l’absence de conflits. C’était là l’une des nombreuses vérités que j’avais apprises en lisant la Bible et en étudiant la Science Chrétienne. La paix est présente, partout, à tout instant. C’est quelque chose de concret qui remplit tout l’espace ! Cela voulait dire qu’il était normal que cette salle de sport soit un lieu de paix, et non de conflit. Et nous avions tous la capacité de vivre cela quand nous y étions, parce que nous sommes réellement les enfants spirituels de Dieu.
Pendant quelques minutes, j’ai réfléchi calmement à toutes ces idées et à toutes les bonnes choses qui s’étaient passées depuis notre emménagement. Puis j’ai eu la possibilité de parler à ce monsieur. Il m’a écoutée attentivement quand je lui ai expliqué pourquoi je venais à cette salle de sport et combien j’aimais y venir. Je lui ai aussi dit à quel point j’aimais ce quartier et tous ses habitants. Sans crainte, je me suis présentée et nous nous sommes serré la main. Il m’a même présentée à sa mère, qui s’était approchée pour écouter.
Depuis, il n’y a plus eu de commentaires désobligeants. Nous nous saluons et échangeons des politesses de façon tout à fait normale. Je suis très reconnaissante de la permanence de cette guérison.
Toni Turpen
