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Croissance spirituelle : des moments décisifs

Progrès et guérisons dans ma pratique de la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2018

Paru d'abord sur notre site le 12 décembre 2017.


J’ai fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne dans mon enfance. En fait, je peux dire que la Science Chrétienne a toujours été présente dans ma vie. Grâce à cette religion, j’ai obtenu de nombreuses guérisons, notamment de fractures, et j’ai résolu bien des problèmes, comme celui du harcèlement au lycée ou des difficultés liées à mon travail.

Je repense souvent à deux moments particuliers dans ma croissance spirituelle. Dans le premier cas, j’ai appris à ne plus me focaliser sur le tableau matériel, le problème matériel. Ma toute première guérison, celle où je me rappelle avoir fait un travail de prière par moi-même (au lieu de laisser ma mère prier, comme c’était le cas quand j’étais bien plus jeune) concernait une verrue apparue sur l’un de mes doigts. C’était très inesthétique et gênant. Je me demandais si je pourrais obtenir une guérison par moi-même.

Pour cacher cette verrue, je la recouvrais d’un pansement, et parfois je me mettais au doigt un petit dé à coudre en plastique qui me servait pour mes travaux d’aiguilles. Chaque fois que j’enlevais le dé, la verrue semblait beaucoup plus petite. Je suis bientôt tombée dans le piège consistant à croire que ce petit bout de plastique avait le pouvoir de guérir. Je me suis rendu compte que je considérais ce petit dé comme une sorte de faux dieu, possédant un pouvoir. J’ai alors réfléchi à ce que j’apprenais au sujet de Dieu à l’école du dimanche : qu’Il est le seul pouvoir qui existe, et qu’Il est entièrement bon.

Finalement, j’ai cessé de mettre des pansements ou d’enfiler un dé à coudre pour cacher la verrue, et j’ai également arrêté de regarder mon doigt pour savoir si la guérison progressait. Dès que j’ai arrêté d’être obnubilée par la verrue pour tourner mon attention vers Dieu, l’excroissance a séché puis elle est tombée d’elle-même. J’en ai été très heureuse !

J’ai connu un autre moment décisif dans ma pratique de la Science Chrétienne lorsque j’ai appris à prier de façon plus systématique en partant de la perfection. Auparavant, quand je me mettais à prier spécifiquement pour résoudre un problème ou guérir un état physique, j’essayais souvent de comprendre pourquoi je souffrais ; je me demandais ce que j’avais fait pour causer ce problème et comment je pouvais y « remédier ». Mais ce n’est pas la bonne façon d’obtenir une véritable guérison par la Science Chrétienne.

Depuis, j’ai découvert qu’il est bien plus efficace d’ouvrir sa pensée dès le début à ce qui est spirituellement vrai (et non à ce qui semble réel selon les sens matériels). Je veux dire par là que je pars de Dieu, le seul pouvoir véritable et la seule cause. Puis je réfléchis à ce que je sais être vrai à mon sujet, en tant que reflet parfait de Dieu. Puisque je suis Sa création, il n’y a rien en moi – et il n’y a jamais rien eu et il n’y aura jamais rien – qui ne reflète Dieu, le bien, à cent pour cent. Je me pénètre de cette pensée, je l’affirme, au lieu de me focaliser sur le problème.

En Science Chrétienne, le but n’est pas d’essayer de changer un corps matériel ou le comportement d’untel, ou de résoudre un problème financier ou quoi que ce soit d’autre ; on s’efforce en fait de voir ce qu’est la situation spirituelle véritable dans l’instant même, c’est-à-dire la réalité qui se reflète dans la santé et le bonheur véritables. En partant de la perfection, de la loi divine de la perfection, on arrive à se débarrasser totalement de la crainte que quelque chose puisse aller mal, ou qu’un problème puisse réapparaître.

L’été dernier, j’ai ressenti les symptômes d’une très grosse fatigue. Je dormais beaucoup plus que d’habitude, je ne pouvais pas faire trois pas sans avoir besoin de reprendre ma respiration, et j’avais perdu mon entrain habituel. Mon passe-temps favori est la course de fond. J’étais très triste de ne plus pouvoir courir à cause de cet état de fatigue soudain.

Après avoir lutté contre ces symptômes pendant un mois sans ressentir la moindre amélioration, j’ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de prier avec moi. Grâce à son aide, j’ai mieux compris ma perfection présente en tant qu’enfant de Dieu, et le fait de ne jamais être séparée de Dieu. J’ai prié en m’inspirant du cantique 195 dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne (Horatius Bonar, traduction © CSBD). Les deux premières strophes m’ont particulièrement inspirée. Voici la première :

Ta vérité, non pas ce que je suis,
       Voilà, mon Dieu, le repos de mon cœur ;
Ton amour seul apaise mon esprit,
       Seul il guérit mon doute, ma frayeur.

Un soir, je me suis rendu compte que je m’étais inconsciemment préparée à ne plus pouvoir mener une vie active. J’annulais des projets par avance et je ne songeais même plus à participer à des épreuves de course régulières, comme j’avais aimé le faire durant les dix dernières années.

Je n’envisageais même plus de renouveler ma tenue sportive. Alors imaginez ma surprise, quand cette pensée m’est venue à l’esprit ce soir-là : « Va t’acheter une nouvelle tenue. » Cela m’a réveillée, et c’est ce que j’ai fait ! Dès le lendemain, pleine de confiance, je suis allée m’acheter de nouveaux vêtements de sport et de nouvelles chaussures de course. A la fin de la semaine, j’avais repris mes dix kilomètres de footing habituels, alors qu’auparavant j’avais du mal à marcher pendant plus d’un kilomètre. Cet état d’épuisement s’était tout simplement dissipé. J’ai maintenant repris mes quelque quatre-vingt kilomètres de footing par semaine.

Au début je m’étais évertuée à chercher les causes du problème alors que tout ce que j’avais à faire, c’était de me souvenir avec confiance qu’en tant qu’enfant de Dieu, je suis toujours en parfaite santé. Je suis très heureuse d’avoir toujours été scientiste chrétienne. Chaque nouvelle expérience m’apprend que la Science Chrétienne ne me laisse jamais là où elle me trouve. Les deux prises de conscience dont je viens de parler ont été des moments décisifs dans ma pratique de cette merveilleuse religion.

Claire McArthur

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