Le téléphone a sonné à 4h30 du matin. A l’appareil, une mère paniquée m’a expliqué que sa fille, qui habitait à l’autre bout de la ville, était debout devant l’évier, un flacon de somnifères à la main. Elle avait appelé sa mère pour lui dire adieu.
La mère m’a demandé de prier. (J’étais toute nouvelle dans la pratique de la guérison par la Science Chrétienne, et cette femme avait choisi ce genre de traitement pour l’aider à faire face à la situation.) Je lui ai assuré que j’allais prier, et nous avons raccroché.
J’ai alors senti monter en moi une sorte d’effroi : étant encore à demi endormie, je n’avais pas pensé à demander son nom à cette femme ni son numéro de téléphone. « Et si mes prières n’étaient pas efficaces ? Et si sa fille allait jusqu’au bout de son intention ? » Les « si » m’arrivaient en cascade. A l’époque, le numéro de téléphone de votre interlocuteur ne s’affichait pas, si bien qu’il m’était impossible de rappeler cette femme. Je me suis sentie désarmée, et j’avais très peur.
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