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Pour les enfants

Comment pardonner nous guérit-il ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 14 novembre 2017


Pardonner, ce n’est pas si difficile, quand nous comprenons que rien ne peut nous forcer à détester quelqu’un ou à lui faire du mal, puisque nous sommes tous vraiment les enfants de Dieu, qui est Amour. Matt a vécu deux aventures qui lui ont prouvé que c’est le pardon, non la colère ni la vengeance, qui mène à la guérison.

Matt aidait son papa à couper l’herbe. L’été, on aurait dit qu’il y avait tout le temps des prés à faucher. Ça ne le dérangeait pas, parce qu’il avait alors le droit de conduire la grosse tondeuse tractée, et ça l’amusait bien. Mais un après-midi, alors qu’il coupait le gazon, la tondeuse est passée sur un nid de guêpes. Les insectes apeurés se sont mis à tourbillonner autour de Matt et l’ont piqué de nombreuses fois. Son papa l’a porté jusqu’à la maison où se trouvait sa maman.

Les parents de Matt ont palpé ses vêtements à la recherche des guêpes, dont ils se débarrassaient au fur et à mesure. En même temps, ils lui parlaient de l’amour tendre et constant de Dieu pour toute Sa création. Matt était inclus dans cet amour, et les guêpes aussi. Dieu est Amour. Dieu et Son amour sont sans limites. Dieu ne prive pas d’amour l’une de Ses précieuses idées pour en donner plus à une autre ; Son amour pour chacun est infini. D’ailleurs, cet Amour infini qui est Dieu protège de tout ce qui est nuisible. Par conséquent, en réalité, rien n’avait fait de mal à Matt, parce que l’amour infini et protecteur de Dieu l’environnait à tout instant.

Cette pensée a rendu l’espoir à Matt, malgré les enflures et la douleur. Matt avait très mal, mais il savait qu’il lui fallait se tourner complètement vers Dieu qui l’aiderait. Dieu lui a tout de suite donné une réponse : « Il faut que tu pardonnes aux guêpes. »

Matt a appris que pardonner conduit réellement à la guérison.

Cela lui a d’abord paru impossible. Mais quand il en a parlé à ses parents, ils lui ont expliqué que s’il ne pardonnait pas, il lui serait difficile de faire des progrès et de guérir. Ils lui ont dit qu’avoir de la rancune, c’est comme garder du charbon brûlant dans son poing fermé. Tant que le charbon serait là, il brûlerait sa main. Il fallait lâcher le charbon pour que la main ne brûle plus.

A l’école du dimanche, Matt avait appris la Prière du Seigneur que Christ Jésus a donnée au monde entier (voir Matthieu 6:9-13). En voici un verset : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy nous donne ce qu’elle comprend être le sens spirituel de la Prière du Seigneur. « Et l'Amour se reflète dans l'amour », écrit-elle à propos du pardon.

Alors Matt s’est dit : « Si Dieu m’aime sans conditions, et si j’exprime l’amour de Dieu, alors je dois moi aussi aimer sans conditions. Je dois aimer les guêpes et leur pardonner, parce que Dieu les aime aussi. » La douleur a disparu pendant que Matt priait avec cette idée du pardon. Il était sur la bonne voie. Il apprenait à lâcher le charbon brûlant.

Sa maman lui a suggéré d’étudier les Béatitudes dans la Bible. L’une d’elles l’a particulièrement marqué. La voici : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » (Matthieu 5:7) Il lui a semblé que « miséricorde » et « pardon », c’était un peu la même chose. Il s’est demandé comment la miséricorde et le pardon pouvaient conduire à la guérison. Et puis il a compris ! En pardonnant aux guêpes, il niait qu’il puisse exister quoi que ce soit de nuisible dans la création de Dieu. Il exprimait l’amour sans réserve que Dieu avait pour toutes Ses créatures. Et il se réjouissait d’être réellement spirituel, et non matériel, puisqu’il reflétait Dieu.

En priant avec ces idées et en s’en remettant à Dieu avec confiance, Matt a été guéri et il n’y avait plus aucune marque de piqûre.

Ce fut une bonne leçon qu’il n’a jamais oubliée. Plus récemment, alors qu’il caressait Woolfie, son chat, celui-ci a levé la patte vers le visage de Matt. Sa griffe s’est retrouvée dans la narine de Matt dont le nez s’est mis à saigner abondamment. Au lieu de se mettre en colère contre Woolfie, Matt l’a pris dans ses bras pour le rassurer (le chat paraissait perturbé par ce qui venait de se passer). Le nez de Matt s’est arrêté de saigner presque instantanément. Matt savait qu’en ne réagissant pas, il avait exprimé la qualité chrétienne du pardon et que cela avait mis fin au problème.

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