La Science Chrétienne est entrée dans ma vie il y a dix ans, alors que j’étais partie vivre à l’étranger pour une longue période. Je l’ai connue grâce à une personne qui m’a donné un Christian Science Sentinel. J’ai tellement aimé ce que j’ai lu dans ce magazine que j’ai aussitôt cherché où se trouvait l’église la plus proche. J’ai ainsi découvert en même temps une salle de lecture de la Science Chrétienne que j’ai eu un grand plaisir à fréquenter. Elle contenait tant de richesses ! C’était comme si j’avais découvert une île au trésor, et en fait, il s’agissait bien d’une salle remplie de trésors !
A l’époque, je menais une existence pour le moins perturbée. J’avais perdu la paix. Entre autres choses, j’ai dû quitter mon foyer (et pour moi, le foyer, c’est le ciel). J’ai été hébergée avec mon fils, qui n’avait alors que six ans, par un couple d’amis. Je suis infiniment reconnaissante à Dieu et à ces personnes d’avoir répondu à nos besoins. Nous sommes restés chez eux pendant presque un an.
Durant cette période, je lisais les Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne et autant d’écrits de la Science Chrétienne que je pouvais, notamment les périodiques. J’ai appris ainsi comment priaient les scientistes chrétiens.
Un jour, je suis tombée sur un article du Sentinel dans lequel une personne expliquait comment elle avait trouvé un foyer, et faisait part des idées spirituelles qu’elle avait approfondies dans ses prières. Cet article m’a fait une vive impression. Je n’avais jamais envisagé le foyer de cette façon, ni d’une autre manière, du reste. L’article me montrait comment aborder la vie d’un point de vue spirituel.
Après avoir habité chez mes amis, je suis retournée avec mon fils au Brésil, mon pays natal. A notre arrivée, nous avons emménagé chez mes parents, ce dont je suis également très reconnaissante ! Mais notre cohabitation n’était pas toujours facile. La maison était petite, aussi mon fils et moi partagions la même chambre, et nous n’avions guère d’intimité. Cette maison était également sombre, or j’aime les endroits pleins de lumière. Le voisinage était bruyant, et le quartier était réputé pour ne pas être très sûr. La vie devenait difficile, mais je me suis alors souvenue de cet article du Sentinel. Je me suis dit qu’il était temps de mettre davantage en pratique ce que j’apprenais en Science Chrétienne, pas seulement pour trouver où habiter, mais pour mener une existence plus spirituelle.
Ma situation financière laissait penser que je ne pourrais jamais avoir ma propre maison, mais je me suis mise à prier à ce sujet. J’ai d’abord remercié Dieu pour toutes les bonnes choses que j’avais déjà, exprimant ma gratitude pour l’aide de mes parents et me réjouissant du bien qui est partout. J’ai ressenti le besoin d’exprimer plus de joie – ce que j’ai fait – pour que mes parents et mon fils puissent eux aussi se sentir heureux à la maison.
J’ai réfléchi aux qualités qu’un foyer doit avoir. J’ai fait la liste de ce que je désirais y trouver : lumière, espace, sécurité et calme. Je me suis demandé ce que cela représentait pour moi. Par exemple, la lumière symbolisait l’illumination spirituelle du jour de Dieu ; l’espace, c’était la liberté sans limites ni frontières de l’homme spirituel ; dans la sécurité, je voyais la protection de Dieu, Sa force et Sa puissance ; le calme représentait la paix et la tranquillité que l’on puise dans la connaissance de Dieu. La liste s’est allongée, j’y ai inclus l’amour illimité, l’ordre, la beauté, l’indépendance et le réconfort. Mary Baker Eddy écrit ceci dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « La métaphysique résout les choses en pensées et remplace les objets des sens par les idées de l’Ame. » (p. 269) C’est précisément ce qui était en train de se produire.
Dans mes prières, j’ai affirmé que tout ce que je désirais était déjà dans mon foyer, et j’ai discerné peu à peu ces qualités jusque dans les plus petits détails de ma vie. J’ai affirmé que cela était également vrai pour mes parents. Sachant que « tout ce qui bénit l’un bénit tous » (ibid., p. 206), j’ai persévéré dans ma prière pendant quelque temps, en reconnaissant que Dieu subvenait avec bienveillance aux besoins de chacun – qu’il s’agisse de ma famille ou non. Moins d’un an plus tard, de façon inattendue, ma sœur et sa famille ont décidé de partir à l’étranger, et ils m’ont proposé d’habiter dans leur maison et de m’en occuper durant leur absence. J’ai accepté avec joie !
Voilà maintenant sept ans que nous habitons dans cette belle maison. C’est une source permanente de bienfaits ; j’y trouve toutes les qualités auxquelles j’avais pensé et bien davantage. C’est un endroit tout à fait calme, ce à quoi la plupart des gens qui viennent chez moi sont particulièrement sensibles. Cette maison baigne dans la lumière, elle est très spacieuse, comporte de nombreuses pièces et beaucoup d’espaces extérieurs, notamment un splendide jardin. Quant à mes parents, ils ont vendu leur maison pour en acheter une autre, plus lumineuse, dans un environnement paisible, et ils ont des voisins accueillants et prévenants.
Depuis ce temps, j’ai énormément appris, et j’ai vu le pouvoir de Dieu à l’œuvre dans d’autres domaines de ma vie. J’ai appris à connaître les sept synonymes de Dieu : Principe, Vérité, Vie, Esprit, Entendement, Ame et Amour, selon les enseignements de la Science Chrétienne, avec leurs qualités infinies que nous exprimons tous. C’est merveilleux de voir Dieu ainsi, et d’être témoin des guérisons que l’on obtient en comprenant Sa nature. J’apprends également à connaître la totalité de Dieu, mon Père-Mère toujours présent, et à me connaître en tant que Son idée – ce qui fait que je suis un avec Lui, que je suis entièrement spirituelle, non matérielle. Je vois à présent la vie selon une perspective beaucoup plus vaste. Je suis éternellement reconnaissante à la Science Chrétienne.
Scheila Ferreira
Paru d'abord sur notre site le 10 novembre 2017.