Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Pour les jeunes

« En quoi Dieu peut-Il m’être utile maintenant même ? »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2017

Paru d'abord sur notre site le 12 octobre 2017.


L’école du dimanche de la Science Chrétienne, des guérisons rapides, y compris la lecture régulière de la Leçon Biblique de la Science Chrétienne, furent des constantes pendant toute mon enfance et les premières années de mon adolescence. Pourtant, vers l’âge de seize ans, je n’arrivais pas à me débarrasser d’une question que je retournais sans cesse dans ma tête : En quoi Dieu peut-Il m’être utile maintenant même ?

Alors que j’avais eu, au cours de ma vie, tant de preuves que Dieu était une présence puissante, cette question persistait et me tentait de croire le contraire. Je me débattais aussi avec des pensées suggérant qu’être scientiste chrétienne signifiait être naïve aux yeux du monde, et que je passais à côté de beaucoup d’occasions de m’amuser. Plus j’accordais d’attention à ces suggestions, plus Dieu semblait s’effacer de mes pensées.

Je me suis mise à boire régulièrement de l’alcool en société, et au début je me suis même persuadée que passer ma vie à faire la fête et à me faire plaisir me rendait heureuse. Le fait est, cependant, que je n’y trouvais aucune satisfaction réelle. J’ai sombré dans la dépression et je me suis renfermée sur moi-même. Je ne parlais plus à personne à l’école, et je n’avais que des pensées sombres à mon sujet et concernant mes relations avec les autres. Je me suis complètement désintéressée de la Science Chrétienne et si j’essayais de prier, mes prières me paraissaient abstraites, sans rapport avec Dieu et inutiles, plus du tout tangibles et puissantes comme avant.

Après avoir vécu ainsi pendant quelques années, alors que j’avais adopté une attitude apathique voire antagoniste envers la Science Chrétienne, je me suis retrouvée dans un camp de vacances pour jeunes scientistes chrétiens. Ce qui m’a tout de suite frappée en arrivant, c’est à quel point tout le monde avait l’air heureux. Au début, cela m’a mise très mal à l’aise parce que je ne comprenais pas comment ces gens pouvaient être si sincèrement heureux. Ce n’était pas la joie superficielle de passer un bon moment avec des copains. C’était le bonheur profond d’être comblé et heureux de vivre.

Au bout de deux jours, je n’en pouvais déjà plus. Je voyais bien que la joie exprimée par ces gens ne dépendait pas des circonstances extérieures ni des personnes avec lesquelles ils étaient. Pourtant, je ne voulais pas croire que cette joie venait de Dieu ; cela faisait des années que je ne sentais plus la présence de Dieu et que je ne L’entendais plus me parler.

Dans ma chambre, de grosses larmes coulant sur mes joues, j’ai pris ma Bible. C’était un peu comme si je suppliais Dieu de me prouver Son existence dès maintenant. Je Lui ai dit que s’Il était là, quand j’allais ouvrir ma Bible, mes yeux allaient tomber sur un verset qui m’affirmerait qu’Il était présent. Très honnêtement, je ne m’attendais pas à ce qu’il se passe quelque chose. Quelque part, je pense que j’espérais prouver que Dieu n’existait pas, une bonne fois pour toutes. Or, au lieu de cela, je suis tombée sur ce verset des Psaumes : « Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, j’ai crié à mon Dieu ; de son palais, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles. » (18:7) J’étais absolument émerveillée d’avoir trouvé un verset aussi approprié. Je savais aussi que ça ne pouvait pas être une coïncidence, car quand j’ai lu ce passage, j’ai été envahie d’un profond sentiment de paix et d’amour pur, un amour que je n’avais plus ressenti depuis longtemps, et tout cela ne venait pas de la simple lecture d’un verset biblique. En cet instant, je n’ai plus eu le moindre doute quant à l’existence de Dieu et j’ai su qu’Il allait m’aider à m’en sortir.

Après cela, j’ai voulu tout mettre en œuvre pour en apprendre davantage sur Dieu et sur le lien qui m’unit à Lui. Je souhaitais réellement redécouvrir ce que j’avais toujours su être vrai pendant toutes ces années. J’ai lu le chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, et j’ai demandé à suivre le Cours Primaire, un cours de douze jours qui approfondit le concept de la guérison spirituelle et permet de mieux comprendre Dieu. J’ai suivi ce cours l’été suivant.

Cette compréhension renouvelée s’est accompagnée d’un bonheur bien plus substantiel que ce que j’avais connu depuis plusieurs années, et j’ai été complètement guérie de la dépression. Et à mesure que j’ai découvert que le vrai bonheur vient de Dieu, j’ai cessé peu à peu de le chercher dans l’alcool ou dans d’autres plaisirs immédiats. En outre, non seulement ce bonheur s’exprimait en moi à tout moment, mais il me comblait bien davantage que tout ce que j’avais pu trouver ailleurs.

Science et Santé nous dit : « Le summum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. » (p. 103) A présent, rien ne me rend plus heureuse que de saisir un peu plus chaque jour le « summum du bien » en étudiant et en pratiquant la Science Chrétienne, et il n’existe rien de plus utile dans ma vie et dans le monde.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / décembre 2017

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.