J’aimerais relater plusieurs guérisons par la Science Chrétienne qui sont survenues dans ma famille, concernant des os fracturés. La première a eu lieu en 1985, quand mon fils aîné, Gus, alors âgé de neuf ans environ, s’était blessé au camp de boy-scouts. Je l’ai emmené au service des urgences d’une clinique pour une radio qui a révélé qu’il avait la clavicule cassée. Les médecins lui ont mis le bras en écharpe pour qu’il soit plus à l’aise et m’ont expliqué qu’un chirurgien orthopédique devrait réduire la fracture à l’aide d’une aiguille. En raison des preuves pratiques de guérisons que nous avions eues dans la famille, j’étais prête à recourir avec confiance à la Science Chrétienne et Gus aussi.
Je ne suis pas allée travailler pendant une semaine, et nous avons prié avec un praticien de la Science Chrétienne. Il nous a fait remarquer que nous ne priions pas pour guérir un os fracturé, mais pour savoir que Gus, en réalité, était déjà l’enfant parfait et complet de Dieu. Nous avons affirmé que tout était à sa place dans le gouvernement de Dieu, et qu’il ne pouvait rien y avoir qui prouve le contraire. Mon fils a eu le bras en écharpe pendant la semaine passée à la maison et la semaine suivante quand il est retourné à l’école. Peu de temps après, il ne ressentait plus aucun effet de cet incident, et il s’est remis à jouer au base-ball.
A l’automne suivant, il a fait une chute en cours d’éducation physique et un autre garçon est tombé sur lui. Comme il s’est plaint que son épaule lui faisait mal, l’école a exigé qu’il revienne en cours muni d’un certificat médical. J’ai appelé le praticien, et nous avons prié à ce sujet pendant tout le week-end. Le lundi, j’ai emmené mon fils passer une radio dans une autre clinique. Le médecin a déclaré en examinant la radio : « Celui qui a ressoudé cette clavicule a fait un travail remarquable. Elle ne posera jamais de problème à votre fils. » Et cela a bien été le cas.
En avril 1990, Toby, mon fils cadet, alors âgé de quatorze ans environ, s’est blessé en faisant une chute à l’école. Je l’ai emmené passer une radio qui a montré qu’il s’était cassé la clavicule et qu’une partie de l’os était déplacée de telle façon qu’elle pourrait entraîner une blessure plus importante. Les médecins n’ont pas voulu y toucher et m’ont conseillé de l’emmener immédiatement chez un chirurgien orthopédique. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie avec nous. Puis j’ai appelé l’orthopédiste et obtenu un rendez-vous pour 15 h cet après-midi là.
Au moment où j’ai raccroché, Toby m’a appelée. Il avait été conduit à s’allonger par terre pour soulager son épaule, et ce faisant, l’os s’était remis en place. J’ai retrouvé l’écharpe de son frère au fond d’un placard et nous la lui avons passée. Pendant que nous attendions notre tour dans le cabinet du docteur, je priais en sachant que Toby était une idée spirituelle créée par l’Entendement divin, complète et parfaite.
Mary Baker Eddy écrit dans « l’exposé scientifique de l’être », qu’on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L'Esprit est le réel et l'éternel ; la matière est l'irréel et le temporel. L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l'homme n'est pas matériel ; il est spirituel. » (p. 468)
Le médecin a passé son doigt sur l’os et a demandé depuis quand l’os était brisé. Je lui ai répondu que c’était arrivé le matin même. Il a regardé la radio, a de nouveau passé le doigt sur l’os, et a paru perplexe. Il a fini par dire : « La guérison suit son cours. Revenez me voir dans deux semaines. »
Plus tard dans la soirée, j’ai remarqué que Toby avait enlevé l’écharpe. Surprise, je lui ai demandé s’il n’en avait plus l'usage. Il m’a répondu que non, car son épaule ne le gênait plus. Il a porté le bras en écharpe de temps à autre pendant les deux jours qui ont suivi, et ça a été fini. La clavicule était guérie. Nous n’avons pas éprouvé le besoin de retourner chez le médecin. Toby n’a jamais eu de problème avec son épaule.
En 2000, je peignais, perchée sur une grande échelle et je me suis emmêlé les pieds. Quand j’ai voulu me retourner, j’ai manqué l’avant-dernier échelon en haut de l’échelle et je suis tombée en me recevant lourdement sur mon pied droit. La douleur était si vive que si j’essayais de poser le pied par terre, la chaleur me montait au visage et j’étais près de m’évanouir. J’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle prie avec moi.
Le lendemain matin, je me sentais encore faible quand j’essayais de m’appuyer sur ce pied. J’ai passé la matinée à prier en affirmant qu’en réalité, j’étais spirituelle et parfaite. J’ai étudié la réponse à la question « Qu’est-ce que l’homme ? » qu’on trouve à la page 475 de Science et Santé. Elle commence ainsi : « L'homme n'est pas matière ; il n'est pas composé de cerveau, de sang, d'os et d'autres éléments matériels. [...] L'homme est idée, l'image, de l'Amour ; il n'est pas physique. »
A la mi-journée, je pouvais poser le pied par terre. Le lendemain, je pouvais marcher, mais le pied était enflé. Pour apaiser les inquiétudes de certains membres de la famille, j’ai passé une radio. Le docteur m’a expliqué que trois os étaient fracturés, mais qu’ils étaient en cours de guérison. Il m’a prédit que j’aurais toujours des ennuis avec ce pied. Il m’a suggéré de porter une attelle de pied pour me déplacer plus aisément. J’ai décidé de suivre son conseil, car j’avais souvent besoin de me tenir debout.
Deux semaines après l’accident, je portais des chaussures de tennis. La semaine suivante, je portais des talons hauts pour aller travailler et j’ai pu me tenir debout toute la journée. Je n’ai plus jamais eu de problème avec ce pied.
En 2006, j’étais en train de peindre quelque chose dehors lorsqu’une abeille est passée juste devant moi en bourdonnant. Cela m’a fait sursauter et j’ai sauté en arrière. J’ai alors trébuché et je suis tombée en arrière, cherchant à me retenir avec la main droite. Lorsque j’ai essayé de tourner le poignet, j’ai senti la chaleur me monter au visage et j’ai failli m’évanouir de douleur. A en juger par ce que j’avais déjà vécu, il m’a semblé que je m’étais cassé le poignet.
J’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle prie avec moi. Je savais que cette blessure n’était qu’une fausse croyance, car j’avais déjà vu l’irréalité d’os fracturés dans le royaume harmonieux de Dieu. Je n’étais pas du tout impressionnée. J’ai relu la Leçon biblique de la Science Chrétienne de la semaine et j’ai prié pour savoir que j’étais spirituelle et complète. Ce fait spirituel n’avait pas changé, malgré l’évidence matérielle.
« Toute loi de la matière ou du corps, qui est censée gouverner l'homme, est rendue nulle et non avenue par la loi de la Vie, Dieu », déclare Science et Santé (p. 380). Je me suis sentie en paix et je suis allée me coucher, ayant l’assurance que tout était déjà bien. Le lendemain, je me suis rappelée mon poignet en milieu de matinée alors que je faisais du classement au bureau. Et je me suis rendu compte que je pouvais bouger mon poignet et ma main sans entrave. Je n’ai plus jamais eu de problème avec ce poignet.
Je suis extrêmement reconnaissante à la Science Chrétienne. Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle.
Phyllis Schulze Valentine
St. Louis, Missouri, Etats-Unis
Paru d'abord sur notre site le 20 juillet 2017.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 9 janvier 2017
