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Guérison d’une blessure à l’œil

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2017

Paru d'abord sur notre site le 22 juin 2017.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de novembre 2016


C’est avec une grande joie que je fais part de ma gratitude pour la Science Chrétienne et le pouvoir guérisseur de la prière. L’été dernier, alors que je séjournais sur une île lointaine, au large de l’Alaska, dans la mer de Béring, je me suis blessée à l’œil. J’étais en train d’attacher un tendeur sur mon véhicule tout-terrain quand il s’est détaché et m’est revenu avec force au visage. C’est arrivé si vite que je ne suis pas certaine d’avoir eu le temps de fermer l’œil avant d’être touchée. Après cela, je ne pouvais ouvrir cet œil sans ressentir une vive douleur.

Luttant pour rester consciente, j’ai pensé : « Oh non ! » Plusieurs scénarios se déroulaient dans ma tête sur les conséquences à venir pour ma vue, mais j’y ai mis fin en priant Dieu. Comme il est dit dans la Bible : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » (psaume 46:11) Je me suis donc efforcée de reconnaître la totalité et l’unicité de Dieu. Après avoir repris le contrôle de mes pensées, j’ai été quelque peu soulagée de la douleur.

Une fois revenue dans ma petite maison, j’ai lu, d’un œil, quelques lignes de la Leçon biblique de la Science Chrétienne de cette semaine-là. Puis j’ai utilisé ces idées dans le traitement par la prière en Science Chrétienne que je me suis donné. J’ai reconnu la totalité de Dieu et ma perfection en tant que Son image et Sa ressemblance, j’ai refusé de croire qu’il y avait une blessure et j’ai affirmé la vérité concernant la création sans cesse intacte de Dieu. Je me suis efforcée en priant de chasser la crainte et de comprendre la réalité absolue du pouvoir divin. La douleur aiguë est rapidement partie, mais l’œil ne fonctionnait pas correctement et je ne pouvais pas le garder ouvert sans avoir mal.

J’ai passé la journée à prier, et le lendemain, je me suis dit que le manque de progrès apparent était peut-être dû au fait que je résistais à l’idée d’appeler un praticien de la Science Chrétienne pour lui demander de l’aide. Je pensais que je devais être capable de me guérir moi-même. Mais on lit dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, que si l’on ne parvient pas à se guérir d’un problème, on devrait se faire aider : «  Si ceux qui étudient la Science Chrétienne ne se guérissent pas eux-mêmes promptement, ils devraient sans tarder faire appel à un scientiste chrétien expérimenté pour lui demander de l’aide. » (p. 420)

Je n’ai pas le téléphone sur l’île, mais je peux accéder à Internet dans les locaux de la compagnie de carburant. J’ai donc envoyé un e-mail à une amie praticienne de la Science Chrétienne, qui m’a répondu qu’elle serait heureuse de prier avec moi et de me soutenir en « laissant Dieu se révéler pleinement ». J’ai continué d’étudier la Bible, Science et Santé et d’autres écrits de Mary Baker Eddy. J’avais aussi quelques exemplaires du Christian Science Journal avec moi.

Une phrase de Science et Santé, incluse dans la Leçon biblique de la semaine, m’a apporté une nourriture mentale appropriée : « Le pouvoir de la Science Chrétienne et de l’Amour divin est omnipotent. Il est en effet à même de faire lâcher prise à la maladie, au péché et à la mort, et de les détruire. » (p. 412)

J’ai compris peu à peu que toute croyance qui semble obscurcir nos pensées et nous empêcher de nous voir intacts en tant qu’enfants de Dieu, ne vient pas de Dieu et ne peut perdurer, car l’Amour en défait l’emprise apparente. Alors, qu’il s’agisse de traits de caractère, de pensées ou d’actes humains, peu importe ! Ils ne peuvent avoir aucune emprise réelle sur nous. Ma vue spirituelle devenait beaucoup plus nette à mesure que mes pensées se focalisaient sur ces vérités. J’ai alors été certaine que ma vue allait redevenir normale.

Dans l’un de ses livres, Mary Baker Eddy écrit : « La lentille de la Science amplifie le pouvoir divin aux yeux des humains, et nous voyons alors la suprématie de l’Esprit et le néant de la matière. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 194) Ce passage m’a aidée à « voir » à travers « la lentille de la Science », la totalité de l’Esprit et le néant de la matière. Je savais qu’en comprenant la réalité et la perfection spirituelles, je pouvais m’attendre à ce que cette situation s’ajuste et guérisse.

Je me suis rendu compte également que le magnétisme animal (la croyance en plus d’un Entendement gouvernant l’univers) me tentait, en voulant me faire croire que la Science Chrétienne ne pourrait peut-être pas guérir cet œil complètement. Il fallait que je reste vigilante et surveille chacune de mes pensées. Au bout de quelques jours, j’ai pu ouvrir l’œil sans avoir mal, mais ma vue demeurait trouble.

Cet article du Journal d’août 2015 m’a beaucoup aidée : « Trois concepts importants dans la guérison : la cause, la substance et la loi. » Voici la phrase qui m’a particulièrement aidée : « Jésus comprenait le fait, réel maintenant même, que chaque faculté de l’homme est spirituelle, déjà parfaite, et qu’elle fonctionne en obéissance à l’Esprit. »

L’idée que ma vue réelle « fonctionnait en obéissance à l’Esprit » avait vraiment du sens, et cela m’a beaucoup soulagée. J’ai commencé à comprendre que la vraie substance n’était pas matérielle. En fait, la vue n’avait rien à voir avec l’œil physique. Elle était spirituelle et fonctionnait toujours en obéissance à l’Esprit ; rien ne pouvait la troubler – ni un accident, ni la vieillesse, ni rien d’autre.

Le poème, dans ce même numéro du Journal, contenait aussi une idée très pratique :

[...]
la précision infaillible
   des dispositions de l’Entendement
révèle le plan impeccable 
   du jour parfait de Dieu.

(Fenella Bennetts) 

J’aimais vraiment cette idée de précision, et le fait que l’organisation – les « dispositions » – de mon être entier était gouvernée par la précision de l’Entendement. Il en était donc de même de ma vue. Chaque aspect de la création de Dieu est parfait grâce à la précision de l’Entendement.

J’ai pu vivre normalement et terminer tout ce que j’avais à faire. Très peu de personnes ont été conscientes du problème que me posait cet œil. Mais ma vision d’un œil était brouillée si je ne regardais pas droit devant moi.

Et puis un matin, alors que j’étudiais la Leçon biblique, j’ai lu ceci dans Science et Santé : « Le Principe ne se trouve pas dans des idées fragmentaires. » (p. 302) Il m’est apparu très clairement que, puisque j’étais une idée de Dieu, je ne pouvais rien avoir de fragmenté – ni ma vue, ni ma vie, ni quoi que ce soit d’autre.

Je me suis réjouie de cette vérité à mon sujet, ainsi que d’un autre énoncé de Mary Baker Eddy qui avait inspiré mes prières : « Il n’y a jamais eu de moment où le mal ait été réel. » (Non et Oui, p. 24) Je savais que ces affirmations traduisaient la vérité même de mon être.

D’autre part, l’article intitulé « Trois concepts importants dans la guérison », comportait cette phrase évoquant la guérison par Jésus de l’homme à la main desséchée : « En étant communiqué à la chair, ce message Christ corrigea le point de vue humain, permettant ainsi de voir le parfait rétablissement d’une fonction et d’une d’action. » Cela a également été manifeste dans mon cas. Grâce à la compréhension du fait que le mal n’est jamais réel, que tout fonctionne en obéissance à l’Esprit, avec précision, selon un plan impeccable, et qu’il n’y a pas de fragmentation dans le Christ, ma vue a été restaurée.

Je suis très reconnaissante de cette croissance en grâce, reconnaissante aussi à tous ceux qui s’efforcent de démontrer cette Science du Christ, ainsi qu’à notre merveilleux leader, Mary Baker Eddy, et à notre grand exemple, Christ Jésus.

Karin Holser
Anchorage, Alaska, Etats-Unis

Paru d'abord sur notre site le 22 juin 2017.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de novembre 2016


Il y a plus de Science dans l’exercice perpétuel des facultés de l’Entendement que dans la perte de ces facultés. Elles ne peuvent se perdre alors que L’Entendement subsiste. La compréhension de ce fait donna la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds il y a des siècles, et répétera cette merveille.

—Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la clef des Ecritures, p. 487

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