Un jour, à l’école, alors que j’étais en train d’écrire, j’ai senti quelque chose sur ma main. C’était une petite bosse très dure. Je l’ai examinée et j’ai pensé : « Cela va vite partir. »
Plus tard dans la même semaine, j’ai regardé ma main, et la grosseur était toujours là. Quand mon petit frère m’a pris la main, il l’a vite lâchée car il ne voulait pas toucher la verrue. Cela m’a gênée et m’a rendue triste.
Comme je devais partir en colonie de vacances quelques semaines plus tard, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de prier au sujet de cette bosse. J’ai parlé avec maman de cette idée qui est dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (Mary Baker Eddy, p. 463) J’ai pensé que j’étais cette idée spirituelle, et je savais donc que je ne pouvais contenir aucune sorte de mal ni aucun élément d’erreur.
J’ai aussi prié avec le cantique 53 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne :
Bras divins qui nous enclosent,
Bras éternels de l’Amour,
En vous seuls, je me repose,
Vous me soutenez toujours.
(D’après un cantique de John R. Macduff, traduction française © CSBD)
Cela m’a fait voir que Dieu est toujours avec moi. Il est donc là quand on a peur ou quand on a besoin d’aide. Son amour me soutient et me protège, alors je n’avais pas de raison d’avoir peur.
Je suis finalement partie en colonie. Le soir, je prenais discrètement ma Bible et Science et Santé, j’ouvrais les livres au hasard et je lisais en utilisant ma lampe de poche. Je ne me souviens pas d’un passage en particulier, mais je n’ai pas oublié qu’à chaque fois je ressentais l’amour de Dieu. J’avais le sentiment qu’Il me connaissait et m’aimait totalement, et qu’Il n’avait prévu pour moi que de bonnes choses.
J’ai continué de prier tranquillement de cette façon sans rien dire à personne. C’était comme une conversation juste entre Dieu et moi. La bosse essayait de détourner mon attention, de me faire croire que j’étais matérielle et que j’avais besoin de m’apitoyer sur moi-même ; elle voulait me faire changer de cap. Mais je répondais alors : « Il n’y a aucune raison pour que cela fasse partie de moi, parce que je suis une idée spirituelle, créée par Dieu. Cela ne peut détruire ma joie. »
La colonie a pris fin deux semaines plus tard. Maman est venue me chercher, et sur le trajet du retour, j’écoutais Dieu pour entendre les bonnes pensées qu’Il me communiquait. A un moment j’ai baissé les yeux, et j’ai vu une croûte à l’emplacement de la verrue. Et tout à coup, la croûte est tombée, et en dessous la peau était lisse et sans aucune trace. J’étais trop heureuse ! J’ai senti « les bras divins qui nous enclosent », et je savais que j’étais Son idée pure et sans tâche !
Paru d'abord sur notre site le 7 juin 2017.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 29 août 2016