Il y a deux ans, je suis parti faire une balade en vélo avec des amis. Sur le chemin du retour, j’ai soudain vu une grosse pierre devant moi. J’ai voulu freiner pour passer à côté, mais le guidon de mon vélo s’est bloqué et j’ai été projeté en avant. En tombant, j’ai heurté la pierre avec ma jambe.
Lorsque je me suis rendu compte que j’avais une blessure profonde à cette jambe et que je saignais beaucoup, la pensée m’est tout de suite venue qu’il n’y a pas d’accidents dans le royaume de Dieu. Comme il est expliqué dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d’accidents, puisque dans la perfection il n’y a pas de place pour l’imperfection. » (p. 424) J’ai été reconnaissant de cette vérité spirituelle qui m’était venue à l’esprit aussi rapidement, car elle met en lumière le fait que Dieu gouverne sans cesse toutes choses harmonieusement, qu’Il nous entoure, nous protège et nous soutient toujours. J’ai continué de prier avec ces idées.
Mes amis m’ont aidé à me relever. J’ai pu remonter sur mon vélo et regagner le campus universitaire. Je suis allé dans notre dortoir, et l’un de mes amis m’a aidé à nettoyer ma jambe dans la douche, avec de l’eau et du savon. J’ai ensuite noué une serviette de toilette autour de la blessure, car elle saignait encore quand je bougeais la jambe.
J’ai alors senti que j’avais besoin de me retrouver seul pendant un moment pour prier en méditant sur l’idée véritable de l’homme, terme qui comprend l’ensemble des hommes et des femmes. J’ai pensé à ce passage de Science et Santé : « L’homme n’est pas matière ; il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. Les Ecritures nous apprennent que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. La matière n’est pas cette ressemblance. La ressemblance de l’Esprit ne peut être si dissemblable à l’Esprit. L’homme est spirituel et parfait, et, parce qu’il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne. » (p. 475)
Je me suis efforcé de maintenir que l’homme véritable, à la ressemblance de Dieu, l’Esprit, n’est pas composé de sang ni d’aucun autre élément matériel. Puisque l’homme est spirituel et parfait, et non matériel, il ne peut jamais être exposé à des circonstances inharmonieuses comme un accident, et de ce fait il ne peut souffrir des effets d’un accident.
J’ai également prié avec les idées exposées dans la réponse de Mary Baker Eddy à la question « Qu’est-ce que la substance ? » réponse qui commence ainsi : « La substance est ce qui est éternel et incapable de discordance et de décomposition. » (ibid., p. 468) On pense en général que la substance est matérielle, mais cet énoncé montre que la vraie substance est exactement le contraire. Elle est spirituelle et ne peut donc être endommagée ni souffrir d’aucune sorte de discordance ou de décomposition.
Le lendemain, la serviette que j’avais attachée autour de ma jambe était pleine de sang. Sur le conseil d’un ami, je me suis rendu au centre de soins de la Science Chrétienne, sur le campus. Une nurse de la Science Chrétienne m’a accueilli avec beaucoup de calme et de gentillesse, et du coup je me suis moi-même senti très calme. Tandis qu’elle nettoyait la blessure avec de l’eau et du savon et qu’elle me mettait un pansement, nous avons parlé de la réalité spirituelle de l’homme, et de mon identité véritable en tant qu’enfant de Dieu. Dieu est Esprit et Il est parfait. Puisque l’homme est le reflet de Dieu, je pouvais uniquement exprimer la perfection et la santé.
A partir de ce moment, la blessure a cessé de saigner. Je suis retourné chez moi en méditant sur les idées dont nous avions parlé. En l’espace de deux jours seulement, la peau est redevenue tout à fait lisse et normale. Je m’en suis aperçu en voulant changer le pansement.
Ce qui m’a le plus frappé dans cette guérison, c’est que les théories matérielles, telles que la croyance que l’homme est soumis aux effets des accidents et que son rétablissement peut prendre du temps, se sont avérées fausses quand je me suis mis à prier à partir des vérités concernant l’homme et la substance spirituelle. J’ai compris que notre façon de penser change dans la mesure où nous approfondissons notre compréhension de Dieu, et, qu’en retour, le tableau matériel se transforme également. Et je suis la preuve vivante que ce changement peut être rapide. C’est merveilleux de savoir que nous ne sommes jamais en dehors de la Providence divine !
Original en portugais