Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

« Et voici, le voile du temple se déchira en deux »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 8 avril 2016

Original en allemand


Le titre de cet article est tiré de l’Evangile selon Matthieu (27:51). Ce détail du voile déchiré a-t-il été noté dans une intention particulière ? Bien sûr !

Jésus, le Messie, ou Christ, dont la venue fut prophétisée, et que l’on attendait depuis des siècles, était enfin apparu. Durant trois ans, il parcourut les provinces romaines de Judée et de Syrie et guérit de nombreuses personnes, il enseigna à des multitudes, fit des réprimandes, apporta le réconforta et ressuscita même les morts. Sa mission fut une œuvre d’amour, et il apporta une heureuse nouvelle : le royaume de Dieu est au-dedans de nous, et non dans un lointain ailleurs. Mais il fut pourtant calomnié, maltraité et finalement crucifié, à cause de la foule et des autorités jalouses de son influence.

Jésus enseignait que Dieu, le Père de tous, est l’Amour toujours présent, discours qui s’opposait aux doctrines religieuses de l’époque. Les juifs croyaient que Dieu vivait dans la partie du Temple appelée « Saint des Saints », qu’un voile séparait du reste du Temple. Seul le grand prêtre y avait accès, et une fois par an uniquement.

Lorsque Jésus fut crucifié, il se produisit un événement insolite décrit en ces termes : « Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. […] Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent. » (Matthieu 27:45, 51)

Le découragement, la tristesse et le choc causés par mon état ont soudain disparu.

Ne pourrait-on voir dans la déchirure du voile tendu devant ce que l’on considérait comme la « maison de Dieu », la preuve manifeste que cette séparation artificielle entre Dieu et l’homme n’existe pas ? Dieu est l’Esprit toujours présent, et l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu (voir Genèse 1:26, 27). L’original et le reflet sont étroitement unis et ne peuvent jamais être séparés.

Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « De même qu’une goutte d’eau est une avec l’océan, un rayon de lumière un avec le soleil, de même Dieu et l’homme, le Père et le fils, sont un dans l’être. » (p. 361)

J’ai remarqué la présence de bien d’autres « voiles » dans la vie quotidienne ; en général, ce sont des voiles mentaux. J’ai eu un jour une guérison qui me l’a rappelé.  J’ai soudain ressenti une douleur intense, au point d’avoir beaucoup de mal à marcher. Bien sûr, je me suis aussitôt mise à prier pour me réveiller de ce rêve douloureux. Mais, à vrai dire, je priais sans inspiration, et mon état ne s’est amélioré que très légèrement. J’ai pu au moins me rendre en voiture à la réunion de témoignage de mon église, qui est une filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. En rentrant chez moi, j’ai prié à nouveau et médité en particulier deux articles : « La certitude scientifique de la guérison » de James Spencer (dans le Christian Science Sentinel du 8 septembre 2014), et « Pour ou contre la guérison spirituelle : dans quel camp sommes-nous ? » de Nathan Talbot (dans le Christian Science Journal de mai 1990).

Le lendemain, quand j’ai relu le premier article, il s’est passé quelque chose de particulier, comme si le « voile » se déchirait dans ma pensée. Le découragement, la tristesse et le choc causés par mon état ont soudain disparu. Tout simplement ! J’étais remplie d’une joie rayonnante ; je ressentais la présence de Dieu. J’étais littéralement pleine de joie et de lumière. Un peu plus tard, j’ai lu le passage suivant dans la Leçon biblique de la semaine, que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne : « En Science divine, Dieu et l’homme sont inséparables en tant que Principe divin et idée divine. » (Science et Santé, p. 476)

En repensant au problème, une partie de la « Règle pour les mobiles et les actes », qui s’adresse aux membres de L’Eglise Mère, m’est venue à l’esprit. Mary Baker Eddy nous invite à veiller et à prier pour être délivrés de tout mal, « pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d’une manière erronée » (Manuel de l’Eglise, art. VIII, sect. 1). J’ai soudain pris conscience du fait que j’avais ignoré toutes ces directives : j’avais en effet « prophétisé d’une manière erronée » que je ne serais pas capable de faire le travail qui m’attendait ; je m’étais « jugée » en me « condamnant » à subir cet état physique ; j’avais presque écouté le « conseil » de l’erreur de renoncer à des projets qui m’étaient chers, pour le week-end qui s’annonçait ; j’avais ainsi accepté d’être « influencée » de façon erronée par un état physique douloureux.

Il n’y a rien dans l’univers entier qui puisse chercher à perturber ou à détruire l’état éternel de sainteté, de perfection et de santé dont nous avons hérité.

Imaginez quelle a été ma gratitude en me rendant compte que le voile de ces pensées erronées était déchiré ! Une citation de la Bible, puisée dans la Leçon biblique de la semaine, faisait clairement ressortir ce point : « Que celui qui est saint se sanctifie encore. » (Apocalypse 22:11) Il n’y a rien dans l’univers entier qui puisse chercher à perturber ou à détruire l’état éternel de sainteté, de perfection et de santé dont nous avons hérité. A ma plus grande joie, cette douleur insupportable a complètement disparu peu après.

Par nature, l’erreur, c’est-à-dire tout ce qui voudrait contredire Dieu, la Vérité, assombrit nos pensées et nos sentiments, nous obligeant ainsi à nous abstenir d’activités justes et à penser que nous ne pourrons pas participer à des événements qui étaient prévus et que nous attendions avec impatience. L’erreur murmure toujours : « Arrête ! C’est impossible, renonce, retourne te coucher. » D’un autre côté, les anges de Dieu nous donnent le courage, l’énergie, la joie et la créativité grâce auxquels nous sommes capables de construire, d’accomplir, de créer et d’éprouver de l’amour, de la joie et de la satisfaction, et de partager tout cela avec les autres.

Notre Père-Mère Dieu, le bien, est toujours associé à la lumière, jamais aux ténèbres. Il est toujours là même où nous sommes. N’oublions jamais que rien ne peut nous séparer de Lui, de Sa bonté et de Son amour infinis. La déchirure du voile mental permet à chacun de nous de se sentir proche de Dieu et de Son amour infini. Nous pouvons donc célébrer la joie de Pâques, celle de la résurrection de Jésus et de la vie éternelle, et nous écrier joyeusement avec les premiers chrétiens : « Il est ressuscité ! Oui, il est vraiment ressuscité. »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.