Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Allocution donnée devant le Parlement des religions du monde 2015

« Une scientiste chrétienne parle de la guérison et des Ecritures »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 17 mars 2016

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de février 2016


Le Parlement des religions du monde 2015 s’est réuni du 15 au 19 octobre, à Salt Lake City (U.S.A.). Le thème de ce rassemblement mondial, auquel sont venues assister 9500 personnes représentant approximativement cinquante religions, était : « Reconquérir le cœur de notre humanité : travailler ensemble pour un monde de compassion, de paix, de justice et de durabilité. »

Le Conseil des directeurs de la Science Chrétienne a demandé à Mary Trammell, C.S.B. de Boca Raton, en Floride, (U.S.A.) de représenter L’Eglise Mère à cette manifestation. Le Parlement l’a ensuite invitée à diriger un atelier de 90 minutes ayant pour sujet : « Une scientiste chrétienne parle de la guérison et des Ecritures. » Voici donc son allocution qui a été légèrement modifiée pour les besoins de sa publication.

C’est ma première participation au Parlement des religions du monde, mais la Science Chrétienne et le Parlement ont une longue histoire en commun. En effet, la Science Chrétienne et sa Fondatrice, Mary Baker Eddy, furent représentées lors du tout premier Parlement, en 1893 !

La Science Chrétienne était alors l’une des deux ou trois « nouvelles » confessions qui participèrent à ce premier Parlement. Les scientistes chrétiens y tinrent un congrès, qui dura une journée entière (avec environ quatre mille participants) et, pendant une séance plénière, le juge Septimus J. Hanna, rédacteur en chef du Christian Science Journal, lut une allocution écrite par Mary Baker Eddy.

Lors du congrès, Charles C. Bonney, président du Congrès mondial auxiliaire, a présenté les scientistes chrétiens de la façon suivante : 

« Lorsque la science devient chrétienne, il est alors certain que le monde avance vers l’aube du millénaire. Au cours de ces dernières années, il n’y a pas eu manifestation plus frappante de l’intervention de la divine Providence dans les affaires humaines que l’augmentation continue du nombre de gens qu’on appelle les scientistes chrétiens. Ils furent appelés à affirmer l’harmonie réelle qui existe entre la religion et la science et à raviver la foi de nombreuses personnes dans les vérités des Saintes Ecritures. L’idée généralement admise qu’un miracle s’opère en violation d’une loi est idiote et fausse. Ainsi que l’enseigne la Science Chrétienne, tous les miracles décrits dans la Bible étaient en parfaite conformité avec les lois établies par le divin Créateur. Vous avez pour mission de restaurer une foi vivante dans la prière fervente du juste qui est d’une grande efficace, et d’enseigner partout la suprématie des forces spirituelles face auxquelles d’autres forces s’avèrent faibles et inefficaces. Les catholiques et les protestants peuvent remercier Dieu de cette énergie et de cette vitalité nouvelles apportées au monde, et en particulier à la chrétienté, par vous et par tous ceux que vous représentez. » (John Henry Barrows, The World’s Parliament of Religions, tome II, p. 1419. Note: Son introduction fut probablement modifiée pour les besoins de sa publication.)

Pourquoi les idées de la fille d’un fermier du New Hampshire furent-elles mises en avant lors du Parlement de 1893 ? Et surtout, les idées d’une femme ! Après tout, les femmes n’avaient même pas le droit de voter. Les femmes ne montaient pas non plus en chaire dans les églises, et on s’attendait encore moins à ce qu’elles dirigent une nouvelle religion en plein essor. Pourtant, Mary Baker Eddy, née en 1821, veuve, divorcée puis à nouveau veuve, est sortie de la quasi pauvreté et de l’obscurité pour devenir célèbre dans une grande partie du monde, en raison de sa découverte révolutionnaire : il était possible d’acquérir une nouvelle sorte de liberté, même après l’affranchissement des esclaves qui commença avec la Proclamation d’émancipation de 1863. Cette liberté était spirituelle. Une liberté pour tous. Une délivrance du péché, de la maladie et même de la mort. Voici un extrait du livre sur le Parlement de 1893, dans lequel on trouve cette citation de Mary Baker Eddy :

« A cette époque révolutionnaire, la voix de Dieu en faveur de l’esclave africain résonnait encore dans notre pays lorsque cette nouvelle croisade fit retentir la note tonique de la liberté universelle, demandant une reconnaissance plus complète des droits de l’homme en tant que Fils de Dieu, exigeant que les chaînes du péché, de la maladie et de la mort fussent enlevées de l’entendement et du corps humains, et que sa liberté fût gagnée, non par la guerre entre les hommes, non par la baïonnette et le sang, mais grâce à la Science divine. » (The World’s Parliament of Religions, tome II, p. 1419. Note : Le texte que Mary Baker Eddy prépara pour le livre sur le Parlement était une compilation de citations tirées de l’édition de son livre, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, en cours à l’époque, qu’elle révisa.)

Il était possible d’acquérir une nouvelle sorte de liberté, une liberté spirituelle.

Et comment Mary Baker Eddy parvint-elle à cette Science divine ? En un mot, grâce à la Bible. Comme elle l’écrivit plus tard : « ... Poussée à la dernière extrémité, je me tournai vers la Bible, et c’est alors que je découvris la Science Chrétienne... » (« Des souvenirs », 3 août 1907, A10242, Bibliothèque Mary Baker Eddy). Son amour de la Bible remontait à son enfance. Non pas la Bible telle que son père sévère et calviniste la voyait, assombrie par la vision de l’homme né pour être un pécheur. Non, la Bible que Mary aimait était celle que sa mère lui avait appris à chérir, pleine de lumière, d’espoir et de promesse.

C’est à cette Bible que Mary s’accrocha lorsque son premier mari mourut de la fièvre jaune, au bout de seulement six mois de mariage, qu’elle se retrouva seule, enceinte de ce qui sera son unique enfant, Georgie. Deux ans plus tard, elle déversa son amour pour les Ecritures (et pour Dieu) dans un poème qui s’intitulait simplement « La Bible ». En voici quelques vers :

Oracle de merveille à l’image de Dieu,
Cadre de Son plan magnifique,
Carte et compas du voyageur,
En sécurité, sous tes ordres.
(Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy, Une vie consacrée à la guérison spirituelle, p. 26)

La même année, 1846, les lueurs d’une nouvelle réalité, qu’elle saisit pour la première fois, l’incitèrent à se lancer dans une quête continuelle pour « rapporter tous les effets physiques à une cause mentale » (Mary Baker Eddy, Rétrospection et Introspection, p. 24). Elle poursuivit ses recherches au cours des deux décennies qui suivirent. Dans le même temps, on la sépara de son fils, elle découvrit l’infidélité de son deuxième mari, vécut dans la pauvreté tout en étant quasiment invalide. De nouveau, ce fut la Bible, surtout les Psaumes, qui constamment lui donna la force de continuer, ainsi qu’une confiance toute simple dans l’amour que Dieu lui portait. Elle expérimenta également diverses formes de médecine alternative, et étudia même avec un mesmériste plein de bonnes intentions, mais rien de tout cela ne lui procura de soulagement durable. 

Ce fut sa « guérison immédiate », en 1866, des suites d’une chute dans les rues verglacées de Lynn, dans le Massachusetts, qui la catapultèrent vers un concept totalement nouveau de la compréhension spirituelle. Ainsi qu’elle l’écrivit dans son autobiographie, ce fut la « chute de la pomme qui m’amena à découvrir comment être bien portante moi-même, et comment rendre les autres bien portants » (ibid.). 

Elle était incapable d’expliquer sa guérison au médecin qui avait pris soin d’elle, si ce n’est qu’elle venait de l’Esprit. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle était en train de lire le récit des guérisons de Jésus dans les Evangiles, lorsque les paroles du Maître (Jean 14:6) emplirent sa conscience : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Repris de l’article de Lilian Whiting paru dans le Christian Science Journal d’août 1885) Elle eut soudain la conviction inébranlable que sa vie était en Dieu, que Dieu « était » sa vie. Et c’est ainsi qu’elle fut guérie.  

Elle ne comprenait pas encore comment ni pourquoi elle avait été guérie, mais elle savait intuitivement qu’elle trouverait la réponse dans les Ecritures. Alors, elle se lança dans une recherche intense et solitaire. Voici ce qu’elle écrivit plus tard à ce sujet : « Pendant les trois années qui suivirent ma découverte, j’ai cherché la solution de ce problème de la guérison-Entendement, sondant les Écritures et ne lisant guère autre chose, me tenant éloignée du monde, et consacrant mon temps et mes énergies à découvrir une règle positive. » (Science et Santé, p. 109) Et c’est bien ce qu’elle trouva, une « règle positive », une Science qui expliquait les guérisons du Maître décrites dans la Bible, et la sienne. 

Et où chercha-t-elle précisément dans la Bible ? Elle commença par le commencement, par la Genèse, chapitre un. Elle remplit de notes des centaines de pages, toutes disponibles à la Bibliothèque Mary Baker Eddy, au siège de l’Eglise du Christ, Scientiste, à Boston. 

Elle découvrit que le premier chapitre était complètement différent des chapitres suivants, par sa vision de Dieu, de l’homme et de l’univers. Les experts font remarquer que Dieu est appelé Elohim dans le premier chapitre, et non Yahveh, ou Jéhovah, nom employé pour désigner Dieu à de nombreux endroits, dans le reste de la Genèse et dans la Bible hébraïque. 

Et dans ce premier chapitre de la Genèse, elle constata que la création de Dieu est entièrement bonne ! « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. » (verset 31) Donc l’homme, « l’homme et la femme », créé à l’ « image » et à la « ressemblance » de Dieu, ayant la domination « ... sur toute la terre » (versets 26, 27), est entièrement bon et profondément aimé de son créateur ! Elle acquit là une toute nouvelle vision de Dieu, et de Sa création, comme étant bons à 100 %. Comme étant purs, lumineux et spirituels. Elle se dit que ce fut sans doute la création bonne et pure que Christ Jésus voyait lorsqu’il guérissait instantanément les gens de toutes sortes de péchés et de maladies.

C’est bien ce qu’elle trouva, une « règle positive », une Science qui expliquait les guérisons du Maître décrites dans la Bible, et la sienne.

Grâce à cette simple prise de conscience, Mary Baker Eddy vit les Ecritures à travers une nouvelle lentille spirituelle, et il lui fut révélé une vision totalement nouvelle des fils et des filles de Dieu, et de leur potentiel. Une vision entièrement nouvelle de la création, qui est spirituelle, pure et parfaite, bonne, à la ressemblance de Dieu, tendrement chérie de Dieu, maintenant et pour toujours. Et elle découvrit que cette bonté irréversible a pour base une loi divine, une Science, capable de démonstrations scientifiques exactement de la façon dont Jésus démontra la vérité réelle concernant Dieu, l’homme et la création. Il guérit les maux les plus rebelles dont puisse souffrir l’humanité : la paralysie, la lèpre, la cécité, la surdité, la folie, l’immoralité. Et il démontra scientifiquement sa « domination » sur les soi-disant forces de la matière, en donnant à manger à des milliers de personnes au moyen de quelques pains et de quelques poissons, en transcendant le temps et l’espace quand il marcha sur les flots ou calma instantanément la tempête.

Par conséquent, ce dont Mary Baker Eddy prit conscience se résume à ceci : L’homme (c’est-à-dire tous les hommes, les femmes et les enfants) ainsi que l’univers sont par essence spirituels, ce sont des concepts mentaux. Ce sont les émanations de Dieu, l’Esprit pur, l’Amour pur. Ils ne sont pas matériels. Mary Baker Eddy l’exprima ainsi dans son texte paru dans le livre sur le Parlement : « La Science Chrétienne explique toute cause et tout effet comme étant mentaux et non physiques. » (The World’s Parliament of Religions, tome II, p. 1422 ; version adaptée de Science et Santé) Et si l’Esprit est la seule réalité, alors ce que les sens matériels voient comme étant la matière ne constitue pas la réalité de la vie qu’elle paraît être.  

En outre, puisque l’expérience que nous vivons est essentiellement mentale, elle peut être changée si nous entretenons des pensées ou des croyances différentes. C’est ainsi que Jésus transformait la vie des gens. Il refusait de voir ou d’accepter comme vrai un ensemble matériel de circonstances sans espoir. Il est évident qu’il ne voyait que la création pure et parfaite de Dieu. Et cette vision entraînait un changement visible dans l’expérience humaine, un changement que nous appelons généralement une guérison. Voici ce que le livre, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, que Mary Baker Eddy écrivit pour expliquer la Science Chrétienne, dit à ce sujet : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (p. 476) 

Ce livre, comme son titre l’indique, est une « clef » qui « déverrouille » la Bible, en expliquant les lois de la Science divine dans la Bible. Et n’importe qui, quelle que soit sa religion ou son éducation, peut se servir de ces lois de Dieu pour guérir comme Jésus et en faire bénéficier le monde qui l’entoure. 

« Je ne suis pas Jésus, et cela fait deux mille ans qu’il n’est plus là », pourrait-on m’objecter. Or, ce que Mary Baker Eddy fait ressortir à maintes reprises dans Science et Santé, c’est que le « Principe », y compris les lois de l’Amour divin qui soutenaient le travail de Jésus, est toujours bien là. Vous et moi pouvons y faire appel et le démontrer maintenant même !

Dans le texte inclus dans le livre du Parlement, elle donna cette assurance : « En 1893, cela fait plus d’un quart de siècle que ces règles furent soumises à l’épreuve pratique la plus complète ; et partout où elles furent appliquées consciencieusement dans des circonstances où la démonstration était humainement possible, elles montrèrent que la Vérité n’avait rien perdu de son efficacité divine et curative, bien que des siècles se fussent écoulés depuis que Jésus mit ces règles en pratique sur les collines de la Judée et dans les vallées de la Galilée. » (The World’s Parliament of Religions, tome II, p. 1420 ; version adaptée de Science et Santé)

Et c’est la raison pour laquelle nous sommes là aujourd’hui. Les scientistes chrétiens croient de tout leur cœur que les lois divines de la guérison, de la bonté de Dieu et de Sa création, sont tout autant à notre portée et applicables aujourd’hui qu’elles l’étaient il y a 122 ans, lors du premier Parlement. La règle de la guérison que Jésus prouva s’applique encore à l’ « humanité universelle » (Science et Santé, p. 328). Et il en sera toujours ainsi.

Vous et moi pouvons encore voir « dans la Science l’homme parfait ». Et il nous est possible de voir « dans la Science » l’univers parfait décrit dans le premier chapitre de la Genèse où tout était « très bon ». Et obtenir des guérisons ! 

Depuis presqu’un siècle maintenant, voir « dans la Science l’homme parfait » s’avère un grand bienfait pour ma famille et moi. Mon père entendit parler pour la première fois de la Science Chrétienne dans le Kentucky, alors qu’il n’était qu’un enfant. Pendant deux ans, ses parents l’amenèrent à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, parce qu’une dame qui habitait dans leur rue avait été guérie de la tuberculose, au dernier stade de la maladie, en étudiant cette Science. Toutefois, d’autres préoccupations surgirent et ils cessèrent d’aller à l’église. Puis, quand il eut dix-neuf ans, ses parents moururent tous les deux, et il fut entraîné vers le fond comme dans une spirale : des décisions peu sages, l’alcoolisme et de multiples interventions chirurgicales pour une maladie des intestins. Au bout d’une décennie de tourments, les médecins finirent par lui dire qu’il n’avait plus que quelques mois à vivre. A ce moment-là, il décida d’en finir. 

Alors qu’il se tenait sur le bord d’une falaise surplombant la rivière de l’Arkansas, prêt à se jeter dans le vide, mon père se rappela soudainement la Science Chrétienne et ce que sa monitrice lui avait dit à l’école du dimanche : « Il ne t’arrivera jamais rien, aussi terrible que cela soit, où la Science Chrétienne ne puisse t’aider et te guérir ! » Fort de cette pensée, il remonta dans sa voiture et repartit dans le Kentucky, à la recherche de cette monitrice. Celle-ci était devenue praticienne de la Science Chrétienne entretemps. Alors, il frappa à sa porte, lui raconta toute son histoire et demanda : « Pensez-vous que la Science Chrétienne puisse me guérir ? » 

Elle le regarda avec beaucoup de compassion et lui dit : « Mon enfant, tu es déjà guéri ! » Et c’était vrai ! Dès ce moment-là, il cessa de boire, de fumer et de souffrir. A la grande surprise de tous ceux qui le connaissaient, il changea du tout au tout. Devenu praticien et professeur de Science Chrétienne, il passa les cinquante années qui suivirent à aider littéralement des milliers de personnes comme lui avait été secouru et guéri. 

Il est évident que cette monitrice d’école du dimanche avait vu dans mon père l’ « homme parfait ». Elle l’aida à découvrir qui il était réellement, le fils de Dieu totalement bon et spirituel, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme nous le dit le premier chapitre de la Genèse. 

C’était un cas où les lois divines de la guérison transformèrent une personne.

C’était un cas où les lois divines de la guérison transformèrent une personne. Mais qu’en est-il de ces énormes problèmes abordés par le Parlement, tels que le changement climatique, les inégalités économiques, la violence dans le monde ? Je vous invite à réfléchir à la manière dont les lois de Dieu, les lois de l’Amour divin, peuvent apporter la guérison et le renouveau à toute l’humanité, à toutes les époques. Non pas simplement pour les scientistes chrétiens, non pas simplement pour les chrétiens, mais pour tous les fils et toutes les filles de Dieu. C’était ce que Mary Baker Eddy souhaitait plus que tout au monde. Elle était bien consciente des maux auxquels l’humanité était confrontée, et nous devrions l’être aussi. Néanmoins, elle savait que cette Science était le seul moyen d’y faire face. 

En 1907, dans les dernières années de sa longue vie, alors qu’elle était probablement la femme la plus célèbre d’Amérique, elle déclara lors d’une interview avec le New York American : « Je sais que ma mission est pour toute la terre, pas seulement pour mes chers scientistes chrétiens si dévoués... Tout mon travail, tous mes efforts, toutes mes prières et toutes mes larmes vont à l’humanité, et ont pour but l’établissement de la paix et le règne de l’amour parmi les êtres humains. » (26 août 1907 ; revu et reproduit en anglais dans le Christian Science Sentinel du 31août 1907)

L’année suivante, elle prit une nouvelle initiative pour tenir cette promesse en fondant The Christian Science Monitor, un quotidien international dont l’objet est « de ne nuire à personne, mais de bénir toute l’humanité ». Le Monitor, lauréat de nombreux prix dont sept Pulitzer, a fêté ses cent ans en 2008. Il a la réputation d’éviter le sensationnalisme et de présenter des reportages honnêtes et équitables. Il paraît à présent sous la forme d’une édition quotidienne en ligne et d’une édition hebdomadaire papier, dont toutes les personnes inscrites au Parlement ont reçu un exemplaire accompagné d’un sac. 

Et qui lit le Monitor ? Voici ce que dit sa fondatrice : « Je désire que chaque scientiste chrétien et autant d’autres qu’il sera possible, s’abonnent et lisent notre quotidien. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 352) Elle espérait évidemment que les gens lisent le Monitor afin de « bénir » l’humanité. De contribuer à la résolution des problèmes du monde grâce à la prière. D’éclairer ses événements sombres d’une lumière provenant d’un Dieu bon et aimant qui est toujours à notre portée pour nous aider, pour nous redonner l’espoir, pour ouvrir la voix permettant de résoudre les problèmes les plus inextricables. De révéler l’homme parfait et la femme parfaite en chacun de nous. 

Le pouvoir de la prière est sans limites. Alors joignons nos forces pour nous attaquer aux trois problèmes au sujet duquel le Parlement nous a demandé de prier ensemble : le changement climatique, les inégalités de revenus et la violence dans le monde !

Note : Cette causerie fut suivie d’une conversation animée et inspirée entre l’auditoire et un panel qui comprenait un animateur, Scott Hansen, de Salt Lake City et Marie Longpré-Adams, praticienne de la Science Chrétienne de Las Vegas, en plus de Mary Trammell.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.