Quand on étudie la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy, la Fondatrice de la Science Chrétienne, on apprend que Dieu est un secours toujours présent. On n’a aucune raison d’avoir peur ni d’avoir un sentiment d’insécurité, car on est toujours en sécurité, guidé et protégé par Dieu, l’Amour divin. On n’est jamais menacé ni en danger. On peut toujours s’appuyer avec confiance sur l’Amour divin.
Je m’inspire de deux psaumes en particulier quand je prie au sujet de la protection. L’un d’entre eux est le psaume 23. On y lit notamment : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. » (verset 4) Le second est le psaume 91. Le psalmiste nous réconforte par ces paroles : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. » (verset 1) Et plus loin, il y a cette promesse : « [Dieu] te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. » (verset 4) Comprenant qu’en Dieu, le Tout-en-tout, le mal n’est pas réel et ne peut donc avoir la moindre expression, on ne craint « ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour » (verset 5), sachant qu’on n’est jamais touché que par le bien. Cette prise de conscience est notre meilleure protection.
Un jour, je me suis rendu dans une ville d’un Etat voisin. Cette ville a la réputation d’être un endroit hostile et violent. Certains habitants semblent avoir l’habitude de tromper leur prochain, de le voler, de profiter de lui au mépris de la loi. Fort de ce que j’ai vécu durant ce voyage, je peux témoigner du fait que la certitude de la totalité de l’Amour divin permet de suivre l’exemple de Christ Jésus, de faire confiance à Dieu sans réserve, et de connaître la protection, la sécurité, le salut et la guérison, où que l’on soit.
Dans le parking où j’avais garé ma voiture, une personne m’a signalé un problème mécanique. Il a vu à ma plaque d’immatriculation que je venais d’un autre Etat. Au lieu de profiter de moi, il m’a averti du danger, ajoutant qu’il ne serait pas prudent de rouler de nuit pour rentrer chez moi, à 500 km de là. J’étais reconnaissant de cette marque d’honnêteté, voyant là le signe de la protection divine.
Comme c’était le week-end, j’ai pensé qu’il serait très difficile de trouver un magasin de pièces détachées ouvert, ainsi qu’un mécanicien disponible à cette heure tardive pour remplacer la pièce endommagée. Mais aussitôt une autre personne s’est approchée et m’a indiqué un garage où l’on pourrait réparer ma voiture. En très peu de temps, j’ai ainsi par deux fois eu la preuve que Dieu prenait soin de Ses enfants.
J’ai roulé prudemment jusqu’au garage et là, un mécanicien m’a dit qu’il n’avait pas la pièce en stock, mais qu’il pouvait m’aider malgré tout car il savait comment fabriquer ce genre de pièce et il était outillé pour cela.
Tandis que j’attendais, je me suis dirigé vers une station d’essence, de l’autre côté de la rue, pour demander comment rejoindre facilement l’autoroute qui me ramènerait chez moi. Je me suis approché d’un chauffeur de taxi qui semblait très affligé. A peine l’avais-je salué qu’il s’est mis à me raconter qu’on venait de le voler, un pâté de maisons plus loin, et que des malfrats dévalisaient toutes les voitures dans ce quartier et ce pratiquement tous les jours.
Je n’ai fait aucun commentaire. Je lui ai juste demandé le renseignement dont j’avais besoin. Il a alors voulu savoir où était ma voiture. Je lui ai montré de la main où elle était garée un peu plus loin, de l’autre côté de la rue. Il a hoché la tête en signe de désapprobation, d’autant plus qu’il y avait d’autres personnes dans la voiture (qui voyageaient avec moi) et que les portières étaient ouvertes. A ses yeux, les passagers et la voiture étaient une proie facile.
A ce moment-là, je me suis rendu compte que j’étais tellement imprégné de la certitude de la protection infaillible de l’Amour divin, que toutes les mises en garde du chauffeur de taxi n’avaient pour moi aucun sens. J’étais sûr que toutes les personnes présentes dans le quartier n’avaient d’autre but que de m’éclairer et de m’aider à sortir de l’embarras, et que nous étions tous protégés et guidés par Dieu, le seul Entendement, dont nous étions les enfants. En tant qu’enfants de Dieu, nous reflétions tous cet Entendement, et participions de la même nature, celle de l’Amour divin. Il était donc impossible qu’un enfant de Dieu puisse nuire à un autre.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « Gardez la porte de la pensée. » (p. 392) C’est ce que j’ai fait, en voyant tous les hommes et toutes les femmes parfaits, honnêtes et incapables d’accomplir la moindre mauvaise action, car nous sommes tous le reflet de Dieu. Pour de nombreux habitants, cet endroit était dangereux et hostile, mais je voyais qu’il était en vérité peuplé d’enfants de Dieu, tous en sécurité et protégés par Dieu. Je voyais l’homme uniquement tel qu’il est décrit dans le premier chapitre de la Genèse (voir versets 26, 27), créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, pur, parfait, sain et droit. J’attribue mon calme d’alors à ma confiance dans le fait que Dieu ne cessait de nous protéger et de prendre soin de nous.
Je suis retourné vers ma voiture, et le mécanicien n’a pas tardé à revenir. Il était très heureux d’avoir pu fabriquer la pièce et résoudre le problème.
Le trajet du retour a été harmonieux. Deux semaines plus tard, un mécanicien m’a dit que la pièce avait été tellement bien fabriquée que je n’avais aucun intérêt à la remplacer par une neuve. J’ai vu là une preuve supplémentaire de l’intelligence et de la précision de l’Entendement, ainsi que de la protection et de la tendre vigilance de l’Amour divin.
Cet épisode de ma vie m’a fait mieux comprendre que les enfants de Dieu ne sont jamais impuissants, sans protection ni en danger. Cette pensée, ainsi que la gratitude que j’ai éprouvée envers la personne qui m’a signalé le problème mécanique de ma voiture, comme envers le mécanicien qui m’a aidé spontanément avec les moyens du bord, tout cela m’a donné la confiance nécessaire pour ne pas avoir peur et demeurer ferme dans la certitude que Dieu nous protégeait et nous guidait tous.
Dans cet état de conscience, je suis toujours rassuré et en sécurité, sachant que « Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien » (Esaïe 12:2). Cette promesse biblique s’adresse à chacun de nous !