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« Pais mes brebis » : Consolider notre engagement à l’égard de la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2015

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de février 2015


 « Pais mes brebis. » Valerie Unger a beaucoup réfléchi à cette exhortation de Christ Jésus, et elle y voit une ligne à suivre tout à fait adaptée à son travail. En tant que manager des Activités des églises filiales et des salles de lecture, à La Première Eglise du Christ, Scientiste, Boston, U.S.A., elle a constaté que c’est une lumière qui les guide, ses collègues et elle, dans le soutien qu’ils apportent aux églises filiales et aux sociétés, et dans la consolidation du fondement de la guérison-Christ.

C’est pourquoi, en septembre 2014, lorsque le Conseil des directeurs de L’Eglise Mère a invité les membres des églises filiales et des sociétés à réfléchir et à prier, à la fois individuellement et collectivement, au sujet de leur mission de guérison, le service Activités des filiales et des salles de lecture a tout naturellement apporté son soutien à ces réunions.

Expliquez-nous ce que fait votre service pour soutenir les réunions d’église qui ont lieu actuellement.

J’aimerais d’abord vous dire que nous sommes très heureux que le Conseil ait demandé à tous les membres de toutes les filiales dans le monde de s’attacher particulièrement, cette année, dans un esprit de prière, à la mission de guérison de l’Eglise. Je sens déjà le pouvoir de cette mobilisation des membres, et nous en ressentons les effets dans ce service. Les pensées sont en train d’évoluer…

Mon collègue, Daniel Carr, et moi-même avons des milliers d’échanges avec les filiales durant l’année, par téléphone et par e-mail. Nous sentons que les membres d’église ont le désir sincère de s’engager plus pleinement dans cette mission de guérison. En tant que membres d’église, nous avons tant à cœur de faire fonctionner tous les postes de la filiale, et d’entretenir l’édifice et le terrain qui l’entoure – tondre la pelouse, par exemple – qu’il est parfois facile de perdre de vue ce pourquoi nous sommes là.

Au cours de nos conversations téléphoniques, nous parlons de la guérison spirituelle, cet élément tout à fait essentiel, qui est au cœur de ce que nous sommes et de notre raison d’être. Souvent, à la fin de ces conversations, des membres demandent : « Est-ce qu’il vous arrive d’aller à la rencontre des filiales pour aborder ce sujet avec elles ? » Nous pouvons désormais répondre « Oui ! » Soutenant l’invitation à se réunir que le Conseil a faite aux membres, nous nous rendons disponibles pour contribuer à animer ces réunions. Bien sûr, les filiales sont invitées à se réunir avec ou sans un animateur de L’Eglise Mère, mais lorsqu’une filiale nous invite, nous espérons apporter un éclairage à ces conversations qui soit un réel soutien. Daniel et moi réfléchissons et prions à ce sujet depuis un certain nombre d’années, et notre expérience apporte une perspective globale qui, nous l’espérons, constitue un complément utile à ces conversations.

Christ Jésus était déterminé dans l’accomplissement de sa mission de guérison et il attendait la même chose de ceux qui le suivaient.

La Bible le rappelle maintes fois, n’est-ce pas ? Dans Matthieu 10, on lit que Jésus ordonne à ses disciples d’aller dans les villes et villages, en leur disant : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » Et il ajoute : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (verset 8)

En tant que membres d’église – et disciples – nous assurons-nous que l’activité de notre église guérit ? Abordons-nous tout ce que nous faisons sous l’angle de la guérison ? Avons-nous toujours le courage de nous demander si nous remplissons ou non cette mission de guérison ?

En fait, ces réunions sont nées de la priorité donnée par le Conseil au fondement de guérison-Christ qui, comme vous le savez, était le thème de l’Assemblée annuelle de l’Eglise en 2014, et en 2015. Durant cette assemblée, le Conseil a parlé de l’importance de la première phrase de la page 136 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Jésus établit son église et maintint sa mission sur un fondement spirituel de guérison-Christ. »

Le service Activités des églises filiales réfléchit à cet énoncé tous les jours. Nous réfléchissons et prions pour mieux comprendre ce que signifie pour un groupe de gens le fait de se réunir et de s’engager à guérir en tant qu’église. Qu’est-ce que cela demande de notre part ? A quoi ressemble une mission de guérison dans le monde actuel ? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles, nous l’espérons, les membres réfléchissent lors de leurs réunions.

Ces réunions ont-elles lieu dans le monde entier ?

Absolument ! L’an dernier, Daniel et moi avons animé des réunions dans plus de quatre-vingts églises aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, mais nous envisageons d’étendre cette activité à d’autres pays du monde en 2016. D’ailleurs, nous travaillons avec plusieurs praticiens de la Science Chrétienne dans le champ afin qu’ils participent à l’animation de ces réunions d’église.

Mais des membres d’église se sont déjà réunis avec ou sans animateur. Dans une ville, l’une des églises a souhaité que nous animions cette réunion, alors qu’une autre a préféré aller de l’avant et l’organiser elle-même – nous avons trouvé cela très bien !

Avez-vous des conseils à donner aux églises quant au contenu de ces réunions ?

Quelques-uns, mais ce sont juste des suggestions. Nous leur avons envoyé des « idées en germe », dans un e-mail, en septembre 2014. Mais en réalité tout ce qu’il faut au départ, c’est le désir sincère de se réunir en tant qu’église pour discuter de l’engagement à aller de l’avant tous ensemble afin d’accomplir des guérisons.

Il n’est pas nécessaire d’avoir un plan ambitieux qui englobe tout. Mais il est utile de choisir quelques idées précises à mettre en pratique ensemble pour aller de l’avant. Quelque chose de simple, comme le fait pour chaque membre de raconter comment il a connu la Science Chrétienne, c’est déjà un bon début. C’est bien souvent grâce à une guérison particulière qu’une personne ou que toute une famille est venue à la Science Chrétienne. La gratitude éprouvée après ces guérisons, l’amour du Christ guérisseur, nous unit.

Nous avons également mentionné aux membres ce merveilleux article de Florence Boyd paru dans le Christian Science Sentinel et intitulé « Healing the multitudes » [Guérir les foules]. L’auteur y écrit notamment ceci : « Mary Baker Eddy déclara un jour à un élève qu’elle attendait avec impatience le jour où personne n’entrerait dans une église de la Science Chrétienne, si malade ou si affligé soit-il, sans être guéri, et que ce jour ne viendrait que lorsque chaque membre de l’église étudierait et démontrerait la vérité contenue dans la Leçon-sermon, et qu’il viendrait au service avec la conscience ainsi préparée. » (1er juillet 1916)

Cela a déjà trouvé écho auprès d’un grand nombre de filiales. Elles aiment l’idée que leurs membres s’engagent à travailler avec la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) durant toute la semaine, qu’ils démontrent la vérité qu’elle contient, puis viennent au service avec leurs pensées pleines de ces vérités curatives au point que les gens guérissent pendant le service même ! C’est là une façon parmi d’autres dont certains membres ont renforcé leur engagement à l’égard de notre mission de guérison.

Je sais que la première réunion que vous avez animée a eu lieu dans une filiale que vous connaissez bien.

En effet, ma première réunion revêtait pour moi un caractère spécial, car elle a eu lieu dans la première église filiale dont j’ai été membre, à Spokane, dans l’Etat de Washington. J’étais donc bien placée pour connaître l’importance qu’avaient eue leurs pensées de guérison sur mon propre parcours. A l’époque, je cherchais la Vérité ; j’étudiais les religions orientales quand j’ai connu la Science Chrétienne grâce à l’un de leurs membres.

Je leur ai dit que ce membre avait fait quatre choses. D’abord, il m’a vraiment écoutée. Mon cheminement spirituel l’intéressait sincèrement. Ensuite, il m’a donné un Science et Santé. Dès que j’en ai commencé la lecture, j’ai su que ce livre disait vrai. Et puis, il accomplissait des guérisons. Je l’ai vu se guérir d’une grave brûlure au bras. Cela m’a paru si spectaculaire que je ne l’ai pas lâché avant qu’il ne m’ait expliqué comment il avait fait. Enfin, ce membre m’a invitée à venir à l’église, à une réunion de témoignage du mercredi soir, et j’étais impatiente d’entendre d’autres personnes raconter comment elles mettaient la Science Chrétienne en pratique pour se guérir et guérir ceux qui le leur demandaient.

En général, comment vous préparez-vous métaphysiquement pour ces réunions d’église ?

Nous commençons souvent nos réunions par le poème de Mary Baker Eddy, « Pais mes brebis ». Ce poème nous incite à avoir une pratique davantage tournée vers le public, et il montre également à l’ensemble des membres comment élargir leur ministère de guérison public. « Montre-moi comment, Berger… / Comment récolter, semer, / Nourrir tes brebis. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 397) Cela me fait toujours penser à Jésus et à son dernier repas matinal en compagnie de ses disciples, sur le rivage de la mer de Tibériade. Il demanda à Pierre si celui-ci l’aimait. Il le lui demanda à trois reprises, et chaque fois, Pierre répondit : « Oui, je t’aime ! Tu sais que je t’aime. » Et Jésus disait : « Pais mes brebis. » (voir Jean 21:15-17) Alors quand je pense aujourd’hui à la qualité de disciple, je me dis : « Aimons-nous assez ? Sommes-nous des disciples ? Aimons-nous Dieu ? Aimons-nous notre prochain comme nous-mêmes ? Aimons-nous Jésus ? Aimons-nous notre Leader, Mary Baker Eddy ? Nourrissons-nous les brebis ? Nos églises nourrissent-elles les brebis ? »

Lors de sa visite au Royaume-Uni, Daniel a approfondi ces idées avec les membres d’une filiale, et quand il est allé à leur service du dimanche, le lendemain, il a constaté que c’était un service extrêmement dynamique. Le Premier Lecteur est venu lui dire : « Vous avez vu les visiteurs que nous avons eus ! » Il était émerveillé. C’était l’illustration immédiate du pouvoir qu’a la pensée de changer la vie de l’église.

C’est aussi une bonne illustration de l’évolution des pensées dont vous parliez tout à l’heure.

C’est vrai. Vous vous rappelez que le Conseil des directeurs nous avait demandé de lire le sermon de dédicace de Mary Baker Eddy, « “Choisissez” » (voir La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 3-6) en préparation des Assemblées annuelles 2014 et 2015. Avant de nous rendre à une réunion d’église, nous demandons aux membres de poursuivre leur étude de ce sermon, de pair avec la première phrase de la page 136 de Science et Santé. L’étude conjointe de ces deux passages me fait beaucoup réfléchir sur la qualité de disciple. Que choisissons-nous ? En tant qu’individus, choisissons-nous de regarder les émissions de télévision, ou bien de prier au sujet d’Ebola ou de tel autre mal qui accable la planète ? En tant que membres d’église, nous pouvons également nous demander : « Choisissons-nous de consacrer nos ressources (nos pensées et nos fonds) à l’entretien de notre édifice, ou choisissons-nous de les utiliser pour résoudre les problèmes de notre ville ? » Je ne veux pas dire par là qu’un choix exclut forcément l’autre, mais cela peut arriver.

Et prions-nous pour la guérison de ceux qui, parmi nous, sont peut-être aux prises avec des difficultés ? Nous pouvons bien parler de résoudre les problèmes de la ville et du monde, mais démontrons-nous l’unité et l’amour du Christ dans notre propre famille et dans nos églises ?

Je suis contente que vous mentionniez ce point. Cela me fait penser à cette déclaration de Mary Baker Eddy : « … vous devez aimer tout particulièrement vos frères. Vous devez les rencontrer, les réconforter dans leurs tâches, leur indiquer la voie de l’amour et leur montrer cette voie en les aimant les premiers, en attendant avec patience qu’ils fassent ce grand pas pour vous rejoindre, vous aimant les uns les autres et marchant côte à côte. » Et elle ajoute : « C’est là ce que doit voir le monde avant que nous puissions le convaincre des vérités de la Science Chrétienne. » (Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle, p. 165) Vous avez donc raison de poser la question. Nous aimons-nous et nous entraidons-nous ?

Il me semble que c’est ce que votre travail vous amène à faire à grande échelle : rencontrer les membres, encourager les filiales dans leur travail et « leur indiquer la voie de l’amour ». J’aime beaucoup la façon dont Mary Baker Eddy formule cela ! Parfois, les membres font face à des difficultés qui voudraient les arrêter ou les freiner dans leurs efforts pour donner la priorité à la guérison.

Entre autres choses, nous apportons à ce travail une perspective mondiale. Par exemple, nous nous rendons compte que les difficultés auxquelles fait face l’église de Walla Walla, dans l’Etat de Washington, U.S.A. ne sont pas si différentes de celles que connaissent les églises de Berlin, en Allemagne. On peut faire un diagnostic ou considérer plutôt ces problèmes comme des impostures impersonnelles au sujet de l’idée spirituelle de l’Eglise.

Il me paraît intéressant de noter que, selon une définition, le mot « diagnostic » est « l’identification d’un mal ou d’un problème par l’examen de ses symptômes ». Alors voulons-nous nous attacher à l’examen des symptômes – désunion, diminution du nombre de membres, manque d’argent, apathie, etc. ? Ou allons-nous plutôt mettre en lumière la vraie nature de l’Eglise spirituelle qui guérit ? Quelle est l’approche qui guérit et nous fait progresser ? Quelle est l’approche qui nous unifie, nous fortifie et fait du bien aux autres ?

Il est si important d’avoir conscience que les arguments qui nous viennent et voudraient résister au Christ guérisseur, la Vérité, ne sont rien de plus que des diagnostics humains !

Exactement. Si nous pensons que nous ne progressons pas parce que la société est devenue trop athée, et que personne n’a plus envie d’aller à l’église, nous faisons un diagnostic. Si nous en restons là, rien ne va plus, car cela justifie le découragement et l’inaction. Or, les progrès reposent sur l’action. Pas ce genre d’actions qui nous tiennent sans cesse affairés, mais celles qui guérissent ; l’action mentale profonde, inspirée, basée sur la prière, qui aborde les problèmes d’une communauté et les guérit, qui identifie les obstacles à nos progrès et les élimine mentalement.

D’autre part, il y a quelque chose d’unique à travailler pour l’église. Cela demande une démonstration collective, le désir de travailler ensemble et de prouver concrètement que les enfants de Dieu sont un en Christ. Ce n’est pas toujours facile, mais quelle joie quand nous sommes prêts à accomplir cette tâche ! Aujourd’hui, nous avons plus que jamais besoin les uns des autres. Le monde a aussi besoin de nous. Il a besoin de voir et de sentir le pouvoir de l’amour.

J’aime travailler avec cette idée : l’Eglise émane de Dieu, c’est une idée spirituelle. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé : « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (p. 463) Alors toute imposture au sujet de laquelle l’église prie, que ce soit en son sein ou à l’extérieur, est nuisible à l’idée spirituelle de l’Eglise. Quand on prie à partir de la vérité concernant la nature de l’Eglise, et que l’on prend clairement conscience de ce qu’elle est et de ce qu’elle n’est pas, cette imposture ne peut demeurer.

Il est utile de se rappeler que nous traitons ces problèmes uniquement dans le royaume mental, dans la pensée, et qu’on ne peut les résoudre nulle part ailleurs. 

Exactement. Je dois mentionner l’une des impostures que nous constatons : 45 % de nos églises n’ont pas de praticiens inscrits dans le Christian Science Journal parmi leurs membres. Certains peuvent considérer que cela n’est pas particulièrement problématique, pourtant un praticien n’est-il pas la preuve véritable de l’engagement collectif de l’église à l’égard de la guérison spirituelle ?

Je ne peux m’empêcher de me demander ce que Mary Baker Eddy en aurait pensé, elle qui a écrit dans le Manuel de L’Eglise Mère que l’une des conditions pour organiser une église, c’est d’avoir au moins un praticien inscrit dans le Journal (voir p. 73). C’est un des défis à relever dont nous pouvons parler dans ces ateliers pour les églises. S’il n’y a plus de praticien de la Science Chrétienne dans votre église, comment allez-vous y remédier ?

On pourrait dire que chaque membre d’église est un praticien de la Science Chrétienne, que son nom soit inscrit ou non dans le répertoire du Journal et du Héraut.

Et il devrait en être ainsi. Le fait d’avoir un praticien dans l’église ne signifie certainement pas que le reste des membres n’accomplissent pas de guérisons ou n’acceptent pas de cas. Les membres nous disent parfois : « Selon le Manuel, il faut avoir un praticien inscrit dans le Journal seulement pour se faire connaître comme nouvelle église. » Ce à quoi nous répondons : « Mais nos églises ne sont-elles pas nouvelles tous les jours ? »

Je pense que les exigences auxquelles une église doit satisfaire pour avoir son annonce dans le Journal, sont les conditions minimum pour assurer sa prospérité : seize scientistes chrétiens loyaux, dont quatre sont membres de L’Eglise Mère, et au moins un praticien actif dont le nom est publié dans le répertoire du Christian Science Journal (Manuel de L’Eglise Mère, p. 72).

Je crois que ces réunions d’église, ainsi que les tables rondes consacrées à la pratique de la Science Chrétienne qui ont eu lieu cette année dans le champ, traitaient de cette disposition statutaire du Manuel concernant la nécessité pour les filiales d’avoir au moins un praticien.

En effet ! Et nos réunions d’église ont travaillé en étroite collaboration avec les tables rondes consacrées à la pratique. Ces tables rondes ont contribué à briser toute résistance ou tout frein à nos progrès dans notre pratique individuelle de la guérison. Les réunions pour les églises nous permettent de porter un regard neuf sur l’attente de Mary Baker Eddy, pour qui la raison d’être d’une filiale est d’abord de communiquer la vérité et l’amour qui guérissent, et ce non seulement au bénéfice de l’église, mais également de ceux qui, dans la ville, y sont réceptifs.

Je suppose que l’un des sujets de discussion concerne la frilosité à accepter des cas.

Oui, et les tables rondes consacrées à la pratique y ont apporté des réponses. Alors que je participais à l’une de ces tables rondes et que j’écoutais des membres parler des obstacles les empêchant d’avoir une pratique publique, il m’est clairement venu à l’esprit que ce qui nous est demandé, c’est d’accepter de prendre des cas. Donner notre assentiment, c’est comme dire à Dieu : « Je Te fais confiance dans ma pratique, car je sais que tout ce qui viendra à moi sera dirigé par Toi, et j’aurai tout ce dont j’ai besoin pour être utile. »

Le soir même, j’ai reçu un SMS de ma nièce qui me demandait de prier pour son bébé de trois mois, qui pleurait et semblait avoir mal quelque part. Ma nièce n’est pas scientiste chrétienne, mais elle sait que je le suis. Elle m’écrivait : « Je ne sais pas quoi faire. » Je lui ai aussitôt répondu que j’allais prier pour le bébé, ajoutant : « Emmène-le juste dans une pièce calme et chante-lui doucement quelque chose en le berçant. » Je lui ai demandé de me donner des nouvelles dans dix minutes pour me dire comment il allait. Je savais que je pouvais m’attendre à une guérison rapide.

Je me suis donc mise à prier. Me tournant vers Dieu de tout mon cœur, j’ai dit : « Ok ! Père-Mère, j’accepte ce cas, et je suis prête à écouter ce que Tu connais au sujet de cet adorable bébé et de sa mère. » Et mes pensées se sont emplies de l’assurance divine que ce bébé était sous l’entière protection de Dieu, et que rien hormis Son amour ne le touchait. J’étais absolument certaine que Dieu accomplissait la guérison, et qu’il fallait seulement rester calme et continuer d’affirmer ce que Dieu connaissait de cet enfant.

J’ai bientôt ressenti une paix absolue, et j’ai senti combien Dieu aimait ce bébé et le protégeait, lui et sa famille, sans que rien ne puisse troubler cette harmonie. Quinze minutes après m’avoir envoyé son premier SMS, ma nièce m’a envoyé une photo du bébé endormi. Tout était rentré dans l’ordre. J’ai été très humblement et très sincèrement reconnaissante d’avoir pu être utile.

Quel bel exemple de guérison rapide, comme nous souhaiterions en accomplir régulièrement !

Cela fait partie de notre qualité de disciple. Mon nom ne figure pas dans le répertoire du Journal actuellement, mais j’ai suivi le cours Primaire de Science Chrétienne et j’ai donc reçu l’enseignement qui m’a préparée à guérir.

Parfois, il faut se poser des questions importantes en toute honnêteté. Croyons-nous vraiment à la totalité de Dieu et à ce que nous lisons dans Science et Santé ? Croyons-nous Mary Baker Eddy quand elle nous dit que la Science Chrétienne est le Consolateur promis ? Si c’est le cas, et que nous sommes également prêts à obéir aux deux grands commandements que Jésus nous a donnés, aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même, alors nous pourrions bien nous demander ensuite : « Comment puis-je aimer davantage ? Quelle est la tâche qui me revient ? Comment puis-je travailler avec mes compagnons scientistes chrétiens pour utiliser cette Science afin de bénir et guérir ? » Je pense que l’une des réponses à ces questions, c’est l’Eglise ! Nous sommes parfois si distraits par les soucis de ce monde, en rapport avec l’église ou non, qu’il nous faut juste nous éveiller aux possibilités présentes !

Cela me rappelle ce que dit Paul dans son épître aux Romains : «  C’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. » (Romains 13:11)

Voilà qui nous amène à un autre point. Lors de ces réunions, nous parlons aussi de la nécessité, en tant que collectivité d’église, de manier le magnétisme animal, car il veut toujours nous pousser à dormir d’une façon ou d’une autre, qu’il s’agisse de nous faire croire que nous ne sommes pas capables de guérir ou que nous ne guérissons plus comme autrefois, de nous diviser, de nous séparer de Dieu, de semer la division entre nous, entre les filiales et L’Eglise Mère. Mais cette division est en réalité une attaque contre le Christ, car la démonstration collective de l’église ne revient-elle pas à démontrer l’unité du Christ, notre filialité collective à Dieu ? C’est pourquoi, si quelque chose tente de vous diviser dans votre filiale, il faut manier le magnétisme animal, et cela produira la guérison.

Quand il répondait à ceux qui voulaient savoir comment se faire inscrire en tant que Société de la Science Chrétienne, le tout premier secrétaire de L’Eglise Mère, William B. Johnson, leur demandait en général trois choses. D’abord, à propos de leur travail de guérison : « Guérissez-vous les malades et réformez-vous les pécheurs ? » Ensuite, il leur demandait s’ils avaient assez de membres pour travailler – question très pratique ! Enfin, il demandait si leurs membres avaient une compréhension suffisante de la Science Chrétienne pour ressentir la nécessité de prier chaque jour afin de manier le magnétisme animal qui voulait empêcher la Science Chrétienne d’être présente dans la ville. En d’autres termes, il leur fallait prier pour détruire toute suggestion de découragement, de doute, de crainte, de désunion, etc., au moyen de leur compréhension de la totalité de Dieu, le bien. (C’est un résumé de ce qu’il écrivit à plusieurs personnes différentes.)

L’une de ses lettres se termine ainsi : « Guérir, guérir, guérir, voilà ce qui est nécessaire, et si les guérisons ne sont pas continuelles, l’organisation d’une église à elle seule ne fera pas grand-chose pour le succès de notre cause. » (William B. Johnson à Olive Weymouth et autres, 25 juillet 1903, registres du secrétaire, Archives administratives de L’Eglise Mère)

Le message est clair !

Oui, et c’est aussi un réveil très utile ! Nous sommes impatients d’apprendre comment nos membres et nos filiales travaillent ensemble dans cette voie lumineuse. Ces réunions d’église ne font que commencer, mais nous entendons déjà parler de progrès immédiats et salutaires de la part de filiales. Nous voulons en entendre davantage ! Alors que les filiales se mettent à travailler avec ces idées, nous les encourageons à nous faire part de leurs progrès et à nous dire comment les membres vont de l’avant ensemble en tant qu’église de praticiens !

Veillons à travailler ensemble à cette fin !


Nous serons heureux d’avoir de vos nouvelles ! N’hésitez pas à nous relater par e-mail comment les membres de votre filiale s’engagent à l’égard de la mission de guérison de l’église. Voici notre adresse: tmcbranch@csps.com. Si votre filiale souhaite en savoir davantage sur ces réunions, ou que L’Eglise Mère leur envoie un animateur, veuillez vous rendre sur notre page web à http://christianscience.com/eglise-de-la-guerison

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