Arthur avait déjà résolu beaucoup de problèmes grâce à la Science Chrétienne. Il savait qu’en ayant confiance en Dieu, son Père-Mère, et en comprenant qu’il était l’enfant de Dieu, il pouvait trouver une solution à tout.
Un jour, Arthur nageait dans la piscine d’un voisin, lorsqu’un copain remarqua qu’il avait de gros boutons sous un pied. Il dit à Arthur qu’il devrait demander à un docteur de les lui enlever avant qu’ils ne se transforment en verrues plantaires. Ce copain poursuivit en expliquant qu’il avait eu ce problème lui aussi, et qu’une opération était le seul remède.
Arthur en parla à son père, et ils décidèrent tous deux qu’Arthur devrait demander de l’aide pour venir à bout de cette difficulté. Alors il s’en alla voir une praticienne de la Science Chrétienne. Même si Arthur avait souvent été traité par la Science Chrétienne, il ne s’était encore jamais rendu dans le bureau d’un praticien. A présent, dans cette pièce au décor plein de gaieté, il regardait autour de lui avec beaucoup d’intérêt. Il répondit volontiers aux questions que lui posait la praticienne concernant sa compréhension de la Science Chrétienne. Il lui relata plusieurs guérisons qu’il avait eues, et il affirma avec assurance que les gros boutons sous son pied pouvaient être guéris par la prière.
La praticienne lui demanda de lire ce passage tiré du livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (p. 463)
Puis ils parlèrent d’enlever convenablement tout ce qui est douloureux ou désagréable grâce aux vérités spirituelles qui corrigent les fausses croyances au sujet de la santé. Arthur voyait bien qu’on avait besoin de la vérité et non d’une opération !
— Quelle est la vérité qui va enlever ces choses désagréables pour lesquelles tu es venu me voir ? lui demanda la praticienne.
Après avoir réfléchi quelques instants, il répondit triomphalement :
— Eh bien, la vérité, c’est que je n’ai pas « un seul élément d’erreur », parce que je suis l’idée spirituelle de Dieu !
La praticienne approuva sa réponse d’un sourire.
— Tu as raison, lui dit-elle. C’est la vérité qui fait le travail. Christ Jésus savait si bien cela qu’il était capable de guérir instantanément tout ce qui nuisait à la santé et au bonheur des hommes. Il voyait toujours l’idée spirituelle de Dieu au lieu d’un mortel malade ou malheureux. Et il a assuré que d’autres personnes pouvaient aussi faire ce travail de guérison.
Ils cherchèrent ensemble dans la Bible cette promesse de Jésus, et Arthur la lut à voix haute : « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père. » (Jean 14:12)
Arthur affirma avec beaucoup de sérieux : « Je crois à cela. » Après avoir conversé encore un moment, la praticienne lui donna un traitement, ce qui est un autre nom pour la prière en Science Chrétienne, puis ils se dirent au revoir.
Quelques semaines plus tard, alors qu’Arthur se jetait sur son lit pour aller se coucher, son père remarqua que le pied d’Arthur ne présentait aucune trace de verrues. Il lui posa la question et Arthur répondit : « Oh elles sont tombées le lendemain de ma visite chez la praticienne. Tu vois, nous savions tous les deux que j’étais une idée spirituelle sans rien de désagréable. C’est tout ce que nous avions besoin de savoir au sujet des verrues. La puissance de Dieu m’a guéri. »
Puis Arthur écrivit cette lettre à la praticienne :
« Chère amie,
« Je suis très content que le jour après que je vous ai vue, je n’avais plus mal au pied. Je suis content de vous avoir parlé. Je pense que cela m’a beaucoup aidé de vous parler. Merci de m’avoir donné de votre temps.
« Bien affectueusement,
« Arthur »
