« Un fondement spirituel de guérison-Christ » : Continuons de bâtir !

 Ce qui suit est un résumé revu et corrigé de l’Assemblée annuelle 2015 de L’Eglise Mère, qui s’est tenue dans l’extension de L’Eglise Mère, le 8 juin dernier et qui a été retransmise en direct sur Internet. Pour voir la retransmission intégrale doublée en français, rendez-vous sur http://christianscience.com/french/member-resources/annual-meeting.

Scott Preller, qui est actuellement président du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne, a présenté les officiers de L’Eglise Mère : Mary Baker Eddy, Pasteur Emérite ; Robin Hoagland, Allison W. « Skip » Phinney, Margaret Rogers et Lyle Young, ses collègues membres du conseil ; Susanne Riedel, Secrétaire ; Lyon Osborn, Trésorier ;  Judy Olson, Première Lectrice ; Norm Bleichman, Deuxième Lecteur et enfin Beverley Beddoes-Mills, professeur de Science Chrétienne, de Sydney, en Nouvelles-Galles du Sud, Australie, qui est la nouvelle Présidente de L’Eglise Mère pour l’année qui vient.

M. Preller a cédé la parole à M^me Beddoes-Mills qui a exprimé sa gratitude pour sa nomination et pour cette reconnaissance du champ australien. Elle a ensuite lu des passages choisis dans la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy : 

Les lectures ont été suivies d’une prière silencieuse, de la Prière du Seigneur dite à voix haute et du chant du cantique 37 dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne.

M. Preller a ensuite souhaité la bienvenue aux nouveaux membres de L’Eglise Mère qui viennent de vingt-neuf pays différents, et a remercié la Présidente sortante, Linda Kohler. Il a aussi exprimé sa gratitude pour les diverses réunions qui se sont tenues dans les champs du monde entier, l’an dernier.

« "UN FONDEMENT SPIRITUEL DE GUÉRISON-CHRIST" : CONTINUONS DE BATIR ! »

Scott Preller : Le thème de l’Assemblée annuelle de l’an dernier, « Un fondement spirituel de guérison-Christ », a revêtu tant d’importance pour nous que nous l’avons choisi à nouveau pour cette année. Il vient de la phrase suivante prise dans Science et Santé de Mary Baker Eddy : « Jésus établit son église et maintint sa mission sur un fondement spirituel de guérison-Christ. » (p. 136)

Allison Phinney : Le thème s’est transformé en question : Est-ce que nous faisons tout ce que nous devons faire pour bâtir sur cette vocation première de l’Eglise ?

Lyle Young : Le conseil ne se contente pas de choisir un thème. Nous sommes constamment à l’écoute de l’Entendement divin et nous ressentons les bienfaits des prières des membres du monde entier. Dans de nombreux champs, nous avons vu se réveiller le désir de prouver que la Science Chrétienne « guérit les malades rapidement et complètement » (Mary Baker Eddy, Manuel de L’Eglise Mère, art. xxx, sect. 7).

Margaret Rogers : Notre Leader était tellement convaincue du fait que si nous priions simplement pour nous-mêmes chaque jour, Dieu nous donnerait « plus de grâce, d’obéissance et d’amour » et qu’en demandant ainsi fidèlement, nous serions « rendu[s] apte[s] à recevoir la réponse à [notre] désir » (Ecrits divers, p. 127). Cette prière quotidienne pour nous-mêmes a le pouvoir de faire de nous des disciples du Christ qui guérissent.

S. P. : Aujourd’hui, l’édifice lui-même est achevé. Mais notre Leader nous a appelés à bâtir avec toujours autant d’énergie sur cette vocation spirituelle de la guérison-Christ.

L. Y. : Il y a un très beau passage écrit par notre Leader dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, qui résume bien tout cela à mes yeux : « Souvenez-vous qu’un temple n’est que la préfiguration de l’idée de Dieu, une demeure éternelle dans les cieux, “qui n’est pas faite de main d’homme”, tandis qu’un homme ou une femme, silencieux et noble, qui guérit la maladie et détruit le péché, construit quelque chose qui atteint les cieux. » (p. 194)

A. P. : Cela me fait penser à « Choisissez », le sermon que Mary Baker Eddy prononça à l’occasion de la consécration de l’Extension en 1906 (voir ibid., p. 3–6). Ce sermon nous pose en fait la question suivante : Alors, maintenant que vous avez bâti cette église, qu’est-ce que vous allez en faire ? Il faut choisir entre un concept matériel de l’existence et la révélation spirituelle. Et vous ne parviendrez à comprendre ce qu’est cette révélation qu’en vous détachant du moi, en trouvant tout en Dieu.

Robin Hoagland : Nous bâtissons l’église pour faire connaître le Consolateur à l’humanité.

Et notre matériel de construction se compose de notre foi, de notre amour détaché du moi, de notre courage, notre gratitude, notre joie.

RAPPORT DU TRÉSORIER

M. Preller a rendu compte des fonds dont l’Eglise dispose (839 millions de dollars américains, dont la plupart sont des fonds d’usage restreint ou bien réservés par le conseil à une utilisation précise), du montant du passif (zéro) et de celui des dépenses de l’année écoulée (84 millions de dollars, ce qui représente une diminution de deux millions de dollars environ par rapport à l’année précédente).

Lyon Osborn, Trésorier, a exprimé sa gratitude pour le soutien financier des membres qui est en augmentation depuis l’année dernière. Il a également expliqué que les dépenses dues à l’entretien des églises et de la plaza autour d’elles sont couvertes par la location et la vente de locaux et de propriétés qui ne sont plus nécessaires, et que les activités de publication de l’Eglise ont atteint un équilibre financier remarquable.

M. Preller a mentionné qu’il y a encore grand besoin de soutenir le Christian Science Monitor. Et M. Young a ajouté que, même si le montant des fonds à disposition paraît élevé, il est toujours aussi important que les membres continuent de soutenir la Société d’édition de la Science Chrétienne et l’Eglise.

RAPPORT DE LA SECRÉTAIRE

Quatre interviews filmées ont été présentées :

• Julie Swannell, qui était incapable de marcher, a été guérie. Voici ce qu’elle nous dit : « J’ai ouvert ma bible et j’ai lu dans Esaïe : "Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant." (52:2) […] Il fallait que je choisisse. Etais-je l’homme décrit dans le premier chapitre de la Genèse, à l’image et à la ressemblance de Dieu ? Ou est-ce que j’étais Adam ? L’homme fait de poussière ? […] Et je savais que je pouvais me débarrasser de l’idée que j’étais l’homme fait de poussière. […] Peu de temps après… j’ai pu remarcher normalement. […] Lorsque la raison et la révélation se trouvent réunies dans notre étude… quelque chose change dans la pensée et c’est alors que la guérison a lieu. »
• A la suite d’un accident, les médecins ont dit à Jenner Duran qu’il ne pourrait peut-être plus jamais marcher. Il a travaillé avec une praticienne de la Science Chrétienne et une nurse de la Science Chrétienne. Au bout de trois semaines, il marchait parfaitement normalement. Voici les mots de Jenner : « Mes amis et ma famille ont vu cette guérison… Et l’un de mes meilleurs amis aux Philippines a commencé à poser des questions sur la Science Chrétienne. Je dirais que je lui ai ouvert les yeux sur la démonstration que j’ai faite. »
• Samuela Orth-Moore a été guérie d’un cancer du col utérin médicalement diagnostiqué. Elle a expliqué qu’un jour, dans un magasin, « je les ai vues [les personnes dans le magasin] comme des idées de Dieu… je voyais réellement que Dieu est notre origine… Et je n’avais plus du tout peur... J’ai su que j’étais guérie… Quand nous pratiquons et surmontons les difficultés auxquelles nous faisons face… ce n’est jamais pour nous seuls, c’est pour le monde entier. »
• Suzann Wittenberg a été guérie de la sclérose en plaques, maladie diagnostiquée par un médecin. Voici ce qu’elle dit : « Ce dont j’ai vraiment été guérie, c’est de ma peur de la mort… Et cela m’a pris très longtemps de comprendre que la Vie, c’est la réalité. Il n’y a pas de mort… Quand on se débarrasse de toutes les limites, toutes les peurs, toutes les inquiétudes et de l’anxiété, il ne reste que la Vie. »

A. P. : Et il n’y a rien de tel qu’une guérison pour ouvrir notre pensée aux vraies dimensions de l’être, à la Vie qui est Dieu.

Suzanne Riedel, Secrétaire : Je me suis entretenue avec de nombreuses personnes, et un grand nombre d’entre elles ont ce sentiment renouvelé de la proximité de Dieu, et c’est alors que les vies sont transformées. Quand on comprend que Dieu est tout pour nous, c’est trop important pour que nous le gardions pour nous-mêmes. Et l’église est l’endroit idéal pour le partage, parce que nous pouvons nous soutenir les uns les autres.

S. P. : Il s’agit réellement d’apprécier les qualités spirituelles démontrées dans la vie de nos membres. Il s’agit réellement d’une église dont les membres prouvent que « tout » n’est pas matière.

Puis l’assistance a chanté le cantique 435 du Supplément à l’Hymnaire de la Science Chrétienne, « Amour »  de Mary Baker Eddy.

RAPPORT DU COMITÉ DE PUBLICATION

Russ Gerber, Manager des Comités de Publication, a expliqué qu’aider les gens à voir que la vie est dans l’Esprit, non dans la matière, c’est l’affaire de tous, pas seulement celle des Comités de Publication.

Il a présenté les fruits de leur travail en citant quatre exemples :

• Une journaliste a demandé un traitement par la Science Chrétienne au Comité de Publication de l’ouest du Nigéria. Et un praticien de la Science Chrétienne de la région a reçu un appel de quelqu’un cherchant à se renseigner sur la Science Chrétienne après avoir lu les articles de ce Comité de Publication dans le journal national.
• Le Comité de Publication pour le Massachusetts a eu une longue conversation avec un psychothérapeute qui a fini par demander où il pouvait se procurer un exemplaire de Science et Santé.
• Le Comité de Publication pour la Caroline du Nord a participé à un colloque organisé par l’hôpital de l’Université de Duke, et ses propos ont été très bien accueillis.
• Le Comité de Publication pour le New Jersey a reçu une demande de la part d’une femme qui pensait que la Science Chrétienne pourrait l’aider à transformer sa foi dans les suppléments diététiques par une foi plus profonde en Dieu

Le Conseil des directeurs et M. Gerber se sont ensuite entretenus de l’importance de faire connaître la Science Chrétienne : 

L. Y. : Chacun d’entre nous a démontré la Science Chrétienne dans une certaine mesure, et nous pouvons certainement en parler avec une profonde sincérité et sans crainte.

A. P. : Quand on aime réellement la personne qui pose la question, on constate qu’on a la capacité de dire des choses dont on ne se croyait pas capable.

M. R. : Peu importe le peu que nous pensons avoir prouvé, notre conviction du fait que la Science du Christ est ce que tout le monde veut et ce dont tout le monde a besoin nous donne le courage de parler.

S. P. : En fait, la question n’est pas de savoir si j’ai suffisamment d’expérience pour apporter une correction ou pour faire part de ce que j’ai vécu. La question est plutôt : Suis-je prêt(e) à faire cette démonstration maintenant même ?

RAPPORT DES ACTIVITÉS DES FILIALES

Valerie Unger, Manager, Activités des filiales et des salles de lecture, a expliqué que, l’an dernier, son service a animé plus de quatre-vingts réunions avec des membres d’églises filiales, dans plusieurs pays différents.

Valerie Unger : Une habitante de Puebla, au Mexique, est allée sur Internet et a fait une recherche sur Mary Baker Eddy. Elle a trouvé notre site et elle a regardé une conférence en espagnol. Elle a lu Science et Santé et a commencé à obtenir des guérisons. Elle en était tellement reconnaissante qu’elle a appelé une amie qui s’est mise à lire le livre et a aussi commencé à avoir des guérisons.

« Quand j’ai lu le livre, de nombreuses choses m’ont été révélées. J’avais un grand besoin d’en parler… Je pense que lorsqu’on a ressenti la puissance d’une guérison, l’amour de Dieu, et qu’on veut en parler, c’est comme faire part de la bonne nouvelle, n’est-ce pas ? » a fait remarquer la première femme, Yetel Macias Reyes, dans un clip vidéo. Son amie, Gabriela Rodriguez Hernandez, a déclaré : « De nombreuses questions ont trouvé une réponse… Nous avons vécu de magnifiques démonstrations… Nous avons ouvert les portes pour que [d’autres personnes] puissent venir découvrir le livre, et elles sont restées. » 

V. U. : Aujourd’hui, ce groupe compte plus d’une douzaine de membres. Ils tiennent des services religieux et ils ont organisé quatre conférences. Maintenant, voici une question qu’on pourrait se poser : Comment maintenir ce fondement de guérison ? Comment s’assurer qu’on ne se laisse pas distraire par d’autres choses ?

R. H. : Je pense que l’une de ces distractions, ce sont les nombres. C’est une question de perspective, n’est-ce pas ? Parce que nous nous disons « Super ! Ce sont juste quelques personnes qui ont commencé ce groupe à Puebla et maintenant elles sont plus d’une douzaine ! » Et puis, nous nous mettons à réfléchir à ce que représentent une douzaine de personnes pour une église, et nous allons peut-être nous mettre à penser de façon négative. Mais la vraie question à se poser, c’est : Quelle est la taille de l’Eglise dans le cœur de chaque membre ? Cela repousse le magnétisme animal qui voudrait nous intimider avec cette idée de nombres. On trouve l’esprit « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom » (Matthieu 18:20).

L. Y. : Si vous avez le cœur rempli d’amour et de joie, il déborde, et il n’existe aucun pouvoir capable de retenir cet élan.

M. R. : Cette église est établie. Elle est éternelle. Alors pourquoi ne pas résister à ces suggestions de déclin ?

L. Y. : Il s’agit juste d’être spécifique à ce sujet, n’est-ce pas ? Reconnaître que la résistance de l’entendement charnel n’a pas la capacité d’éteindre la Vie.

A. P. : Nous allons nous lever et résister, ce que nous sommes censés faire, selon Mary Baker Eddy.

Dans le clip vidéo d’une réunion tenue par les membres de Première Eglise du Christ, Scientiste, Lomé, au Togo, qui ont considéré qu’il était de leur devoir de faire face aux croyances d’Ebola touchant les pays avoisinants, Peter Dokodzo nous dit : « Cette église est la preuve de la compréhension grandissante de ses membres. » Sylvain A. Sossoe fait observer : « Comme la Science Chrétienne est une église de guérison, ces moments de prière font beaucoup de bien au pays. » Paul A. Yakpo a ajouté : « Tout le monde est ici et maintenant praticien. » Christine Adouna a remarqué que « ces réunions étaient basées seulement sur la guérison. Et les guérisons étaient vraiment tombées [ont eu lieu]. » Nadège Fafa Amegnaglo a compris que « la Science Chrétienne n’est pas là par hasard ».

Un autre clip vidéo nous a montré une conversation entre trois membres de Première Eglise du Christ, Scientiste, Columbus, Ohio, U.S.A. qui ont participé à une réunion sur la dimension spirituelle de leur église. Randy Applegate a expliqué qu’il étudiait la Leçon, allait aux services religieux mais que son énergie se concentrait sur le déménagement de l’église : « Je ployais sous le fardeau et j’avais aussi des problèmes physiques… Après cette réunion [sur le fondement de guérison de l’église]… je me suis senti libéré… Je me suis réveillé en pleine forme le lendemain… notre disposition d’esprit… [et] notre objectif… avaient changé. » Karen Allen a raconté qu’elle a pris conscience d’une chose : « Tu es scientiste chrétienne, c’est une Eglise basée sur la guérison, pourquoi n’avais-tu jamais pensé que tu étais praticienne ? »

V. U. : Plus tard, trois personnes différentes, y compris Randy, sont venues me dire qu’elles avaient été guéries, soit lors de la réunion, soit à la suite de ce dont nous y avions discuté.

Nous avons besoin les uns des autres et le monde a besoin de nous en tant que praticiens de la guérison.

S. P. : Ce qui est exigé de nous, c’est de dire que nous avons été guéris et que notre vie a été transformée par ce qui nous a été donné, d’aimer assez le monde et de nous aimer assez les uns les autres pour utiliser pleinement ces dons, et vraiment approfondir notre pratique de la guérison-Christ.

L’Assemblée annuelle s’est terminée par le chant du cantique 409 tiré de l’Hymnaire de la Science Chrétienne et par la lecture d’une bénédiction (II Corinthiens 9:8).