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Ne pas classer les maladies

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 6 juillet 2015

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 5 octobre 1946.


Pourquoi certaines maladies ou certains péchés semblent-ils souvent plus difficiles à vaincre que d’autres ? Le mal rend-il vraiment le cancer plus puissant et plus tenace que la colique ? C’est du moins ce qu’il prétend, mais cette prétention n’est étayée par aucune loi de la Vérité.

En regard de la note marginale « Les maladies ne doivent pas être classées », Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Une maladie n’est pas plus réelle qu’une autre. » (p. 176) Les problèmes cardiaques ne font pas plus partie de la réalité de l’homme que l’urticaire ; les rhumatismes ne sont pas plus réels que le rachitisme, l’arthrite n’est pas plus vraie que l’asthme. La prétention du mal, ou entendement mortel, à classer ses concepts fallacieux en deux catégories selon qu’il les juge bénins et peu dangereux, ou graves et redoutables, doit être considérée comme un mensonge à propos d’autres mensonges. Mais ce classement trompeur est impuissant à élever le mensonge d’une maladie ou d’un péché, quel qu’il soit, au-dessus du néant de l’entendement mauvais et fictif dont il tire son origine.

Répéter sans cesse qu’un certain produit a des vertus rajeunissantes, ou qu’un autre comblera toutes les fringales mortelles, a parfois dupé pour un temps un grand nombre de gens et assuré au produit en question de grosses ventes. Ainsi l’entendement mortel s’affirme par des suggestions incessantes et voudrait faire croire à tort aux mortels qu’une partie de sa marchandise contient des maladies aussi terrifiantes qu’un Goliath ou des péchés qui s’attachent à leur proie comme des sangsues. Tant que les mortels acceptent de croire aux déclarations d’un annonceur malhonnête, ils s’exposent d’eux-mêmes aux conséquences. Tant qu’ils acceptent les évaluations et les classements erronés de l’entendement mortel concernant ses croyances, ils ouvrent la porte aux souffrances qui en découlent.

Les mortels se mettent à craindre les noms donnés à certaines maladies parce que d’autres mortels en ont peur. Tous les Israélites, excepté David, avaient peur de Goliath. Pourquoi ? Parce qu’ils acceptaient l’opinion démesurée qu’il avait de lui-même. Ils croyaient qu’il avait la force et le pouvoir dont il se targuait. Mais David rejeta cette opinion fictive que le mal avait de lui-même. Pour quelle raison ? Parce qu’il savait que tout pouvoir véritable appartient à Dieu, le bien universel, et que ceux dont la confiance en Dieu est supérieure à la crainte du mal peuvent faire face aux vantardises du mal et le vaincre avec les forces de Dieu.

L’entendement mortel, qui est à l’origine de toutes les mauvaises pensées matérielles, voudrait renforcer de diverses façons un grand nombre de ses conceptions nuisibles. Il voudrait instaurer parmi les mortels une croyance générale concernant certaines maladies, croyance souvent lancée et soutenue par l’opinion médicale. Il voudrait même appeler telle maladie curable et telle autre incurable, ce qui veut simplement dire que, de son point de vue exclusivement matériel, il n’y a, dans certains cas, aucun moyen d’effectuer la guérison.

La Science Chrétienne permet vraiment à ceux qui l’étudient de comprendre cette simple vérité : Dieu, Entendement infiniment bon et seule Cause véritable, ne crée ni ne connaît aucune maladie, aucun péché. Etant donné que rien n’est réel dont Dieu ne soit la Cause, aucune maladie – bénigne, préoccupante ou très grave, selon le classement de l’entendement mortel – n’est réelle, car Dieu, le bien, ne cause aucune maladie. Quand on a compris que le mal est totalement exclu de l’Entendement infini, Dieu, on reconnaît peu à peu qu’il est impossible pour la moindre de ses manifestations d’ouvrir une brèche dans l’infinitude de Dieu et de menacer ou d’affliger l’homme, Son reflet.

L’entendement matériel peut bien tromper les mortels en leur faisant croire qu’il justifie ses prétentions selon lesquelles certaines maladies sont plus graves, et donc plus redoutables, que d’autres. Il peut bien dire à l’oreille réceptive : « Rappelle-toi que ta tante Elise et ton oncle Georges sont morts de cette maladie ! » Il peut bien prétendre : « Selon les statistiques médicales, ce mal est l’un des plus terribles qui soient. Comptez le nombre de vos amis qui en sont morts, et vous verrez que vous avez de bonnes raisons d’en avoir peur. » Tels sont les mensonges et les tromperies qui constituent la propagande du diable.

Le scientiste chrétien aborde ces mensonges en posant ce genre de questions : L’intelligence infinie, Dieu, a-t-elle jamais connu ou causé la maladie ou le péché ? Non ! Un seul membre de la famille éternelle de Dieu – Ses enfants ou idées – a-t-il jamais été malade ou même est-il jamais mort ? Non ! Est-il vrai que toute réalité est Dieu, l’Entendement infini, et Son univers d’idées incapables de souffrir ? Oui ! Que dois-je alors faire pour m’élever au-dessus du caractère hypnotique de ces mauvaises suggestions ? Je dois utiliser la capacité que Dieu m’a donnée de Le connaître, de connaître Sa totalité et l’unité qu’Il forme avec l’homme, à la fois collectivement et individuellement.

C’est l’entendement mortel qui soutient avec tant d’agressivité l’artifice séducteur du péché et de la maladie. Ses arguments sont des pensées matérielles et des sensations matérielles. A qui l’entendement mortel s’adresse-t-il ainsi ? Uniquement à ce qui y croit et à qui en a peur, c’est-à-dire à l’état de pensée négatif qu’il a lui-même conçu.

Reconnaissons qu’en Dieu et en Son royaume universel, toujours présent, il n’y a pas d’entendement mortel, pas de personnalité mortelle que l’on puisse écouter ou craindre, ou qui puisse être victime du mensonge diabolique selon lequel l’homme est un mortel capable de souffrir. Sachons ce que Dieu fait éternellement connaître à chacun de Ses enfants : rien dans la totalité de l’erreur ne peut pénétrer l’universalité de Dieu qui embrasse toute la Création. La Vie divine et ses manifestations y demeurent en sécurité aujourd’hui et éternellement, sans avoir conscience des divers stades de la croyance matérielle, ni y être exposés, quelle que soit la façon dont les classe la pensée qui ne connaît ni Dieu ni Son idée.

La promesse des Ecritures ne comporte ni condition ni exception : « Il envoya sa parole et les guérit, il les fit échapper de la fosse. » (psaume 107:20) En réalité, il n’existe aucun classement des maladies ou des péchés, en dehors de la ligne de démarcation que la compréhension spirituelle établit pour toujours entre la Vérité et toute erreur. Ce fait révèle que, pour Dieu et l’homme qu’Il a créé, il n’y a ni maladie ni péché, de quelle que nature ou à quelque stade que ce soit, car Dieu est Tout-en-tout.

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