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Changer la conscience et l’évidence

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 juin 2015

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de septembre 1947


Dieu, l’Esprit, qui créa tout, conçoit tout comme étant aussi spirituel et parfait qu’Il l’a créé. L’harmonie et la perfection de l’homme, l’expression de Dieu, sont intactes, ne peuvent rencontrer d’opposition et sont éternellement évidentes. Pour l’Entendement qui sait tout et pour l’homme, sa ressemblance, tout dans l’univers de Dieu est présent, harmonieux et immuable. Si tout ce qui existe est parfait et éternellement évident pour l’Entendement infini et pour l’homme réel à la ressemblance de l’Entendement divin, il est clair que cette évidence spirituelle de l’harmonie et de la perfection de la création divine n’a pas besoin de perfectionnement, et ne peut être perfectionnée. Et en réalité, rien d’autre n’est évident.

C’est seulement la pensée erronée, la fausse évidence des sens matériels au sujet de l’homme, qui doit changer. On change les faux concepts de l’homme, non pas en acceptant ce que disent à son propos les dogmes, la tradition ou le sens matériel, mais en comprenant que la glorieuse individualité spirituelle de l’homme inclut pour toujours chaque idée juste et chaque faculté.

C’était la vision correcte que Jésus avait de l’homme qui changeait la fausse évidence et lui permettait de guérir les malades. A l’instar de Jésus, vous et moi, en tant qu’enfants de Dieu, l’Entendement omniscient, ne manquons ni de l’intelligence nécessaire pour discerner ce qu’est l’homme, ni de confiance dans le fait que la compréhension spirituelle que nous reflétons anéantit le témoignage erroné des sens qui cherche à obscurcir la perfection présente de la création spirituelle et divine. S’il nous semble impossible de parler à la maladie avec l’autorité de Jésus, nous avons cependant la capacité de rejeter l’évidence mensongère des sens et, comme l’illustre l’exemple suivant, de reconnaître l’évidence spirituelle qui est toujours à notre portée, jusqu’à ce qu’une prise de conscience de la réalité change la fausse évidence et guérisse.

Une nurse de la Science Chrétienne prenait soin d’un petit garçon qui pleurait constamment et se plaignait d’une douleur à la colonne vertébrale due à un problème apparemment grave. Après avoir prié, la nurse expliqua à l’enfant que s’il ne pouvait pas s’arrêter de pleurer, il pouvait au moins cesser d’énoncer l’erreur. « Puisque tu peux parler, tu devrais dire la vérité sur toi-même quand tu parles, car parler de l’erreur, c’est l’accepter, et quand on l’accepte, elle semble augmenter », lui dit-elle. Elle lui assura que, de par sa nature d’enfant spirituel et parfait de l’Amour divin, il était en bonne santé et heureux, et que c’étaient ces vérités-là auxquelles il lui fallait penser et qu’il devait exprimer à voix haute. « Et aussi, lui dit-elle encore, essaie de comprendre et d’accepter les vérités que tu penses et que tu dis. »

L’enfant, qui était extrêmement coopératif, répondit : « Je vais m’arrêter de pleurer dès que je peux, et à partir de maintenant, je vais déclarer la vérité et ne plus parler de l’erreur. » C’est exactement ce qu’il a fait. Les larmes ont immédiatement diminué, et au bout de quelques jours, il s’est arrêté de pleurer et la douleur a totalement disparu. Il a été complètement guéri en un peu plus d’une semaine.

Nous aussi, comme cet enfant, nous faisons face quelquefois à la nécessité de maîtriser nos pensées, lorsque la maladie, la pénurie ou le chagrin se présentent. D’ailleurs, ces choses peuvent entrer dans notre vie seulement si nous y consentons, et elles disparaissent quand nous les rejetons.

L’amour de ce qui est bon et vrai est inhérent à chaque individu. Tout aussi inhérent à chacun, quelle que soit la situation, est le pouvoir de penser correctement, de refléter l’Entendement divin en acceptant comme réelles seulement les pensées qui viennent de l’Entendement, qui sont bonnes et vraies. On est également capable de rejeter ce qui est indésirable et faux même lorsque l’erreur suggère ces choses avec agressivité. C’est en maîtrisant ainsi sa pensée grâce à la compréhension spirituelle qu’on exerce sa domination.

Le magnétisme animal, tel le diable, prétend qu’on est incapable de reconnaître la présence de sa propre perfection spirituelle en cas de besoin. Si on accepte cette assertion, on consent à voir comme un fait l’évidence irréelle de la maladie. En acceptant cette suggestion, on va même peut-être aller jusqu’à considérer comme réelles la pénurie et la discordance, tandis que l’abondance et l’harmonie de l’homme, qui sont des faits réels, seront vues comme une théorie. Dans cet état mental confus, on s’approprie ce qu’on ne veut pas, ce dont on n’a pas besoin et ce qu’en réalité on ne peut pas posséder. On oppose une résistance à sa propre harmonie et à son pouvoir de domination au lieu de résister, avec la force de l’Esprit, à l’erreur qui tente de les voiler. Et tout cela pour avoir écouté le témoignage des sens matériels qui prétendent faussement être vrais, au lieu de s’appliquer à reconnaître l’évidence spirituelle qui est toujours présente et qui réduit immanquablement au silence chaque mensonge mesmérique.

Une feuille de papier ne peut pas nous empêcher d’effacer l’addition fausse qui y est écrite pour la remplacer par les bons chiffres. De même, rien de ce qui prétend être dans le corps matériel n’a le pouvoir de s’opposer à la pensée éclairée et spiritualisée. Celle-ci efface inévitablement l’erreur mentale, la maladie apparaissant sur le corps, et la remplace par le fait spirituel.

Un passage de notre livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, nous montre très clairement comment évaluer avec justesse la fausse évidence. Voici ce qu’il dit : « Tout prétendu renseignement venant du corps ou de la matière inerte, comme si l’un ou l’autre était intelligent, est une illusion de l’entendement mortel – un de ses rêves. Comprenez que le témoignage des sens ne doit pas plus être accepté dans un cas de maladie que dans un cas de péché. » (p. 385) Et Jérémie écrivit : « Ne les crains point ; car je suis avec toi pour te délivrer. » (1:8) Nous délivrer de quoi ? De la tentation d’accepter comme réel ce que nous présente l’entendement mortel, qui cherche à obscurcir la perfection de l’homme, évidente au sens spirituel.

Nous voyons maintenant que l’évidence à changer, c’est la conscience matérielle, qui n’est en fait qu’un mode de pensée illusoire. Comme l’entendement mortel et la matière ne font qu’un, la croyance et le soi-disant état maladif ne sont pas deux choses distinctes, mais une seule et même chose. Une difficulté n’existe jamais sans qu’il y ait consentement de notre part. La croyance, c’est la maladie. En outre, c’est une erreur faussement mentale qui en réalité n’existe pas ; elle doit par conséquent céder quand le Christ, la Vérité, dissipe la croyance en la maladie. Quand on prend conscience du fait qu’il n’y a pas d’état matériel à vaincre, mais seulement une pensée erronée et mesmérique à rejeter au moyen de la compréhension spirituelle, on détruit la crainte. L’harmonie et la perfection qui sont évidentes au sens spirituel se révéleront sur le plan humain, dès lors qu’on en discernera la présence et qu’on l’affirmera.

Armé de ces faits, celui qui se tourne vers la Science Chrétienne pour être guéri est sur un terrain solide. Il s’apercevra que la plus grande difficulté à surmonter, c’est la pensée matérialiste pour laquelle les irréalités paraissent réelles. Face à l’illumination spirituelle, les sombres erreurs de la croyance, comme l’inquiétude, l’égocentrisme, l’apitoiement sur soi, la rancune, l’avidité et la peur, qui semblent avoir obscurci l’harmonie présente, doivent s’estomper pour finalement disparaître. Et ainsi, l’harmonie de la pensée se manifestera par un corps fonctionnant harmonieusement.

Est-ce que nous abordons un problème comme s’il était réel et faisait partie de notre être ? Commençons plutôt par prendre conscience de la perfection de la divinité, de la présence de Dieu et de Son amour infaillible. Quand nous prions de cette manière pour connaître le bien et pour bien agir, notre conscience s’éclaire en comprenant la bonté de Dieu et ce que l’homme à Son image est et possède déjà.

Alors nous n’évaluerons pas les progrès en nous basant sur les symptômes matériels ou sur les normes de l’entendement mortel, mais sur l’amélioration de la pensée. L’expérience de l’auteur et d’autres personnes qu’il connaît lui a prouvé que lorsqu’on recherche avec sincérité la spiritualisation de la pensée au lieu d’une guérison physique, l’enrichissement désiré est obtenu et se manifeste par la paix de l’esprit et l’harmonie du corps. Il est impossible que la conscience humaine change sans que l’évidence extérieure ne change aussi, car ce ne sont pas deux choses distinctes, mais une seule et même chose. Le scientiste chrétien qui suit la règle formelle et infaillible édictée par Mary Baker Eddy, à la page 62 d’Ecrits divers, réussira certainement. Voici ce qu’elle écrit : « En maintenant l’idée juste de l’homme dans ma pensée, je peux améliorer mon individualité, ma santé et ma moralité ainsi que celle des autres ; »

Or, la question suivante peut se poser à celui qui cherche à guérir : Combien de temps cela prendra-t-il avant que ma conscience et l’évidence changent ? Nous pouvons seulement répondre que ce n’est pas de temps dont on a besoin, mais d’inspiration. Puisqu’en réalité, il n’y a pas de matière et que seule la croyance erronée a besoin de changer, la guérison peut se produire aussi rapidement qu’on peut changer sa pensée ; et Jésus l’a prouvé. Comme le Christ, la Vérité, peut venir à la conscience humaine et transformer la pensée instantanément, on peut se réveiller d’un rêve de maladie en un instant. C’est cette conscience éclairée spirituellement, dans laquelle le scientiste chrétien cherche à demeurer, qui dissipe immédiatement les croyances matérielles obscurcies.

A propos des œuvres de Jésus, notre Leader écrit dans Unité du Bien : « Il annula les lois de la matière, prouvant qu’elles sont des lois de l’entendement mortel, non des lois de Dieu. Il montra la nécessité de changer cet entendement et ses lois abortives. Il exigea un changement de conscience et d’évidence, et l’effectua au moyen des lois plus élevées de Dieu. » (p. 11)

Cette loi plus élevée de Dieu est sans cesse en vigueur. Les croyances et les traditions humaines cherchent à nous convaincre que l’homme est autre chose que l’idée de Dieu pure, comblée, harmonieuse et sainte, mais en réalité la véritable identité de l’homme est sans tache et spirituelle. Grâce au Christ, la Vérité, nous déclarons avec conviction que nous sommes l’enfant, ou l’idée, de Dieu, doté par Dieu de la faculté de représenter la Vie divine, illimitée, spontanée et remplie de joie. Voici un magnifique verset biblique plein d’inspiration qu’on attribue à Osée : « Et au lieu qu’on leur disait : Vous n’êtes pas mon peuple ! on leur dira : Fils du Dieu vivant ! » (1:10)

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