En septembre dernier, j’ai commencé une année d’études à l’étranger, à l’Université de Munich, en Allemagne. Dès le premier mois, j’ai eu de nombreuses occasions de mieux connaître Dieu et de mettre en pratique ce que j’apprenais. J’aimerais donner deux exemples de guérisons.
Trois semaines après mon arrivée, je me suis réveillée un matin en me sentant très seule. Mon pays me manquait. J’avais souvent éprouvé ce sentiment qui m’envahissait par vagues. Certains jours, j’étais vraiment très heureuse et très reconnaissante d’être dans cette université, et d’une se-conde à l’autre, je me sentais accablée, triste et seule. J’avais beaucoup prié depuis mon arrivée en Allemagne, mais pour dire ce qui est, je ne vivais pas vraiment dans l’esprit de mes prières. (Voir Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 9.)
Ce matin-là, j’ai reçu de façon tout à fait inattendue un texto d’une amie chère, praticienne de la Science Chrétienne, qui vit également à Munich. Elle tenait à me faire part de quelques idées qui lui étaient venues, sans que je lui aie parlé de mon état d’esprit ce jour-là. Voici quelles étaient ces idées : Que le monde puisse « voir » notre gratitude, notre joie, etc. Réfléchir à la façon dont on peut « montrer » sa joie et son intérêt pour les autres. Ces qualités sont en nous, il nous appartient de les rendre visibles. Ne pas attendre que les autres nous voient. Les voir, « eux », tels que Dieu les a créés. Guetter les occasions de « montrer » les qualités que Dieu nous a données. Permettre à tous de les « voir ». Laisser briller notre lumière.
Que d’idées puissantes ! J’ai relu de nombreuses fois ce qu’elle m’avait écrit, pour m’en imprégner. J’ai vraiment eu à cœur de « laisser luire ma lumière ». Naturellement, je connaissais bien ces paroles du Sermon sur la montagne. Christ Jésus y exhorte son auditoire : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5:16) Je me suis mise à vraiment vivre conformément à mes prières. Au cours des jours suivants, j’ai pu « laisser luire ma lumière » en sortant de moi-même, en me tournant vers les autres et en recherchant des occasions de les aimer vraiment.
Alors que je mettais ainsi mes prières en pratique et démontrais ce que j’apprenais en Science Chrétienne, le sentiment de solitude et le mal du pays ont disparu presque aussitôt. J’étais sûre d’en être débarrassée pour de bon et en effet, cela a été le cas. J’ai remercié Dieu pour l’inspiration dont m’avait fait part cette amie proche. Je ressentais profondément l’influence bienfaisante du Christ dans ma vie. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre qu’en démontrant l’Amour divin, c’est-à-dire en donnant aux autres, en chérissant et en appréciant tout ce que Dieu a créé, on ressent alors la joie, le réconfort et la paix véritables.
La deuxième guérison à laquelle je pense a eu lieu quelques jours plus tard. Je prévoyais de participer à une course de dix kilomètres, le dimanche suivant. Cette course faisait partie du Marathon de Munich ; on prévoyait deux mille participants. J’attendais ce jour avec impatience, car je m’y préparais et m’entraînais depuis des mois.
Mais le samedi, j’ai manifesté les premiers symptômes de la grippe. Le soir, je n’étais pas bien du tout. J’ai d’abord eu peur de ne pas pouvoir courir. Mais je me suis aussitôt tournée vers Dieu, et j’ai prié avec ferveur pendant deux heures. Je me suis fermement attachée au fait que j’étais spirituelle, et non matérielle, comme l’enseigne la Science Chrétienne. Je savais que se tourner vers Dieu pour guérir, c’était efficace, et que la suggestion de grippe ne pouvait absolument pas me toucher puisque j’étais l’idée spirituelle de Dieu. Plus je priais, plus j’étais certaine de pouvoir participer à la course.
Pendant que je priais, j’ai reçu un e-mail d’une amie qui comptait aussi participer à la course ce dimanche. Elle me disait qu’elle avait attrapé un virus et qu’elle n’était pas sûre de pouvoir courir. J’ai tout de suite vu qu’en priant il me fallait voir au-delà de ma personne et traiter la suggestion de contagion en général. J’ai compris que la « crainte » de tomber malade est la cause de la contagion et que l’amour est l’antidote de la crainte. Si notre conscience est remplie d’amour pour Dieu et pour notre prochain, il ne reste aucune place à la crainte pour engendrer la contagion. Cela me rappelle ce passage d’un cantique qui m’a inspirée à l’époque : « Amour, en Toi nous respirons, / Nous sommes, nous vivons… » (Hymnaire de la Science Chrétienne, no 145, Traduction © CSBD) J’ai compris que rien n’existe en dehors de l’atmosphère de l’Amour, et que c’est en réalité dans cette atmosphère que nous vivons ! Ce soir-là, je suis allée me coucher réconfortée par mes prières et tout à fait certaine que je serais en mesure de courir.
Au réveil, je me sentais parfaitement bien. J’ai participé à la course, je n’ai jamais couru aussi vite sur une longue distance, et j’étais totalement libérée de toutes les suggestions qui avaient tenté de se présenter la veille.
Je suis très reconnaissante de ces deux guérisons. Elles continuent de m’enseigner que le Christ, « le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine » (Science et Santé, p. 332), est une influence toujours présente dans notre vie, et qu’en priant Dieu pour guérir, nous acquérons la conviction profonde que l’Amour divin nous guidera, nous protégera et nous permettra d’accomplir tout ce qui nous est demandé. Je suis également très reconnaissante à la Science Chrétienne et aux outils que sont la Bible et son livre complémentaire, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, grâce auxquels il est possible de résoudre tous les problèmes que nous semblons devoir affronter. C’est un système de guérison vraiment sûr et efficace !
