Un professeur de psychologie de l’Université de Harvard, Ellen Langer, eut l’intuition de la nature mentale des limites liées à l’âge. Elle conçut une expérience pour tester son hypothèse. (Voir Ellen Langer, Counter clockwise, [Dans le sens inverse des aiguilles d’une montre], Hodder, 2010.)
Ainsi en 1979, un groupe d’hommes d’un âge avancé fut sélectionné. L’expérience consistait à vivre ensemble pendant une semaine dans un lieu entièrement refait pour ressembler à l’année 1959 (soit vingt ans plus tôt). La règle du jeu acceptée par les participants consistait à revivre pleinement l’année 1959. Ils se remettaient dans la peau de la personne qu’ils étaient vingt ans plus tôt.
Le professeur constata, après une semaine, des effets très intéressants. Elle explique que les participants entendaient mieux et avaient une meilleure mémoire. La force de leur poigne s’était considérablement améliorée. La souplesse de leurs articulations et leur dextérité avaient augmenté.
Les résultats de cette expérience nous donnent matière à réfléchir. La Science Chrétienne confirme que les causes du vieillissement sont mentales, mais il faut aller au-delà des explications tirées d’une simple théorie humaine pour comprendre la nature mentale du vieillissement et le moyen de le vaincre. Cela implique de reconnaître notre identité spirituelle en tant que reflets parfaits de Dieu, ni jeunes ni vieux.
Les lecteurs assidus du livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, connaissent le passage où l’auteur indique avoir « connu une femme de quatre-vingt-cinq ans qui recouvra la vue. Une autre eut à quatre-vingt-dix ans de nouvelles dents, des incisives, des œillères, des canines et une molaire » (p. 247).
Notre énergie est une qualité divine que nous possédons éternellement.
Le Christian Science Journal de décembre 1895 (p. 384) mentionne l’expérience d’un homme qui, bien qu’âgé de plus de 80 ans, a commencé à rajeunir, à voir ses rides disparaître, ses cheveux repousser, etc. (http://journal.christianscience.com/issues)
Toutes ces expériences indiquent que le vieillissement n’est pas une fatalité face à laquelle nous sommes désarmés. Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit : « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage. Ce que vous voyez, entendez, ressentez, est un mode de conscience, et ne peut avoir d’autre réalité que celle que vous lui accordez. » (Unité du bien, p. 8) Cela peut-il s’appliquer au phénomène du vieillissement ? Absolument.
Alors comment faire lorsqu’on se trouve confronté à l’une des nombreuses incapacités liées à l’acceptation de la croyance à l’âge ? Quelle que soit la forme que prenne l’incapacité, celle-ci n’est jamais extérieure à nous, mais loge toujours dans nos pensées. Pour la détruire et retrouver notre vitalité naturelle, il faut déloger cette croyance de nos pensées. Le problème, quel que soit son nom, étant un faux concept de l’homme nourri dans la pensée, et non une réalité physique, il est détruit quand il est remplacé par l’idée juste concernant l’homme. L’homme n’est pas un agrégat de particules physiques, mais il est l’idée composée de Dieu.
Nous sommes en sécurité, jamais limités par l’âge. Notre énergie n’est pas affectée par la révolution de la Terre autour du soleil. Notre énergie est une qualité divine que nous possédons éternellement. Notre force est une expression de la puissance divine, qui n’est pas entamée par le temps qui passe. Notre intelligence est une expression individuelle de l’intelligence divine, de l’Entendement infini qui ne connaît jamais de déclin. Notre créativité et notre joie sont des expressions uniques et intemporelles de l’Ame. Nous sommes et nous continuons d’être tels que Dieu nous connaît, des idées parfaites, complètes et éternelles. La croyance dans le pouvoir du cerveau, du sang, des os ne peut définir ce que nous sommes capables de faire ou pas, puisque nous sommes totalement spirituels et que nous avons pour toujours des possibilités infinies. Ce qui n’est pas ne peut pas toucher ce qui est. L’obscurité n’affecte pas la lumière. La lumière dissipe toujours l’obscurité. Et nous sommes tous les « enfants de la lumière ». (I Thessaloniciens 5:5)
Quel est l’âge de votre honnêteté, de votre gentillesse, de votre joie ?
Vous n’avez pas d’âge. Vous êtes éternel.
Vous êtes indestructible.
Vous êtes utile.
Vous êtes le représentant de la Vie et de sa vitalité infinie.
« Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (Science et Santé, p. 261)
Alors demandons-nous : « Qu’est-ce qui occupe nos pensées ? » Et assurons-nous que nous acceptons seulement la vraie idée de notre être, spirituelle et pleine d’énergie.