Grâce au Christ toujours présent, à cette présence et à ce pouvoir bienveillants de Dieu qui nous guident spirituellement, nous apprenons tôt ou tard que les enfants de Dieu sont soutenus et nourris par Lui seul, et que ce Père-Mère tout amour, qui veille avec une infinie tendresse sur chacun de nous, n’est jamais dépourvu de la volonté ni de la capacité de subvenir pleinement à tous nos besoins.
La sécheresse est incompatible avec la protection de l’Amour divin, et elle est inconnue de l’Entendement infiniment bon qui connaît toutes choses. Ces vérités nous sont accessibles tandis que nous prions en temps de sécheresse pour mieux comprendre la tendre protection que Dieu accorde à l’homme.
En venant habiter dans une nouvelle région, il y a quelques années, je me suis aperçu que j’arrivais au beau milieu d’une grave sécheresse, qui s’était intensifiée depuis quatre années. Dans cet Etat, les pertes dues aux mauvaises récoltes de fruits et de légumes se comptaient en millions de dollars. Selon les prévisions météorologiques, la sécheresse allait persister et peut-être même empirer, à moins d’une « saison des pluies spectaculaire », ce qui paraissait « impossible » aux experts.
Au printemps de cette année-là, le gouverneur de l’Etat, jugea la situation « très dangereuse ». Il déclara aux médias qu’il priait à ce sujet tous les jours, et qu’il espérait que d’autres en feraient autant. Préoccupé moi-même par la situation, je me mis également à prier.
Malgré ces sombres prédictions, à la fin de l’année notre région avait reçu la quantité de pluie dont elle avait besoin. Ce fut la fin de la sécheresse et des restrictions d’eau en ce qui nous concernait. Puis une amélioration commença à se faire sentir dans le reste de l’Etat, l’année suivante, et se poursuivit pendant deux années encore, jusqu’à la disparition de la sécheresse. Ce retournement de situation très attendu fut important, bien sûr, mais pas autant, à mes yeux, que l’enrichissement que je retirai de la compréhension et de l’inspiration acquises en priant à ce sujet.
Dans la Bible, saint Paul énonce cette brève affirmation qui est spirituellement scientifique : « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » (Actes des apôtres 17:28) Ce « lui » auquel il fait allusion, c’est Dieu, l’Entendement divin, unique et infini, qui a créé tout ce qui existe réellement. Nous vivons tous dans cet Entendement en tant que ses idées. Il nous connaît, nous soutient et pourvoit éternellement à nos besoins. Les sens matériels ne peuvent comprendre cette vérité, et c’est bien pour cela qu’il nous faut prier, et nous détourner ainsi du sens matériel des choses afin de discerner la réalité spirituelle et son abondante harmonie. « Comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » (I Corinthiens 2:9, 10), ainsi que l’explique Paul dans un autre passage.
Dieu réserve à chacun de nous la plénitude infinie de Son être, la substance illimitée de l’Esprit, qui se trouve dans l’Entendement divin. Rien ne manque dans l’Entendement, qui possède déjà tout ce dont l’homme a besoin. Aussi pouvons-nous prier pour reconnaître, et plus encore, percevoir, que le Principe de tout être n’est pas la matière, mais l’Entendement divin, l’Amour infini.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Pour saisir la réalité et l’ordre de l’être dans sa Science, il vous faut commencer par considérer Dieu comme le Principe divin de tout ce qui existe réellement. […] Toute substance, toute intelligence, toute sagesse, tout être, toute immortalité, toute cause et tout effet appartiennent à Dieu. Ce sont là Ses attributs, les manifestations éternelles de l’infini Principe divin, l’Amour. Nulle sagesse n’est sage hormis Sa sagesse ; nulle vérité n’est vraie que la Vérité divine, nul amour n’est aimable que l’Amour divin, nulle vie n’est Vie que la divine ; nul bien n’existe, sauf le bien que Dieu accorde. » (p. 275)
Le bien que Dieu accorde est infini, illimité. La substance infinie de l’Esprit ne s’épuise jamais, et il n’y a pas non plus de pénurie pour les attributs de Dieu. La beauté, la joie et la sainteté, par exemple, ne connaissent pas de sécheresse dans la totalité de l’Ame. La sincérité et l’honnêteté ne connaissent pas de sécheresse dans la totalité de la Vérité. La générosité ne connaît pas de sécheresse dans la totalité de l’Amour. L’intégrité et la droiture abondent sans limites dans la totalité du Principe divin. La sagesse, l’intelligence et la compréhension sont infiniment présentes dans la totalité de l’Entendement.
La prière nous permet de discerner la présence de tout le bien qui appartient à Dieu. Elle nous aide également à comprendre que, puisque « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » en Dieu, la véritable atmosphère dans laquelle nous vivons n’est ni matérielle ni destructrice. Ce n’est pas non plus une atmosphère mentale où règnent la peur, l’égoïsme, la convoitise, l’avarice, la haine ou d'autres éléments qui s’opposent à notre perception des douces eaux vives de la bonté spirituelle qui coulent dans le royaume de l’Entendement.
La seule atmosphère véritable est l’Entendement même. Par conséquent nous vivons dans l’atmosphère pure et abondante de l’Esprit, qui est riche en activités spirituelles et apporte à l’humanité les bienfaits des « ondées de la divinité » qui « rafraîchissent la terre », comme l’écrit Mary Baker Eddy (voir Science et Santé, p. 288). Nous vivons dans l’atmosphère de la Vie qui déborde de vitalité et de fraîcheur. Nous vivons dans l’atmosphère pure de l’Ame, où la beauté est infiniment abondante et pour toujours soutenue par Dieu, où la sainteté règne et où rien ne vient troubler la Vie avec sa plénitude et ses joies.
Notre Père-Mère, l’Amour divin, soutient et nourrit chacun de nous, et l’amour nourricier de l’Amour ne s’épuise jamais. La loi universelle de l’Amour est le Saint-Esprit, ou esprit de Vérité, à l’œuvre dans chaque conscience humaine, révélant les ressources infinies de l’Amour et perpétuant pour toujours les eaux vives de la Vie.
David C. Kennedy
Clarification pour la page 10 du Héraut de novembre 2014 :
Au cours des années, M. Hopp a été soutenu dans son travail par plusieurs scientistes chrétiens dévoués, des deux côtés du mur de Berlin.
