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Article de couverture

« Un fondement spirituel de guérison-Christ »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2014

Adapté du rapport publié dans le Christian Science Journal de septembre 2014.

Vous trouverez la vidéo de l’Assemblée annuelle 2014 doublée en français en visitant la page: http://christianscience.com/french/member-resources/annual-meeting.


Avant le début de l’Assemblée annuelle, chaque membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne s’est exprimé à partir d’un endroit différent de L’Eglise Mère afin de donner le cadre métaphysique de l’Assemblée et d’annoncer son thème : « Un fondement spirituel de guérison-Christ. » (voir Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 136) Scott Preller a parlé en premier, depuis le sous-sol de l’édifice original de L’Eglise Mère :

« Au moment de la construction de notre église, on a dû en premier lieu ancrer au terrain des poutres en bois pour assurer la stabilité de la fondation. Encore de nos jours, des employés de l’Eglise surveillent l’état de ces poutres et s’assurent qu’elles sont couvertes d’un flux constant d’eau fraîche qui les empêche de se détériorer.

« Il en va de même pour le fondement spirituel de notre Eglise. Nous avons besoin d’un courant frais et vivant de guérison pour s’assurer que notre Eglise et son fondement spirituel restent vigoureux. Cela exige de la part de chacun de nous bien plus que de souhaiter simplement qu’il y ait davantage de guérisons. Cela exige de se consacrer pleinement à la spiritualité qui est à la base de ces guérisons. Ne serait-ce pas formidable si, après cette Assemblée annuelle, nous avions le sentiment de ne pas avoir simplement entendu de beaux rapports, mais d’avoir perçu que tous les membres s’engagent à nouveau, avec ferveur, à prier et à écouter Dieu davantage, dans la quiétude, en s’attendant à la guérison avec une plus grande confiance grâce à cette prière, en étudiant plus profondément notre Pasteur, et en éprouvant un amour plus étendu et plus vivant pour Dieu et pour notre prochain ? Voilà le fondement sur lequel il vaut la peine de bâtir ! »

A l’intérieur de l’édifice original de l’Eglise Mère, Allison W. « Skip » Phinney a mentionné avoir réfléchi au vitrail illustrant « La femme et son livre », puis il a expliqué :

« Les mots me manquent pour exprimer ce que j’ai ressenti en pensant à ce qu’une femme et son livre stupéfiant ont pu faire à eux seuls pour le monde. Ces deux magnifiques églises, cet édifice original et l’immense extension, ont été bâties en partant littéralement d’un fondement spirituel de guérison-Christ. Elles étaient portées par une idée entièrement nouvelle, l’idée juste de Dieu, qui était la guérison. A toute époque et en tout lieu, c’est le même Dieu qui élève notre pensée et qui guérit. C’est l’Amour qui ne change pas, c’est l’infini, soutien constant, qui a la capacité de rendre toute chose nouvelle. Notre Eglise grandit parce qu’elle s’est alignée sur le Principe divin, parce qu’elle est animée par Dieu Lui-même. »

Puis Margaret Rogers a pris la parole :

« Ne suivez votre Leader que pour autant qu’elle suit le Christ » (Message à L’Eglise Mère de 1901, p. 34), nous a dit Mary Baker Eddy. Et elle a assurément suivi le Christ, en s’effaçant constamment devant ce qu’elle entreprenait et en consacrant entièrement sa vie à cette cause radicale qui libère l’humanité du péché et de toutes souffrances.

« Nous avons un Pasteur, que notre Leader nous a donné, la Bible et Science et Santé. Ces livres contiennent toutes les réponses dont nous avons besoin, afin de guérir par la prière de façon plus efficace. Et l’une des leçons les plus importantes que ces livres nous enseignent, c’est que, pour guérir efficacement, il faut exprimer davantage l’amour universel. »

Depuis le portique de L’Eglise Mère, Lyle Young a continué : « Bien que le siège de l’Eglise de la Science Chrétienne soit ici à Boston, le vrai centre de cette Eglise se trouve dans votre cœur. Que vous soyez à Baguio, aux Philippines, ou à Boma, en République démocratique du Congo, ou à Kansas City, aux Etats-Unis, c’est votre mise en pratique quotidienne de la Science Chrétienne qui constitue l’essence véritable de cette Eglise. »

Dans le grand auditorium de l’extension de L’Eglise Mère, Robin Hoagland, la présidente du Conseil des directeurs, a expliqué que bien que cet espace soit plein de majesté, « ce qui est le plus important, chaque dimanche et chaque mercredi, c’est ce qui se passe ici même et dans toutes les églises filiales, toutes les sociétés et tous les groupes, partout dans le monde, quand nous nous réunissons pour participer à ces services qui guérissent. Chacun de nous a un récit de guérison-Christ qui inspirera quelqu’un d’autre. Chacun de nous apporte quelque chose d’enrichissant, comme au temps des premières églises chrétiennes, qui comptaient juste une poignée de fidèles.

« Ce n’est pas la grandeur d’une assemblée qui change le cours de l’histoire, mais l’esprit qui l’anime. La guérison-Christ est le fondement de tout ce que nous sommes en tant qu’Eglise. »

Mme Hoagland a ensuite présenté les officiers de L’Eglise Mère : « Pasteur Emérite, Mary Baker Eddy ; Lyle Young, qui est aussi le secrétaire de L’Eglise Mère ; Lyon Osborn, trésorier ; Allison W. “Skip” Phinney ; Scott Preller ; Margaret Rogers ; Première Lectrice, Judy Olson ; Second Lecteur, Norm Bleichman ; et la nouvelle présidente de L’Eglise Mère pour l’année à venir, Linda Kohler.

A toute époque et en tout lieu, c’est le même Dieu qui élève notre pensée et qui guérit. C’est l’Amour qui ne change pas, c’est l’infini, soutien constant, qui a la capacité de rendre toute chose nouvelle.

« Mme Kohler est inscrite dans le Journal comme nurse de la Science Chrétienne depuis 30 ans.

« Elle a dirigé une maison d’accueil de la Science Chrétienne, avant de venir travailler ici à L’Eglise Mère comme directrice du service des nurses de la Science Chrétienne dans le monde.

« De 2011 jusqu’au mois de janvier de cette année, elle a servi l’Eglise en qualité d’administratrice de La Société d’édition de la Science Chrétienne. »

Mme Hoagland a alors donné la parole à Mme Kohler.

Celle-ci a lu les passages suivants de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy :

Exode 15:26
Science et Santé 135:26-2
Science et Santé 138:18-24
Science et Santé 366:30-9
Pulpit and Press [La Chaire et la Presse] 21:1-111
I Jean 3:18

Cette lecture a été suivie d’une prière silencieuse et de la répétition à haute voix de la Prière du Seigneur. Puis un groupe de scientistes chrétiens à Lagos, au Nigéria, a chanté (en vidéo) le cantique 299, le chant de communion de Mary Baker Eddy.

Après le cantique, Mme Kohler a rendu hommage à la présidente sortante, Bosede Bakarey, originaire du Nigéria, où un groupe de deux cents jeunes filles avaient été kidnappées dans leur école juste avant l’Assemblée annuelle. Comme on avait demandé à Mme Bakerey de faire part à l’Assemblée d’une pensée inspirée à ce sujet, voici son message : « Aucun enfant de Dieu n’est prisonnier ni geôlier, ni séparé de l’Amour maternel de Dieu. Cette Eglise est une famille unie, qui prie pour la libération de ces enfants et de tous. »

REMARQUES DE LA PRÉSIDENTE DE L’ÉGLISE MÈRE

LINDA KOHLER : Quand je lis les Evangiles, je suis frappée par le nombre de fois où Jésus a dit qu’il savait d’où il venait. Il savait qu’il venait de Dieu. C’est quelque chose de simple, mais c’est mentionné si souvent que cela doit être important. Quand nous parlons de la guérison-Christ, ne parlons-nous pas, en fait, de l’idée spirituelle qui vient de Dieu ? Quand nous nous tournons vers Dieu en prière et L’écoutons avec une profonde humilité, nous sentons la présence du Christ. Quelque chose change. Une meilleure compréhension de Dieu corrige la croyance à laquelle nous nous accrochions. Ou bien notre cœur s’adoucit parce qu’il est touché par le Christ. Et cela ne s’arrête pas là, car ce que nous pensons se manifeste d’une manière ou d’une autre dans notre vie.

Dans le sermon « Choisissez », que les directeurs nous ont invités à étudier, Mary Baker Eddy parle de la Science Chrétienne en tant que « souffle persuasif, une impulsion infaillible, un secours toujours présent… [dont la] présence se fait sentir car elle agit, et cela en toute sagesse » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 3). C’est du Christ qui agit et qui est toujours présent dont nous parlons avant tout aujourd’hui.

RAPPORT DU CHAMP

Pam Herzer a raconté que, plusieurs années auparavant, elle avait remarqué des « symptômes alarmants » qui l’avaient beaucoup effrayée, car certains membres de sa famille étaient décédés après avoir manifesté ces mêmes symptômes. Saisie d’une peur immense, même si elle étudiait la Science Chrétienne depuis de nombreuses années, elle avait décidé de se rendre chez le médecin, lequel lui avait dit qu’elle avait un cancer. Après avoir subi des séances de radiothérapie, elle avait été vivement encouragée par son docteur à commencer la chimiothérapie sans attendre. Mais elle a préféré se remettre à l’étude de la Science Chrétienne, y compris de la Leçon biblique hebdomadaire. Elle s’est fait aider par son professeur de Science Chrétienne et aussi par « d’autres praticiens et professeurs formidables ». Lors d’un moment particulièrement difficile, elle s’est accrochée de toutes ses forces aux enseignements de la Science Chrétienne. « A ce moment-là, explique-t-elle, j’ai ressenti littéralement comme un voile léger et rassurant sur mon visage. C’était comme si je passais mentalement d’un endroit à un autre. Ce voile a effleuré doucement mon visage, et quand il est parti… je me tenais en présence de Dieu. C’était l’amour le plus merveilleux que j’aie jamais connu. » Quelques semaines plus tard, après sa guérison complète, elle a rencontré le médecin qui s’était occupé d’elle. Il a paru surpris de la voir encore en vie. Elle lui a simplement dit : « Oui, la Science Chrétienne m’a guérie. »

RAPPORT DU COMITÉ DE PUBLICATION

Russ Gerber, Manager des Comités de Publication

Mary Baker Eddy était bien consciente de la réalité du monde dans lequel son Eglise accomplissait sa mission de guérison. C’était un monde dans lequel elle remarquait une dévotion extraordinaire envers la Science Chrétienne. Un monde dans lequel de nombreuses personnes ne connaissaient pas encore la Science Chrétienne. Mais aussi un monde dans lequel « les impostures répandues dans le public au sujet de la Science Chrétienne » devenaient de plus en plus agressives. Elle a écrit dans Science et Santé que « la presse sème inconsciemment dans la famille humaine bien des chagrins et bien des maladies » (p. 196). Aujourd’hui, on considère que la maladie est normale. Mais les Comités de Publication travaillent à corriger cela. Ils écrivent des articles sur la santé du point de vue de la Science Chrétienne, et ils sont publiés dans les médias du monde entier. Cela commence à porter ses fruits.

M. Gerber en a alors donné trois exemples. Le Comité de Publication de l’Ontario, au Canada, a rencontré une femme qui, ayant lu l’article d’un Comité dans son journal local, s’est rendue dans une salle de lecture pour parler des idées qu’elle avait découvertes dans cet article. En Allemagne, Michael Seek, Comité pour l’Allemagne, a participé à un séminaire intitulé : « De jeunes médecins décrivent le patient de l’avenir », et sa participation a été très bien accueillie. Mojisola Anjorin Solanke, le Comité pour la région Ouest du Nigeria, a fait connaissance avec un ouvrier qui travaillait dans son bureau, et qui, ayant vu plusieurs exemplaires de Science et Santé, dont il avait déjà entendu parler, a tout de suite souhaité en acheter un.

RAPPORT DU TRÉSORIER

Lyon Osborn

Dans l’article « Choisissez », Mary Baker Eddy admet que l’édifice de l’église représente une démonstration de progrès remarquable, mais elle ne s’arrête pas sur ce qui a été accompli matériellement, et elle n’affirme pas non plus que sa mission est accomplie. Elle profite de l’occasion pour inviter les membres à s’efforcer encore davantage à vivre la Science Chrétienne, en aimant Dieu par-dessus tout et en mettant en pratique la Règle d’or. « Choisissez » souligne tout au long de son message les qualités morales et spirituelles qui sont nécessaires pour suivre le Christ, notamment l’humilité, la patience, l’altruisme, la justice, la générosité et la fidélité.

Quand nous parlons de la guérison-Christ, ne parlons-nous pas, en fait, de l’idée spirituelle qui vient de Dieu ? Quand nous nous tournons vers Dieu en prière et L’écoutons avec une profonde humilité, nous sentons la présence du Christ. Quelque chose change.

D’après les messages qui accompagnent bien souvent vos contributions, il est clair que vous vous efforcez de vivre ces qualités et de démontrer la guérison-Christ. J’aimerais que vous puissiez tous travailler côte à côte avec les employés dévoués qui se trouvent ici, à L’Eglise Mère. Dans mon propre service, j’ai constaté des progrès remarquables cette année, des progrès soutenus par un encouragement patient entre collègues et des prières efficaces. Un exemple en a été l’établissement d’un nouveau système de comptabilité. L’un des ajustements liés à ce projet majeur a consisté à avancer d’un mois la fin de l’année fiscale de l’Eglise, pour qu’elle se termine en mars et non plus en avril. A cause de ce changement particulier, l’année fiscale qui vient de s’écouler ne couvre que onze mois, au lieu des douze habituels.

En continuant ce rapport, Mme Hoagland a résumé ainsi la situation financière de l’Eglise : « L’ensemble des fonds que l’Eglise a à sa disposition s’élève à 713 millions de dollars américains. L’Eglise n’a pas de dettes. Le montant des dépenses pour les onze mois de l’année fiscale, qui s’est terminée le 31 mars 2014, a été de 80 millions de dollars. Et pour comparer avec les rapports des années précédentes, l’Eglise a dépensé 86 millions de dollars sur la période de douze mois qui s’est terminée le 30 avril 2014. »

LE NURSING EN SCIENCE CHRÉTIENNE

Linda Kohler et Lynne Scheiern, qui est nurse de la Science Chrétienne depuis longtemps et qui enseigne aussi le nursing, se sont entretenues à ce sujet. Mme Kohler a dit : « Comme le praticien de la Science Chrétienne et le patient, le nurse de la Science Chrétienne écoute et prie ; mais il écoute en particulier pour savoir ce qu’il doit dire et faire, afin d’aider le patient à sentir la présence et la tendresse de l’Amour divin, là même où il se trouve. »

LYNNE SCHEIERN : Le mot nurse contient [en anglais] l’idée de chérir et d’encourager, et par extension, de réconforter. C’est là que l’amour devient tangible. Les nurses de la Science Chrétienne réconfortent et consolent. Nous reflétons tous les qualités divines et nous avons tous la capacité de les exprimer. Nous avons tous la capacité d’encourager, de réconforter et de consoler.

LINDA KOHLER : Nous sommes en partie guidés par la Règle d’or, que Mary Baker Eddy mentionne de nombreuses fois dans le sermon « Choisissez » : « Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent. »

LYNNE SCHEIERN : En tant que scientistes chrétiens, nous n’allons pas voir une image déformée et ne rien faire à son sujet. Parfois il s’agit uniquement de guérir notre propre pensée au sujet de ce qui se présente. Et parfois nous avons des idées inspirées qui nous donnent la capacité d’aller plus loin. Dans la parabole du bon Samaritain (voir Luc 10:25-37), le Samaritain n’a pas simplement dit : « Je vous aime », pour s’éloigner aussitôt après. Il a aidé cet homme, il a nettoyé ses plaies, l’a emmené dans une auberge, et il a dit au propriétaire de l’auberge :
« Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. » C’était une belle façon de montrer comment aller jusqu’au bout dans les soins prodigués, et de s’assurer que tout va bien. C’est très important.

LINDA KOHLER : Ce que nous voulons faire ressortir ici, c’est que nous sommes tous des nurses d’une certaine façon, et que nous ne devrions jamais sous-estimer l’importance de ces petites choses que l’on peut faire ou dire. Nous pourrions ainsi non seulement changer la journée, mais la vie de quelqu’un.

DEUXIÈME RAPPORT DU CHAMP

Ute Keller est nurse de la Science Chrétienne dans une maison d’accueil de la Science Chrétienne en Allemagne. Après avoir participé à une réunion de témoignage qui incluait la lecture de passages de la Bible et de Science et Santé sur l’arche de Noé, elle s’est sentie poussée à aller faire une promenade, même si c’était l’hiver, qu’il y avait de la neige et qu’il faisait très froid (- 10 degrés). Elle a croisé un homme à un moment donné, et alors qu’elle poursuivait son chemin vers le village, elle a senti soudain qu’elle devait revenir sur ses pas. Elle a obéi à cette inspiration, et quand elle a revu cet homme, elle s’est rendu compte qu’il n’avait pas de manteau et qu’il marchait en pantoufles dans la neige.

Elle a offert de l’aider, mais il n’a pas voulu et il s’est fâché. Elle a donc décidé de ne pas le provoquer et de le laisser partir. « C’est à ce moment-là, explique-t-elle, que les idées concernant l’arche de Noé me sont revenues à la pensée : l’homme est en sécurité dans l’arche, aimé, guidé, protégé. L’idée m’est venue d’appeler une maison de retraite, pas loin de là. C’est ce que j’ai fait. J’ai demandé s’il leur manquait un pensionnaire. Ils ont répondu qu’ils ne savaient pas. » Mme Keller leur a alors parlé de l’homme qu’elle avait rencontré et elle leur a dit où il se trouvait.

Puis elle a continué de prier pour elle-même, pour sentir la présence de Dieu, Son amour et pour entendre Ses directives. Elle a suivi les empreintes de l’homme dans la neige. Elle l’a retrouvé dans la forêt ; il paraissait plus calme. Elle a expliqué : « J’ai senti que Dieu s’occupait de chacun de nous comme Il l’avait toujours fait. Nous sommes toujours en sécurité dans l’Amour divin. Portée par cette idée, j’ai pu m’approcher de cet homme. Son comportement avait changé du tout au tout. Il était calme, poli, amical. »

« Il m’a dit : “Je voulais rentrer chez moi !” J’aurais pu lui répondre en toute sincérité : “Vous êtes chez vous, en sécurité dans l’arche, l’Amour vous aime tellement ! Dieu vous serre tendrement dans Ses bras”. » Voyant qu’il avait froid, elle lui a donné son manteau. Il avait aussi une blessure dans le dos ; elle s’est rapidement refermée.

Nous avons parlé de la prière. Bien entendu, ils venaient d’être témoins du caractère pratique de la prière, et du fait que la prière ne néglige personne ; ils ont vu qu’elle est efficace pour s’occuper des autres.

Alors qu’ils retournaient au village, ils ont rencontré des gens en voiture qui venaient de la maison de retraite. Ces personnes ont reconnu l’homme et l’ont ramené dans l’établissement, en demandant à Mme Keller de les accompagner. Mis au courant de ce qui s’était passé, les employés de la maison de retraite ont dit qu’il s’agissait là « d’un miracle ».

« Ils m’ont demandé si je travaillais à la maison d’accueil de la Science Chrétienne, et je leur ai répondu que c’était effectivement le cas. Puis nous avons parlé de la prière. Bien entendu, ils venaient d’être témoins du caractère pratique de la prière, et du fait que la prière ne néglige personne ; ils ont vu qu’elle est efficace pour s’occuper des autres. »

Après son entretien avec Mme Scheiern et ce deuxième rapport du champ, Mme Kohler a invité l’assemblée à chanter le cantique 175 avec un groupe de scientistes chrétiens (en vidéo), rassemblés pour un Sommet de l’Eglise vivante, aux Etats-Unis.

LE RÔLE DU CHRISTIAN SCIENCE MONITOR DANS LA GUÉRISON

Margaret Rogers a interviewé trois employés de longue date du Monitor : Marshall
Ingwerson, directeur de la rédaction, Cheryl Sullivan, chargée des nouvelles nationales, et Clay Jones, rédacteur en chef.

MARGARET ROGERS : Le monde ressemble très souvent à la chambre d’un malade. Et il faut avoir la même sagesse pratique et le même discernement pour aller dans le monde avec l’intention de le guérir. Avoir foi dans la capacité du bien d’apporter la guérison et de faire progresser toute situation, voilà l’objectif que Mary Baker Eddy a assigné au Monitor. Elle a déclaré avoir nommé le Monitor pour « propager la Science indivisible qui opère d’une manière intarissable. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

MARSHALL INGWERSON : Mary Baker Eddy emploie le terme Science surtout avec un « S » majuscule, pour parler des lois de Dieu. Le progrès, c’est la loi de Dieu, l’harmonie, c’est la loi de Dieu, la justice et la miséricorde, ce sont les lois de Dieu. On n’associe généralement pas le progrès et l’harmonie avec l’actualité, mais en fait, on observe sans cesse beaucoup de progrès dans le monde. Il est important de le remarquer pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles, c’est que le progrès donne de l’espoir. Il donne l’assurance que la guérison s’accomplit et qu’il est possible d’obtenir davantage de guérisons.

MARGARET ROGERS : Cheryl, qu’est-ce que l’on ressent devant un monde qui ressemble beaucoup à la chambre d’un malade, quand le progrès est la dernière chose à laquelle on pense ? Comment faites-vous face à cela ?

CHERYL SULLIVAN : Mme Sullivan a répondu en parlant de la fusillade qui avait emporté de nombreux enfants dans une école de Newtown, dans le Connecticut (U.S.A.), et des défis que pose ce genre de reportage. A l’époque, elle s’était sentie poussée à envoyer un reporter sur place, même si on s’attendait à la présence de centaines d’autres journalistes dans ce qui allait être un vrai cirque médiatique. Elle a expliqué : « La seule idée à laquelle je pouvais m’accrocher à ce moment-là, c’était qu’on envoyait quelqu’un pour témoigner de la présence du Consolateur dans cette ville.

« Le reportage qui a été publié était plein de tendresse. Pour moi, cela a été comme une lumière jetée sur cette situation. J’avais espéré que le Consolateur serait présent là-bas, et ce reportage honnête l’a amplement prouvé. J’aimerais aussi ajouter que le Monitor est le seul journal qui s’est rendu sur place avec l’intention de voir le Consolateur à l’œuvre. Voilà donc une façon de répandre quotidiennement la Science indivisible. »

MARGARET ROGERS : Clay, je sais que vous aussi, vous avez vu cela dans le monde entier. Ce n’est pas simplement que nous apportons le Consolateur : il est déjà là.

CLAY JONES : Oui. Et les lecteurs du Monitor peuvent se joindre aux journalistes pour discerner la réalité spirituelle au sein des pires conditions humaines. Cheryl vient d’en donner un bon exemple. Cela exige une forme particulière de journalisme. Mais les lecteurs peuvent inclure dans leurs pensées le travail du Monitor, aidant ainsi les journalistes à savoir que la vérité se révélera.

J’étais aux Philippines, au moment de la révolution en faveur de la démocratie. Le dictateur à l’époque, Ferdinand Marcos, était au bout du rouleau. Des soldats s’étaient retranchés dans un fort au nom de la démocratie, et ils étaient encerclés par des civils. Ferdinand Marcos a envoyé une unité de tanks pour attaquer ces soldats.

On n’associe généralement pas le progrès et l’harmonie avec l’actualité, mais en fait, on observe sans cesse beaucoup de progrès dans le monde. Il est important de le remarquer pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles, c’est que le progrès donne de l’espoir.

Je marchais justement le long du boulevard où ces tanks arrivaient. J’étais le seul civil à cet endroit. J’ai pris conscience du fait qu’il n’y avait qu’un seul Entendement, un seul Principe, un seul Amour qui unissaient les gens. Un idéal universel était là, à l’œuvre. J’ai adressé la parole à chacun des officiers qui dirigeaient les tanks, juste pour leur demander ce qu’ils faisaient et pour les faire réfléchir un peu.

Ils ont tourné à droite sur un autre boulevard, et ils ont été arrêtés par une Volkswagen, une coccinelle, qui était garée là. Alors qu’ils essayaient de déplacer la voiture, des milliers de civils sont arrivés et les ont encerclés. Ils se sont repliés dans un parc, et à ce moment-là, le commandant de l’unité de tanks ne savait plus quoi faire. Mais un civil est sorti de la foule, il s’est dirigé vers le commandant et lui a serré la main. J’ai appris plus tard qu’ils avaient été condisciples à l’Ecole militaire. Puis le commandant a ordonné la retraite des tanks, et la démocratie s’est imposée aux Philippines. Cette révolution démocratique inspirée par le peuple s’est largement répandue.

MARGARET ROGERS : Pourquoi le Monitor est-il essentiel au succès de la pratique de la guérison ?

MARSHALL INGWERSON : Le Monitor a une façon unique de considérer ses lecteurs. Le lecteur, c’est quelqu’un qui s’intéresse à ce qui se passe, qui veut penser de manière constructive et avoir un impact positif sur le monde. Il veut voir les lois de Dieu à l’œuvre. Et je pense que c’est là un bon point de départ quand on fait un reportage ou que l’on revoit un article : la façon dont on considère les lecteurs.

La mission du Monitor est aussi de bénir toute l’humanité, or on ne peut pas bénir toute l’humanité sans se bénir soi-même. La façon dont on traite les problèmes mondiaux est liée à celle dont on traite ses propres problèmes. Donc finalement, je ne prie pas pour moi, pour nous, et ensuite pour « eux ». En fait, on prie pour ce « nous » universel.

CHERYL SULLIVAN : Pour revenir à la mission du Monitor, qui est de « propager la Science indivisible qui opère d’une manière intarissable », j’avais d’abord pensé que c’était là l’exclusivité du Monitor. Mais maintenant, je vois les choses de manière un peu différente. Bien sûr, les journalistes vont sur place, ils écrivent des reportages, en adhérant à la réalité spirituelle sous-jacente qui inspire leur écriture. Mais la mission du Monitor, « propager la Science indivisible », est à double sens. Elle associe tout le champ, car ce sont les scientistes chrétiens qui savent comment prier efficacement au sujet des besoins du monde. Ce sont le Monitor et le champ qui, en étant indivisibles, propagent la Science qui opère d’une manière intarissable.

RAPPORT DU SÉCRETAIRE

LYLE YOUNG : Cette partie de l’Assemblée est consacrée au rapport du secrétaire. Pour vous présenter ce rapport, j’aimerais que vous puissiez entendre les idées et les commentaires du Conseil des directeurs dans son ensemble. Mais tout d’abord, au nom de tous les membres de L’Eglise Mère dans le monde, j’aimerais souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres, qui viennent de se joindre à L’Eglise ce vendredi [30 mai] ! Nous sommes si heureux que vous soyez devenus membres, nous vous apprécions beaucoup, comme nous apprécions beaucoup tous les membres de L’Eglise Mère !

Deuxièmement, sachez que vous pourrez suivre l’Assemblée annuelle 2015 sur Internet, mais que vous pourrez aussi écouter les rapports en venant en personne à L’Eglise Mère, à Boston. Nous vous accueillerons les bras ouverts !

Jusqu’ici, nous avons parlé du fondement spirituel de la guérison-Christ ; nous avons passé en revue certaines des idées spirituelles présentées par cet article si profond intitulé « Choisissez ». Nous vous invitons d’ailleurs à en poursuivre l’étude tout au long de cette année. Nous avons aussi entendu combien il est important que nous cultivions tous les qualités de nurse dans notre pratique quotidienne de la Science Chrétienne, bénissant ainsi notre famille, notre ville, nos églises filiales – en fait, le monde entier ! Nous venons d’entendre combien il est important d’englober le monde entier dans nos prières pour pratiquer la Science Chrétienne de manière complète. C’est justement ce que le Christian Science Monitor nous permet de faire. Et puis vous vous souvenez qu’au début de l’Assemblée, Scott Preller nous a invités à réfléchir au fondement spirituel de cette Eglise.

SCOTT PRELLER : La question que les directeurs ont débattue est la suivante : Comment nous assurer que le sujet de cette année, « un fondement spirituel de guérison-Christ », ne soit pas simplement une belle image à laquelle nous pensons aujourd’hui, mais qui demain sera oubliée, lorsque nous reprendrons nos activités habituelles ? En tant qu’Eglise, comment nous assurer que cette Assemblée représente une nouvelle étape dans notre engagement à poursuivre la mission fondamentale de l’Eglise : la guérison ?

Il me semble que la seule réponse possible repose sur la manière dont chacun de nous, en tant que membre de cette Eglise, donnera suite à l’article de Mary Baker Eddy, « Choisissez ». Quand elle a prononcé ce message, lors de la consécration de l’extension, c’était une période exaltante pour les scientistes chrétiens. Ils avaient cette belle église toute nouvelle, une religion qui se répandait rapidement… Et il me semble qu’une partie de ce que Mary Baker Eddy disait se résume ainsi : « Faites attention à ce que cela ne vous monte pas à la tête ! Concentrez-vous sur ce qui compte réellement : la totalité de Dieu, la Règle d’or, la guérison. »

Aujourd’hui, en 2014, vu l’atmosphère mentale qui nous entoure (et pas seulement la Science Chrétienne, mais la religion en général), on pourrait être tenté de penser qu’il y a déclin et doutes. Mais je crois que ce que Mary Baker Eddy nous dit « aujourd’hui », c’est de ne pas nous laisser influencer par ce pessimisme ambiant, et de nous concentrer sur ce qui est vraiment important : voir la totalité de Dieu, vivre la Règle d’or et pratiquer la guérison.

Nous sommes scientistes chrétiens parce que nous comprenons que la découverte de Mary Baker Eddy au sujet de la nature de l’être a changé le monde. Elle a découvert que « tout est Entendement infini et sa manifestation infinie » (Science et Santé, p. 468). En tant que membres de cette Eglise, nous voyons, avant les autres, que le bien démontré par Jésus lors de son ministère de guérison est à notre portée aujourd’hui, pour que nous le mettions en pratique. C’est cette façon d’agir et de penser qui change le monde. Si nous nous occupons de nos églises et de notre pratique, en étant animés par l’idée que cette découverte a changé toutes les données, alors nous n’irons plus à l’église simplement parce que… c’est l’heure d’y aller ! Nous irons parce que nous serons impatients de savoir ce que les autres ont découvert et comment ils l’appliquent, et nous serons tout aussi impatients de leur dire ce que nous avons appris.

ALLISON PHINNEY : Quand le Conseil des directeurs a commencé à parler du thème de l’Assemblée annuelle, nous avons tous ressenti que cet article profond de Mary Baker Eddy, « Choisissez », serait un bon point de départ. Quelque temps avant 1906, quand le message a été écrit, Mary Baker Eddy s’était inquiétée du fait qu’il y avait trop de paroles et pas assez d’œuvres. Et elle a continué de le faire remarquer en toute franchise au sein de son mouvement.

Je pense qu’elle s’était rendu compte que non seulement les gens ne devaient pas se laisser trop impressionner par la splendeur du nouvel édifice de l’église, mais qu’ils devaient choisir entre se considérer comme des personnes humaines bénéficiant de l’aide de la Science Chrétienne et adhérer à la révélation qu’elle avait eue de la totalité de Dieu. Dans « Choisissez », elle écrit : « Entièrement séparée de ce rêve mortel, de cette illusion et hallucination des sens, la Science Chrétienne vient révéler l’homme comme étant l’image de Dieu, Son idée, coexistant avec Lui – Dieu donnant tout et l’homme ayant tout ce que Dieu donne. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 5) Elle a compris que pour que nous puissions aller de l’avant, nous devions adopter cette nouvelle manière de penser, et au lieu de l’employer pour nous-mêmes, découvrir comment Dieu nous emploie.

LYLE YOUNG : Dans l’Evangile selon Jean, après la résurrection et après que les disciples ont revu Jésus, Pierre a dit en substance : « Je vais pêcher, est-ce que quelqu’un veut venir avec moi ? » (voir Jean 21) Et c’est ce qu’ils ont fait, mais ils ont été rappelés. Cette nuit-là, ils n’ont rien pris. Ce retour à un sens purement humain de l’existence a été pour eux une expérience frustrante. Puis Jésus les a appelés du rivage, et ils ont réalisé qu’ils ne pouvaient revenir sur leurs pas. Ils étaient dans un univers mental différent, ce qui voulait dire qu’ils avaient le pouvoir et la conviction nécessaires pour faire progresser l’Eglise. C’est cette même grâce bienveillante de Dieu qui nous donne ce pouvoir et cette conviction aujourd’hui.

ALLISON PHINNEY : Et cette joie !

ROBIN HOAGLAND : Nous avons mentionné qu’il faut répondre à l’appel du Christ sans réticence. Je pense que notre but n’est pas de continuer d’améliorer notre vie de manière individuelle, mais de reconnaître que quelque chose de différent s’est passé. Nous réfléchissons alors profondément non seulement à nos progrès individuels, mais à la façon dont le monde progresse, comme nous l’avons entendu à propos du Monitor, ou à la façon dont nous changeons la vie des autres grâce au nursing. Nous voyons, ainsi que Mary Baker Eddy l’a écrit à plusieurs membres d’une église filiale, que nous sommes une « partie active d’un tout prodigieux » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 165). Nous faisons partie de cette totalité prodigieuse, d’un mouvement qui avance sur la base de la guérison.

La question que les directeurs ont débattue est la suivante : Comment nous assurer que le sujet de cette année, « un fondement spirituel de guérison-Christ », ne soit pas simplement une belle image à laquelle nous pensons aujourd’hui, mais qui demain sera oubliée, lorsque nous reprendrons nos activités habituelles ?

ALLISON PHINNEY : Souvent nous nous concentrons sur les questions suivantes : « Qu’est-ce que je sais ? » « Jusqu’où je peux aller ? » « Suis-je vraiment capable d’accomplir ce que je suis appelé à faire ? » Mais on s’aperçoit à chaque fois, comme l’écrit Mary Baker Eddy, que nous sommes « tous capables de faire plus que nous ne faisons » (Science et Santé, p. 89), car nous sommes portés en avant par l’être spirituel, par le sens spirituel, par la joie de cet univers nouveau dans lequel nous pénétrons.

SCOTT PRELLER : Et plus nous découvrons ce que Dieu est en train d’accomplir, et que nous en faisons partie, plus il devient clair que, chaque fois que nous pensions ne pas pouvoir faire telle chose, nous étions victimes d’un mensonge, d’une imposture que dévoile cette conscience renouvelée de nos possibilités infinies. Alors nous pouvons accomplir ce qu’il nous est naturel d’accomplir en tant qu’Eglise, c’est-à-dire des guérisons.

MARGARET ROGERS : Quand nous manquons d’ardeur, quand nous sommes assaillis par le sentiment de ne pas être à la hauteur, il est très important de se souvenir de ce commandement de Jésus qui nous demande de « veiller ». Nous n’avons pas à nous laisser décourager par l’obscurité. Nous pouvons immédiatement reconnaître qu’elle n’est pas légitime. Nous sommes les enfants de la lumière, et pas seulement « nous », les scientistes chrétiens. Les enfants de Dieu sont les enfants de la lumière, et les ténèbres ne pénètrent pas la lumière. C’est la lumière qui pénètre les ténèbres. Revendiquons qui nous sommes – une expression du divin. La divinité, qui est la vérité concernant notre être réel, peut être reconnue et exprimée par tous. Nous tenons à vous remercier, vous tous qui avez choisi la Science de l’être comme récompense. Cela signifie que vous êtes élus, que vous avez accepté cette Science, et que Dieu vous donne tout ce dont vous avez besoin pour la démontrer.

LYLE YOUNG : C’est vrai ! Nous sommes une Eglise sans clergé, fondée sur la guérison chrétienne. Il nous est donc possible de nous soutenir les uns les autres tout au long de notre pratique de la guérison !

L’Assemblée s’est terminée par une prière silencieuse, suivie de la répétition à haute voix de la Prière quotidienne. La présidente a lu la bénédiction :

LINDA KOHLER : « Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse, qu’il fasse luire sur nous sa face, afin que l’on connaisse sur la terre ta voie, et parmi toutes les nations ton salut ! » (psaume 67:2-3) Amen.

1 Traduction informelle: Les scientistes chrétiens, leurs enfants et petits-enfants jusqu’à la dernière génération s’aiment inévitablement les uns les autres de cet amour dont Christ nous a aimés ; un amour généreux, dépourvu d’ambition, impartial, universel, qui aime seulement parce qu’il est Amour. En outre, ils aiment leurs ennemis, même ceux qui les haïssent. C’est ce que nous devons tous faire pour être des scientistes chrétiens en esprit et en vérité. J’aspire à voir cet amour démontré, et je vis pour cela. Je cherche et je prie pour qu’il réside dans mon cœur et qu’il se manifeste dans ma vie. Qui s’unira à moi pour atteindre ce but plein de pureté et luttera fidèlement jusqu’à ce qu’il soit atteint ?

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