Dans Niagara: A History of the Falls [Niagara : histoire des chutes], Pierre Berton raconte que Charles Blondin (le funambule dont parle Mary Baker Eddy à la page 199 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures) traversa, à de nombreuses reprises, les chutes du Niagara sur une corde raide. A différentes occasions au cours de cette traversée, il fit cuire son petit- déjeuner, exécuta un saut périlleux arrière ou se tint en équilibre sur une chaise. Il réalisa également cet exploit les yeux bandés, de nuit, ou en portant sur son dos son imprésario. Il fit tout cela parce qu’il savait qu’il en était capable.
Sachant que tout le monde est capable de prier efficacement, Jésus déclara : « Si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. » (Marc 11:23) Savoir que l’on peut harmoniser toutes les situations humaines, triompher du péché et guérir la maladie par la prière, est fondamental pour suivre l’exemple de Jésus.
Le fait extraordinaire qu’il n’y a rien en dehors de Dieu soutient ce travail de guérison. Même si cela demande beaucoup de croissance spirituelle pour démontrer pleinement cette vérité, nous avons le droit de savoir que nous comprenons que Dieu est tout, car nous reflétons Sa compréhension de cette vérité métaphysique.
En réalité, il est clair qu’il n’y a pas d’erreur pour s’opposer au bien. Toutefois pour être de véritables scientistes chrétiens, vous devez affronter les arguments selon lesquels vous n’êtes pas capables de guérir spirituellement. Votre église filiale, de même que le mouvement de la Science Chrétienne, ne peut progresser que si cette argumentation est réfutée dans la conscience individuelle.
Mary Baker Eddy écrit : « Retenez perpétuellement cette pensée – que c’est l’idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son Principe divin, l’Amour, qui soutient, protège et environne tout l’être véritable. » (Science et Santé, p. 496) La guérison doit résulter de la connaissance profonde du fait que nous sommes capables de guérir, et ce dans la mesure où nous vivons en permanence avec cette sainte conscience.
Des centaines de suggestions viendront vous expliquer pourquoi vous ne pouvez pas guérir les malades : les guérisons par la Science Chrétienne ne sont plus aussi fréquentes qu’avant ; l’accent constant qui est mis sur la médecine matérielle nuit à la guérison spirituelle ; vous ne vous abandonnez pas assez à Dieu dans la vie quotidienne ; vous n’avez pas réussi à accomplir une guérison la dernière fois. Or ces pensées, qui ne sont pas vraiment les vôtres, voudraient dépeindre l’erreur en train de se battre pour son existence hypothétique – hypothétique car, quels que soient les arguments énoncés, l’erreur n’a ni réalité, ni légitimité ni pouvoir à opposer à l’harmonie.
Prenez courage, chers membres de l’Eglise ! N’oubliez jamais que nous sommes tous appelés à guérir selon l’exemple de Jésus, et que la loi divine d’harmonie vous donne le pouvoir d’accomplir ce saint travail.
