J’ai connu la Science Chrétienne une année après le décès de mon mari. Alors que je faisais mes premiers pas dans l’étude de cette Science, celle-ci m’a aidée à résoudre plusieurs défis auxquels mes enfants et moi-même étions confrontés. Toutefois, deux ans après que j’ai connu la Science Chrétienne, ma fille ainée, qui était alors adulte et ne vivait plus à la maison, est aussi décédée, suite à une maladie. Je me suis sentie affaiblie physiquement et mentalement par ces événements.
C’est à ce moment-là que je me suis retrouvée avec un problème alarmant au niveau du bas-ventre. Au moment de mes règles, j’avais des douleurs aiguës et je saignais abondamment ; j’ai été obligée de m’absenter de mon travail à plusieurs reprises. Puisque ma famille s’inquiétait beaucoup pour moi, je suis allée voir une gynécologue, qui a déclaré que j’avais une grosseur dans l’utérus. Ma famille m’a conseillé de me faire soigner à l’hôpital le plus rapidement possible, car ils craignaient qu’il ne s’agisse d’un cancer ou de quelque chose d’aussi grave. Je leur ai alors dit que je ne pouvais pas suivre leur conseil, bien que donné avec amour, et j’ai pris la décision de me confier uniquement à Dieu, en me traitant par la prière telle que l’enseigne la Science Chrétienne.
J’ai eu un aperçu du fait spirituel que la mort n’est pas réelle, et j’ai trouvé une grande paix.
Au départ, j’ai prié par moi-même, ensuite j’ai fait appel à un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie avec moi. Le praticien m’a aidée à comprendre que mon identité réelle en tant qu’enfant de Dieu était spirituelle. Nous sommes créés à Son image et à Sa ressemblance, comme il est écrit dans la Bible (voir Genèse 1:26, 27). Le praticien m’a aussi aidée à comprendre ce que cela signifie d’être le reflet de Dieu. Puisque Dieu est le bien infini et que je suis Son reflet, j’ai vu que je pouvais refléter uniquement ce bien infini, lequel inclut la paix et la santé. J’ai mieux compris qu’en tant que Son reflet, je possédais tout le pouvoir et la maîtrise de Dieu afin de « domine[r] sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (Genèse 1:26). Peu à peu, j’ai senti que j’avais le pouvoir divin de vaincre toute peur, tout chagrin, toute douleur, ainsi que tout défi qui se présentait à moi.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit : « Ressentons la divine énergie de l’Esprit, qui nous mène au renouvellement de la vie et ne reconnaît aucune puissance mortelle ou matérielle capable de détruire. » (p. 249) Cette vérité et tant d’autres que j’ai lues dans la Bible et dans Science et Santé m’ont aidée à me sentir renouvelée, revigorée, libre. La douleur m’a quittée sans que je prenne un seul médicament. Un jour, je me suis aussi sentie guérie du chagrin. J’ai eu un aperçu du fait spirituel que la mort n’est pas réelle, et j’ai trouvé une grande paix en sachant que mon cher mari et ma chère enfant continuaient d’exprimer la Vie, Dieu.
C’est en persévérant dans la prière et l’étude que j’ai été complètement guérie au bout d’une année. Une écographie a montré que la grosseur avait complètement disparu, à la grande surprise de la gynécologue. Cette guérison s’est passée il y a bien des années, et je n’ai plus jamais eu de problèmes ni de douleurs au bas-ventre.
Après cette guérison, j’ai eu le privilège de remplir plusieurs postes au sein de mon église, Deuxième Eglise du Christ, Scientiste, dans le quartier de Moungali. C’est le moment indiqué pour moi de rendre grâces à Dieu d’avoir guidé mes pas vers Lui. Aujourd’hui, je peux sincèrement dire combien je sens que je « demeure sous l’abri du Très-Haut » (psaume 91:1). Je suis particulièrement reconnaissante à Mary Baker Eddy de son travail, et de la générosité dont elle a fait preuve en nous donnant la Science Chrétienne.
Marie Boleko, Brazzaville
