Un soir, alors que je regardais les nouvelles à la télévision, je me suis rendu compte que de nombreux commentateurs tentaient d’attribuer la responsabilité de certains événements fâcheux à telle personne ou à tel contexte. Peu avares de spéculations et de doigts accusateurs, ils cherchaient quelqu’un à blâmer et à qui faire porter la responsabilité des problèmes.
A qui la faute, si le monde s’était retrouvé impliqué dans la guerre en Afghanistan et en Irak ? Qui était à l’origine de la récente crise économique mondiale et de la faillite des banques ? Qui est responsable de la mauvaise fortune de certains partis politiques ? A qui la faute si telle équipe de football a perdu ? A qui la faute en cas de séparation ou de divorce ? Qui est responsable si des jeunes échouent à leurs examens, n’arrivent pas à trouver un travail ou commencent à se droguer ?
Le monde semble avoir attrapé le « virus du blâme ». Blâmer (verbe étymologiquement proche de « blasphémer ») signifie reprocher une faute à quelqu’un, le critiquer, lui en faire porter la responsabilité. Au nombre de ses synonymes, citons : condamnation, accusation, critique, dénigrement, reproche, récrimination, réprimande, remontrance.
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