Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Le ministère du Christ

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 mai 2014

Publié à l’origine dans le Christian Science Sentinel du 11 juillet 1953.


La révélation de la Science Chrétienne en cet âge est une source de bienfaits, non seulement pour chaque scientiste chrétien, mais également pour toute l’humanité, à travers l’œuvre de guérison rédemptrice qui se poursuit jour après jour, heure après heure. Quand on comprend ce qu’est la guérison en Science Chrétienne, on voit qu’il s’agit de la venue du Christ à la conscience humaine.

Le ministère, ou la fonction, du Christ consiste toujours à guérir, à restaurer l’harmonie. Pour comprendre et apprécier la guérison-Christ, il est nécessaire de savoir ce qu’est le Christ. Grâce à la précieuse révélation de la Science Chrétienne, le Christ est compréhensible pour la conscience humaine. Les nombreuses références à ce sujet contenues dans les écrits de Mary Baker Eddy montrent que le Christ est le Fils de Dieu, l’image et la ressemblance divines, l’idée spirituelle de l’Amour divin. N’est-ce pas là une indication que le Christ est la vraie identité de chacun d’entre nous ?

On lit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Abraham, Jacob, Moïse et les prophètes entrevirent de glorieuses lueurs du Messie, le Christ, qui les baptisèrent dans la nature divine, l’essence de l’Amour. » (p. 333) A mesure que nous comprenons la vraie nature de notre relation à Dieu, nous devenons conscients de notre identité spirituelle. C’est là la venue du Christ à la conscience. Nous nous connaissons alors tels que Dieu nous connaît, reflétant la nature divine, et nous sommes réellement imprégnés de « l’essence de l’Amour ». 

C’est parce que le Christ est une communication de Dieu, et qu’il est inséparable de Dieu, comme le prouva Jésus, que le pouvoir et la gloire du Christ appartiennent à Dieu. Le Christ est et a toujours été l’idée spirituelle du Principe divin, aussi le fait de prétendre qu’un des aspects du Christ, quel qu’il soit, est une réalisation ou un attribut personnels revient à ne pas comprendre le Christ. Ce sens erroné est forcément dépourvu du pouvoir de guérir.

Etant donné que toute guérison en Science Chrétienne, quel que soit le prétendu problème, implique une compréhension de la vérité à propos de Dieu et de Sa création, la guérison profite non seulement à l’individu directement concerné, mais également à toute la famille humaine. On pourrait en voir la confirmation dans cet énoncé de Mary Baker Eddy : « Pour Jean, “l’épouse” et “l’Agneau” représentaient la corrélation du Principe divin et de l’idée spirituelle, Dieu et Son Christ, apportant l’harmonie à la terre. » (Science et Santé, p. 561) A la terre ! La pensée s’élève alors jusqu’à entrevoir la portée de la guérison divine, et elle découvre la grandeur de l’œuvre de guérison. Vu l’état chaotique dans lequel se trouve le monde actuel, pourrions-nous avoir besoin d’une plus grande inspiration pour demeurer constant dans notre travail de métaphysicien ?

Les scientistes chrétiens utilisent souvent le terme « guérison » dans leurs pensées et leurs conversations. A mesure que le genre humain acceptera et reconnaîtra pleinement le sens que la Science Chrétienne donne à ce mot, la résistance à la Vérité prendra fin, cédant la place au désir plus ardent de connaître la guérison divine. Il est bon que les scientistes chrétiens eux-mêmes réfléchissent souvent au sens de ce mot, car leur travail de métaphysicien n’est efficace que s’ils comprennent le processus de guérison.

La guérison en Science Chrétienne, ou la venue de l’harmonie sur la terre dont parle Mary Baker Eddy, est l’apparition de la vraie identité à la conscience, avec pour résultat l’éradication totale des prétentions de l’erreur, quelle qu’en soit la forme, et la restauration de l’harmonie qui s’ensuit. La perfection divine est alors mise en évidence, à la place même où semblait être la condition erronée, et la sainteté de l’homme, maintenue à jamais par son Père céleste, est démontrée ici et à ce moment même. La guérison en Science Chrétienne est donc cette immunité contre le péché, la maladie et la mort que nous apportent la Vérité et l’Amour, en nous faisant comprendre notre filialité divine.

Puisque le Christ a pour mission de guérir, le Christ et la guérison sont inséparables et simultanés. La venue du Christ, la Vérité, à la conscience implique la disparition de l’erreur ; la vraie idée de l’homme annihile le mensonge à son sujet, et c’est là la guérison. Comme le Christ est l’essence de l’Amour, c’est avec douceur et tendresse qu’il chasse les illusions des sens. Son activité est irrésistible. La disparition des ténèbres ne fait aucun doute quand on allume la lumière ; de même, on ne doute pas du sort de l’erreur quand la vérité qui guérit illumine la conscience. Il n’est pas plus important de savoir ce que devient l’erreur et comment elle disparaît que de se demander où sont passées les ténèbres. Le temps que prend la guérison est en fait le processus de maturation spirituelle qui mène au moment de compréhension absolue de la perfection divine.

L’harmonie et la perfection éternelles de la création spirituelle sont un fait intemporel. Elles existent toujours au présent, dans le « maintenant » éternel. Une grande part de la frustration et de la futilité de la pensée humaine vient de l’erreur selon laquelle le salut est forcément une expérience qui renvoie au futur, peut-être au lendemain, ou à une date indéfinie, voire à un au-delà interminable et terriblement mystérieux. Or Dieu et Son Christ apportent l’harmonie à la terre, et la délivrance de la croyance mortelle est une possibilité présente. La démonstration par la Science Chrétienne est en réalité une revendication de la perfection divine, maintenant même.

L’Apocalypse contient ces paroles instructives : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. » (11:15) Cela montre clairement qu’aucune communauté, aucune nation n’est en dehors du royaume du pouvoir-Christ, et qu’aucune d’entre elles ne peut manquer de ressentir son amour guérisseur. Comme le Christ est un avec Dieu, qui est toujours présent, la guérison est toujours à l’œuvre et se poursuit, en réalité, partout. Pour cette raison même, bien qu’il s’applique au bénéfice d’un individu, chaque traitement par la Science Chrétienne touche toute l’humanité, et son efficacité curative se poursuit jusqu’à mettre en lumière la fraternité des hommes.

Le Christ ne peut avoir d’opposant dans son ministère de guérison, destiné à sauver le genre humain des croyances à la chair. Ce que l’on désigne sous le nom d’antéchrist est la croyance à la chair, ou à la haine ; mais comme il n’existe en réalité aucun pouvoir pour propager une telle croyance, ni aucun royaume où elle pourrait avoir libre cours, ni aucune mentalité manipulée par d’autres pour y croire, on peut prouver qu’elle n’a pas la moindre activité ni manifestation. Lorsque le genre humain aura démontré pleinement que le Christ est « un » avec Dieu et qu’il manifeste Son pouvoir en tout lieu, les croyances mortelles dans leur ensemble seront purement et simplement dissipées. Qu’on l’appelle nécromancie, mesmérisme, hypnotisme, magnétisme animal, spiritisme, théosophie, péché, maladie ou mort, l’erreur est vouée à disparaître. Le Christ ne dévoile les modes illusoires de l’entendement mortel que pour en prouver le néant. 

La conscience-Christ est totalement exempte d’illusion mortelle, quelle qu’en soit la forme. Elle n’entretient aucune vaine compassion pour les terribles effets supposés de l’entendement mortel, mais elle annihile la croyance à la réalité de cet entendement, sans effort et pour toujours. Le Christ, comme Dieu, n’est pas conscient du péché, de la maladie ou de la mort. La pureté de la conscience divine détruit chaque phase de la condition mortelle, et c’est ainsi que l’on ressent le pouvoir guérisseur du Christ.

En devenant peu à peu conscient de la présence du Christ, la Vérité, et en voyant ainsi le néant du mal et de ses prétentions, chacun de nous contribue efficacement à mettre fin à l’asservissement du genre humain. Dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, notre chère Leader déclare à propos de la guérison (p. 253) : « Quelle réalisation plus sublime, quelle gloire plus grande pourraient donner de la vigueur à votre entreprise ? Allez de l’avant ! Mon cœur et mon espoir sont avec vous.

“Tu n’es pas ici-bas pour jouir ou souffrir,
Mais afin de gagner la glorieuse couronne
de la plus haute nature de l’homme.” »

 

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.