Pour leur étude quotidienne, les scientistes chrétiens ont les Ecritures, les écrits de Mary Baker Eddy (qui illuminent les Ecritures), ainsi que le Manuel de l’Eglise Mère, dont les statuts les aident à mettre en pratique ce qui leur a été enseigné. La Bible, lorsqu’elle est comprise grâce à la Science Chrétienne, aide ceux qui l’étudient à vivre individuellement comme des disciples en Christ ; le Manuel de l’Eglise, en stipulant que les scientistes chrétiens doivent travailler ensemble, les aide collectivement à vivre en une fraternité chrétienne. Les enseignements des Ecritures et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, permettent à la pensée individuelle de se corriger tandis que les statuts du Manuel permettent à des groupes, ainsi qu’à tout l’ensemble des scientistes chrétiens, d’agir comme il se doit. La Bible, Science et Santé, et le Manuel ont donc chacun une importance égale. Le Manuel a un rapport bien défini avec ces deux autres livres, dans le sens qu’il nous montre comment procéder pour mettre en pratique leurs enseignements dans notre vie et dans tous les échanges qu’il nous est nécessaire d’avoir avec nos semblables. Il protège et régénère la fraternité chrétienne en favorisant la meilleure forme possible d’organisation de l’église. C’est donc pour ces raisons qu’on ne peut davantage s’en dispenser que de la Bible ou du livre d’étude.
Au sujet de la Bible, Mary Baker Eddy écrit : « Les Scientistes Chrétiens sont des pêcheurs d’hommes. La Bible est notre roc battu par les flots. Elle guide les pêcheurs. Elle résiste à la tempête. Elle retient l’attention et enrichit l’être de tous les hommes. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 295) Les scientistes chrétiens eux-mêmes connaissent le rôle important qu’occupe le livre d’étude dans leur régénération ; ils savent qu’il rend claires les paroles des prophètes, des apôtres et du Maître lui-même, et qu’il apporte aujourd’hui la guérison chrétienne dans notre existence. Et, au sujet du Manuel, Mary Baker Eddy dit : « S’il est une chose dont je suis sûre, c’est que chacune des règles et [chacun des] statuts de ce Manuel accroîtra la spiritualité de celui qui lui obéit, fortifiera son aptitude à guérir les malades, à consoler ceux qui pleurent et à réveiller les pécheurs. » (ibid., p. 230) En harmonie avec la loi et l’ordre énoncés dans le Manuel, nous avons les Leçons bibliques indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, les réunions de témoignage du mercredi, les publications mensuelles, hebdomadaires et journalières, le Conseil des conférences de la Science Chrétienne, les salles de lecture de la Science Chrétienne, le Comité de Publication, avec le travail qui lui incombe, la rotation des officiers de l’église, etc., et en harmonie avec les instructions du Manuel, l’enseignement de la Science Chrétienne touche de nouveaux élèves et la guérison des malades se répand dans le monde entier. Certes, de grandes réformes ont lieu, grâce à l’action unifiée dans le bien que poursuit le mouvement de la Science Chrétienne, et ses activités visibles de l’extérieur attestent de la compréhension intérieure et spirituelle de ceux qui s’y engagent, compréhension qui est elle-même stimulée par la loi, l’ordre et la discipline d’une organisation appropriée.
Il est préférable pour le moment que le scientiste chrétien ne puisse pas vivre seul. Sa place dans l’organisation lui enseigne beaucoup de choses qu’il ne saurait apprendre autrement, l’amenant à abandonner un point de vue égoïste, centré sur ses problèmes personnels, et à soutenir d’une façon désintéressée une Cause impersonnelle. Au sein des larges canaux de l’organisation de la Science Chrétienne, il trouve de multiples occasions de faire taire sa propre volonté, sa propre opinion, et de renoncer à son propre bien-être pour le bien de la communauté – occasions que ne lui offrent ni le foyer ni la vie en société ; en cherchant à atteindre les objectifs de l’organisation avec d’autres, le bon exemple montré par autrui et de sympathiques amitiés lui donnent une joie d’où découle une foi plus élevée dans le bien.
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