Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Le manuel de l’Eglise-Mère

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 7 mars 2014

Publié à l’origine dans le Christian Science Sentinel du 10 septembre 1910.


Pour leur étude quotidienne, les scientistes chrétiens ont les Ecritures, les écrits de Mary Baker Eddy (qui illuminent les Ecritures), ainsi que le Manuel de l’Eglise Mère, dont les statuts les aident à mettre en pratique ce qui leur a été enseigné. La Bible, lorsqu’elle est comprise grâce à la Science Chrétienne, aide ceux qui l’étudient à vivre individuellement comme des disciples en Christ ; le Manuel de l’Eglise, en stipulant que les scientistes chrétiens doivent travailler ensemble, les aide collectivement à vivre en une fraternité chrétienne. Les enseignements des Ecritures et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, permettent à la pensée individuelle de se corriger tandis que les statuts du Manuel permettent à des groupes, ainsi qu’à tout l’ensemble des scientistes chrétiens, d’agir comme il se doit. La Bible, Science et Santé, et le Manuel ont donc chacun une importance égale. Le Manuel a un rapport bien défini avec ces deux autres livres, dans le sens qu’il nous montre comment procéder pour mettre en pratique leurs enseignements dans notre vie et dans tous les échanges qu’il nous est nécessaire d’avoir avec nos semblables. Il protège et régénère la fraternité chrétienne en favorisant la meilleure forme possible d’organisation de l’église. C’est donc pour ces raisons qu’on ne peut davantage s’en dispenser que de la Bible ou du livre d’étude.

Au sujet de la Bible, Mary Baker Eddy écrit : « Les Scientistes Chrétiens sont des pêcheurs d’hommes. La Bible est notre roc battu par les flots. Elle guide les pêcheurs. Elle résiste à la tempête. Elle retient l’attention et enrichit l’être de tous les hommes. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 295) Les scientistes chrétiens eux-mêmes connaissent le rôle important qu’occupe le livre d’étude dans leur régénération ; ils savent qu’il rend claires les paroles des prophètes, des apôtres et du Maître lui-même, et qu’il apporte aujourd’hui la guérison chrétienne dans notre existence. Et, au sujet du Manuel, Mary Baker Eddy dit : « S’il est une chose dont je suis sûre, c’est que chacune des règles et [chacun des] statuts de ce Manuel accroîtra la spiritualité de celui qui lui obéit, fortifiera son aptitude à guérir les malades, à consoler ceux qui pleurent et à réveiller les pécheurs. » (ibid., p. 230) En harmonie avec la loi et l’ordre énoncés dans le Manuel, nous avons les Leçons bibliques indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, les réunions de témoignage du mercredi, les publications mensuelles, hebdomadaires et journalières, le Conseil des conférences de la Science Chrétienne, les salles de lecture de la Science Chrétienne, le Comité de Publication, avec le travail qui lui incombe, la rotation des officiers de l’église, etc., et en harmonie avec les instructions du Manuel, l’enseignement de la Science Chrétienne touche de nouveaux élèves et la guérison des malades se répand dans le monde entier. Certes, de grandes réformes ont lieu, grâce à l’action unifiée dans le bien que poursuit le mouvement de la Science Chrétienne, et ses activités visibles de l’extérieur attestent de la compréhension intérieure et spirituelle de ceux qui s’y engagent, compréhension qui est elle-même stimulée par la loi, l’ordre et la discipline d’une organisation appropriée.

Il est préférable pour le moment que le scientiste chrétien ne puisse pas vivre seul. Sa place dans l’organisation lui enseigne beaucoup de choses qu’il ne saurait apprendre autrement, l’amenant à abandonner un point de vue égoïste, centré sur ses problèmes personnels, et à soutenir d’une façon désintéressée une Cause impersonnelle. Au sein des larges canaux de l’organisation de la Science Chrétienne, il trouve de multiples occasions de faire taire sa propre volonté, sa propre opinion, et de renoncer à son propre bien-être pour le bien de la communauté – occasions que ne lui offrent ni le foyer ni la vie en société ; en cherchant à atteindre les objectifs de l’organisation avec d’autres, le bon exemple montré par autrui et de sympathiques amitiés lui donnent une joie d’où découle une foi plus élevée dans le bien.

Si donc le Manuel de l’Eglise, avec les dispositions qu’il prévoit, tient une si grande place dans l’établissement et la croissance de la Science Chrétienne, il est essentiel que les scientistes chrétiens soient profondément conscients de ses règles et de ses exigences. Ils seront par exemple toujours fidèles aux instructions que l’on trouve à l’Article VIII, section 1, soulignant que « ni l’animosité, ni un attachement purement personnel ne doivent déterminer les mobiles ou les actes des membres de l’Eglise Mère », et ils seront fidèles à l’avertissement que donne le même paragraphe : « Les membres de cette Eglise doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d’une manière erronée. » Ils seront toujours fidèles à la demande qui leur est faite d’user de tolérance à l’égard de tous points de vue, tant religieux, médicaux que légaux, à l’esprit de la Règle d’or auquel nous sommes instamment exhortés. Cette fidélité, nous le savons, nous aidera à refaçonner la nature humaine jusqu’à ce jour merveilleux où les statuts qui prescrivent une conduite compatible avec l’esprit chrétien ne seront plus nécessaires. Et il est incontestablement vrai que celui qui obéit effectivement aux exigences du Manuel concernant l’enseignement de Jésus (selon lequel chacun se rendra seul auprès de son frère et l’informera de sa faute, avant d’en faire part à d’autres) accepte une discipline qui fait de lui un véritable scientiste chrétien tant en actes qu’en paroles.

L’organisation de l’église est si vitale, qu’elle devient tout naturellement une question qu’il est important de protéger. Le scientiste chrétien qui ne saurait faire soudainement preuve de déloyauté envers la Bible, le livre d’étude de la Science Chrétienne ou son auteur, se laissera peut-être persuader par d’innombrables arguments à adopter une attitude tiède envers l’organisation de l’église. L’indifférence, l’inquiétude, la critique qui ne fait rien d’autre que relever tout bonnement les fautes d’autrui et qui n’est pas une aide constructive, constituent les signes précurseurs d’une telle tentation. Afin d’empêcher cela, il est essentiel que chaque membre maintienne des pensées affectueuses et aimantes à l’égard de toutes les activités de l’église, qu’il assiste avec joie aux assemblées, chaque fois que cela lui est possible, qu’il montre un intérêt constructif pour les détails du travail fait en commun (bien que cela ne signifie pas nécessairement qu’il participe personnellement à chaque activité de l’église) ; c’est en effet parfois le membre de l’église le plus tranquille et le moins en vue qui la sert le mieux. Toutefois, cela signifie bien que nous devons protéger avec ferveur notre amour pour l’organisation de l’église, même dans sa forme incomplète actuelle, afin de ne pas retarder sa croissance en beauté et en utilité.

L’indifférence à l’égard de l’organisation montre que nous croyons apprécier les Ecritures et le livre d’étude de la Science Chrétienne, mais que nous refusons la discipline qu’exige de nous leur enseignement au travers des règles et des statuts du Manuel. Le fait de trouver et de garder un poste au sein d’une organisation requiert quelquefois l’abandon de la facilité et de la volonté personnelle, mais cela procure aussi un abri, la sécurité et le droit à la paix. Puisque Mary Baker Eddy, leader du mouvement de la Science Chrétienne, a vu la nécessité d’une organisation pour établir la Science Chrétienne, nul scientiste chrétien ne doit s’imaginer qu’il a, à juste titre, « dépassé » l’organisation. Le scientiste chrétien est un porte-étendard au sein même de l’église du Christ, Scientiste ; celui qui demeure à son poste avec amour et loyauté est celui qui sert le mieux Dieu, toute l’humanité et lui-même.

On peut dire en vérité que l’inspiration que reflète le Manuel de l’Eglise a son origine dans la vie de Mary Baker Eddy. Tout ce qui est demandé des scientistes chrétiens pour qu’ils préservent la Cause au-delà et au-dessus de tout intérêt personnel, Mary Baker Eddy elle-même l’a fait avant eux. Si elle n’avait considéré que son propre bien-être, elle aurait pu être tentée d’appliquer ce qu’elle savait de Dieu pour ne travailler simplement qu’à son propre salut. Au lieu de cela, elle a œuvré pendant quarante ans et plus pour partager ses trésors avec le monde ; elle a été poussée à fonder L’Eglise Mère avec toutes ses ramifications d’ordre éducatif, et, pour en protéger les activités grandissantes, elle a renoncé à son bien-être et s’est astreinte à cette tâche afin que nous aussi, nous trouvions la guérison-Christ pour remédier au péché et à la souffrance. Le scientiste chrétien est conséquent et béni, qui peut s’unir étroitement à Mary Baker Eddy, en attendant que d’autres soient guéris en grand nombre et que l’Eglise du Christ, Scientiste, s’érige en symbole de bonne volonté envers tous les hommes, radieuse et triomphante sur terre.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.