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Trop bénis pour être stressés!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2014

Original en anglais


Le Héraut a réalisé un entretien avec quatre étudiants internationaux, stagiaires à L’Eglise Mère durant l’été dernier : d’ d’ de et du Ils ont évoqué les problèmes que rencontrent les jeunes dans leurs pays respectifs, et nous ont expliqué comment ils prient pour résoudre leurs propres difficultés.

 SHIRLEY : Le défi majeur pour les jeunes en Afrique du Sud, c’est le chômage. 52 % d’entre eux n’ont pas de travail. Un grand nombre ne voit pas l’intérêt de faire des études, et préfère accepter n’importe quel travail peu rémunéré, du moment que ça leur apporte un peu d’argent. Certains deviennent dealers ou criminels, d’autres font du marché noir au coin des rues. Comme ma famille n’avait pas les moyens de me payer des études, je n’avais pas prévu d’aller à l’Université. J’ai cherché un travail dès la fin du lycée. J’ai prié en m’inspirant du psaume 23, sachant que « ma coupe déborde » (verset 5), que Dieu comble mon existence de bonnes choses. J’ai rapidement trouvé un travail en tant qu’assistante personnelle dans une société de courtage. Je pensais y rester, mais j’ai continué de prier avec l’idée que les ressources sont infinies, sachant que « l’Eternel est mon berger » (verset 1), qu’Il me met toujours là où je dois être, qu’Il répond à mes besoins. Une porte s’est alors ouverte devant moi.

OLIVER : Je pense qu’il est extrêmement important non seulement de trouver un emploi, mais d’avoir aussi de claires perspectives d’avenir. La notion de place est importante. Il faut savoir que tout le monde a sa place, une place divinement préparée, de sorte que personne ne peut jamais être ailleurs qu’à sa juste place ! Ce que j’aime dans les écrits de Mary Baker Eddy, c’est qu’ils communiquent l’assurance qu’il existe un plan divin pour chacun de nous.

JOB : Voici mon passage préféré dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « L’Esprit, Dieu, rassemble les pensées non encore formées dans les canaux qui leur conviennent et déroule ces pensées, de même qu’Il ouvre les pétales d’une sainte intention afin que cette intention puisse se manifester. » (p. 506) J’aime penser que toute chose est sous la protection de Dieu, l’Esprit. Pas à pas, Dieu nous guide dans la bonne direction.

SHIRLEY : C’est ce qui s’est passé pour moi ! J’ai fini par aller à l’université aux Etats-Unis ! L’occasion s’est présentée d’elle-même sans que je fasse rien pour. J’ai dû passer toutes sortes d’examens ; l’aspect financier posait également problème, mais chaque fois, il s’est trouvé une solution. Par exemple, une voisine qui habitait de l’autre côté de la rue m’a proposé d’acheter mon billet d’avion. Et on m’a même donné une valise!

JOB : L’un des problèmes les plus importants rencontrés par la jeunesse au Kenya, c’est la transition vers l’indépendance. Cela rejoint ce qu’a dit Shirley à propos de l’emploi. Il est difficile de trouver du travail sans « piston ». On a une très forte attente quand on est à l’école, et puis, il y a ce que « le monde extérieur » semble nous offrir, c’est-à-dire pas grand-chose sinon rien. La plupart des jeunes ne savent pas concilier les deux. Ils sont durement affectés à la fin de leurs études et ne croient plus en l’avenir. Leurs attentes étant déçues, ils sont le sentiment d’être dans une impasse. Certains se tournent vers le crime ou la drogue.

Je me souviens de mon changement d’attitude quand je suis entré au lycée. Des amis me disaient que ce qu’on apprend à l’école ne servait à rien. Cela m’a démotivé. Ce qui m’a remis sur les rails, c’est l’admiration que me portaient ma mère et mon petit frère, et le fait que je continuais de prier. Je suis allé à l’Université en pensant que Dieu ne nous ouvrait pas une porte pour la refermer ensuite. Dieu ne nous guide pas vers une nouvelle voie pour nous abandonner en chemin. Mes études universitaires se sont terminées, il y a peu, et j’ai rencontré des problèmes. Mais la pensée que Dieu est toujours avec nous m’a soutenu. Cette période de transition entre la fin des études et l’obtention d’un emploi s’est bien passée pour moi. Je commence un travail juste après ce stage. J’aime l’idée suivante, et j’en fais souvent part à mes amis : «Nous sommes trop bénis pour être stressés!»

MOONHEE : Le stress! C’est bien là le problème des jeunes générations en Corée du Sud! Aujourd’hui, poursuivre des études supérieures n’est pas réellement un choix, c’est presque une obligation si l’on veut trouver un emploi. Les étudiants se préparent pour l’examen national qui a lieu une fois par an, durant un jour, et qui ouvre les portes de l’université. De l’avis général, c’est cet examen qui va déterminer ton avenir. Je n’ai pas eu de très bons résultats. Ma mère est morte quand j’étais très jeune, et j’ai alors développé un fort sens des responsabilités. J’étais stressée, et j’essayais de lutter contre. Mes cousins sont très intelligents et dans ma famille, on vise à l’excellence. En tant que fille aînée, je ne voulais pas décevoir mon père. Mais j’avais un sentiment d’échec.

Alors pendant mes années de lycée, j’ai pensé à me suicider, et c’est ce que j’ai tenté de faire, à plusieurs reprises, vers la fin du lycée. Mais j’ai échoué à chaque fois. A ma dernière tentative, j’ai avalé un grand nombre de somnifères, mais je me suis réveillée le lendemain. Alors pour la première fois, j’ai pris conscience du fait qu’il y avait sans doute une bonne raison pour que je sois encore là.

Nos capacités sont illimitées!

Ma famille a été stupéfaite d’apprendre ce qui m’arrivait, surtout mon père. C’est à ce moment-là que j’ai senti que je n’étais pas seule, que ma famille me soutenait beaucoup. Peu après, mon père m’a amenée à une conférence de la Science Chrétienne. Je ne voulais pas y aller car c’était en anglais, et je ne comprenais ni n’aimais cette langue. Mais mon père m’a promis qu’après la conférence nous aurions un bon repas ensemble. Je l’ai donc accompagné. Je ne me souviens pas du sujet de la conférence, mais j’ai vraiment passé un bon moment. D’une certaine façon, j’ai pu comprendre, même si mon anglais était horrible à l’époque. J’ai ressenti quelque chose de différent, de nouveau, j’étais bien, en paix. J’ai entendu que Dieu est Amour, et j’ai pu saisir ce que cela signifiait. J’ai compris qu’il me fallait faire quelque chose de ma vie. Je me suis inscrite à l’école du dimanche et puis je suis allée à Principia College, aux Etats-Unis. Je savais que Dieu voulait que je vive. Depuis, j’ai rencontré plein de gens merveilleux, venus du monde entier. Je suis infiniment reconnaissante. Je me sens aimée. J’ai des amis qui sont prêts à m’accueillir dans leur pays. Je ne me sens jamais seule. Je me sens soutenue et appréciée.

Dans mon pays, un grand nombre de mes amis vivent toujours sous la pression et selon les normes culturelles de notre société. Mais je comprends que ces normes ne définissent pas qui je suis ni ce que je devrais faire. Ce n’est pas à la société de me dire ce qu’est la réussite. C’est Dieu qui définit la norme. On réussit quand on se sent heureux, aimé. Il n’y a rien de plus important pour moi, à présent.

OLIVER : De mon point de vue, le plus gros problème auquel font face les jeunes, au Royaume-Uni, c’est l’athéisme. C’est une suggestion très agressive, très envahissante. Je pense que cela vient d’une confiance absolue dans les sciences physiques, et également de la croyance que si tant de choses terribles se produisent, c’est forcément que Dieu n’existe pas, sinon Il ne le permettrait pas. Quand les membres du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne se sont réunis avec tous les stagiaires à L’Eglise Mère, cet été, ils ont dit quelque chose qui m’a vraiment interpellé. Si l’on s’en tient à l’intelligence et au raisonnement humains, on ne peut expliquer pourquoi il se passe des choses horribles ni comprendre l’origine du mal. Il faut voir au-delà du matérialisme et du sensualisme pour saisir le vrai sens de la réalité. La réalité divine est dépourvue de tout mal, et quand on le comprend, on peut le prouver. Il y a peu de scientistes chrétiens au Royaume-Uni, alors pourquoi est-ce que je reste fidèle à la Science Chrétienne ? Parce que je ressens et vis beaucoup plus de choses que ce que la matière a à nous offrir : un sens spirituel de bonheur, de joie et de perfection qui m’apporte bien plus de satisfaction que toutes les expériences matérielles. A ce propos, je suis tout particulièrement reconnaissant envers les professeurs scientistes chrétiens qui, dans mon lycée, m’ont appris à ne pas penser de façon limitée. Nos capacités sont illimitées!

JOB : C’est vrai ! La prière et les pensées justes nous aident efficacement à surmonter les problèmes et les pressions de toutes sortes qui nous assaillent.

SHIRLEY : Quand j’étais à l’école primaire, on m’a placée dans un orphelinat parce que ma mère était décédée. Les gens s’attendaient à ce que je rate mes études. Alors j’ai dû me battre pour ne pas échouer. Les pensées des autres créent la pression. C’est pourquoi je dis à tout le monde : Ne vous occupez pas de ce que pensent les autres, attachez-vous à ce que vous connaissez de Dieu et de Ses ressources, et au fait qu’Il vous aime et que, en dépit de tout, vous êtes toujours Son image parfaite et Son reflet sublime ! 

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