En décembre dernier, alors que je nettoyais notre maison pour y installer l’arbre et les décorations de Noël, j’ai soudainement eu la sensation que j’allais m’évanouir. Je me suis demandé si je devais aller m’étendre un moment. Mais une voix intérieure, une inspiration divine, m’a répondu : Non, tout le contraire ! Tu dois « te réveiller » de ce faux rêve, non dormir dessus !
Étudiante de la Science Chrétienne depuis mon enfance, j’ai eu l’occasion de prouver par de nombreuses guérisons, au fil des années, que la maladie est un faux rêve, ne faisant pas partie de la réalité spirituelle. C’est en s’éveillant au fait qu’on vit tous maintenant même dans cette réalité spirituelle qu’on trouve la guérison. Et la prière aide à apporter cet éveil salutaire. J’ai donc arrêté mon travail de nettoyage pour aller dans mon bureau et prier. J’ai demandé à Dieu ce que je devais faire. Voici l’inspiration qui m’est venue :
- La seule « influence » que je puisse ressentir est celle de Dieu, celle du bien, et je ne peux jamais être influencée par une situation désagréable.
- Je dois pardonner à celui ou à celle qui m’a causé du tort ou semble m’en causer.
- Au lieu de parler ou de réagir au sujet de cette situation, je ne dois rien dire, mais continuer de prier, en sachant que le mal n’a pas de réalité et ne peut donc jamais me toucher.
Le premier point m’a vraiment réveillée, car je me sentais très affectée par une situation désagréable provoquée par une banque suisse (je suis d’origine suisse romande). J’avais accepté cette situation comme faisant partie de la réalité, et son influence négative me pesait. Je me sentais « lésée » sans raison. Mais Dieu, mon Père-Mère, me disait : Christiane, je ne te donne que la paix et c’est tout ce que tu peux ressentir. Laisse le bien agir en toi et vois ce bien actif partout autour de toi, y compris dans cette banque.
J’ai senti que l’Amour seul était présent et actif dans ma pensée.
Puis le mot « pardonner » m’a vraiment frappée lors de ma « conversation » avec Dieu. Je me suis rendu compte que la guérison de ma pensée devait alors commencer par le pardon. J’ai accepté de « pardonner », c’est-à-dire, de voir ce qui était vrai au sujet de ceux qui semblaient m’avoir lésée : j’ai su qu’ils ne me voulaient pas de mal, qu’ils n’étaient pas malhonnêtes, mais que de par leur vraie nature, ils étaient des enfants de Dieu, purs et aimants.
Puis j’ai réalisé que je devais m’arrêter et savoir que Dieu avait la charge de ma vie et de toute situation. Pour prouver cela, je devais rester calme, y croire et l’affirmer.
Sitôt que le premier point m’est venu à l’esprit, que la seule « influence » que je puisse ressentir est celle de Dieu, le malaise s’est évaporé. J’ai senti que Dieu gouvernait et qu’Il me montrait qu’il n’y avait qu’un seul gouvernement harmonieux, une seule action parfaite venant de Lui, venant du bien. J’ai repris mon travail de nettoyage avec joie et aise. J’ai compris que dans le royaume parfait de Dieu, dans lequel nous vivons tous, le malaise et l’inconfort n’ont jamais existé et qu’ils ne peuvent, par conséquent, jamais se reproduire. Ce problème n’est plus jamais revenu.
Je souhaite ajouter qu’après avoir accepté de pardonner, j’ai senti que l’Amour seul était présent et actif dans ma pensée. Deux jours plus tard, j’ai reçu un appel téléphonique de cette banque suisse qui s’excusait et réparait le mieux possible le tort qu’elle m’avait causé. La compréhension et la gentillesse se sont exprimées tout au long de notre conversation.
J’ai ensuite passé de merveilleuses fêtes de Noël. Je suis extrêmement reconnaissante de cette expérience qui m’a permis de mieux comprendre les bénéfices découlant du fait de se réveiller d’un faux rêve !
Benicia, Californie
 
    
