Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

La suprématie du bien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2013

Original en portugais


« Tel un homme pense, tel il est. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 166) Il me semble que cette citation, qui fait écho à un verset biblique (Proverbes 23:7), s’applique non seulement à chacun de nous, mais aussi à toutes les situations, quelles que soient les circonstances. Notre mental détermine notre caractère et nos pensées. Une plante n’existerait pas sans l’éclosion de la graine ; de même, tous nos actes – spontanés ou mûrement réfléchis – germent dans le terreau des pensées d’abord imperceptibles. C’est pourquoi on récolte les fruits doux ou amers de ce que l’on a soi-même mentalement semé.

Cela faisait vingt ans que je n’étais pas revenu dans la région où je suis né et où vivent mes parents. J’y suis retourné à l’invitation d’un ami, qui est un grand entrepreneur dans le secteur de la restauration et du tourisme. Cette région est un pôle d’attraction car on y extrait du pétrole, ce qui génère un grand nombre d’emplois. De par sa situation géographique, cet endroit facilite le flux des échanges commerciaux. C’est pourquoi il voit se multiplier la création d’entreprises et d’emplois, tandis que s’y développe une diversité culturelle liée à la migration de populations venant de différents districts de la même province et de nombreux autres lieux.

Le mal ne fait jamais partie du royaume de Dieu, car le Christ toujours présent vainc le mal par la Vérité.

La diversité culturelle est une richesse qui transmet les valeurs et les traditions propres à chaque peuple. Les différences ne sont pas un problème quand on se comporte de façon responsable, sans outrepasser les limites d’une moralité fondée sur des principes éthiques. J’apporte ces précisions parce que, parmi d’autres croyances, j’aimerais mentionner le zimbassu, dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à ce que je revienne habiter dans cette région.

Le zimbassu est une croyance populaire à la sorcellerie. Une personne rend visite à un sorcier guérisseur et lui achète des poudres et autres mixtures propres à cette forme de sorcellerie, afin de nuire à un ennemi. Ces mixtures sont répandues à des endroits où ledit ennemi a l’habitude de se rendre, afin d’affecter telle ou telle partie de son corps. J’ai entendu parler de cas mortels, lorsque la poudre touche le cou, les yeux ou la tête d’une personne. Le zimbassu est parfois à l’origine d’une inflammation qui provoque une mort rapide si la personne visée ne reçoit pas un traitement d’urgence de la part d’un guérisseur traditionnel.

Du fait du nombre de gens touchés par cette croyance, amis, proches et personnes bien intentionnées exhortent à la prudence les visiteurs qui parcourent la ville.  

Pour ne pas me laisser impressionner par ces récits, je me suis appliqué à reconnaître que chacun est l’enfant bien-aimé de Dieu, ne manifestant que le bien qui remplit tout l’espace. Cependant, une semaine après mon arrivée, j’ai ressenti aux pieds les symptômes du zimbassu. Je me suis efforcé de protéger mes pensées en étudiant la Bible, et je me suis appuyé sur le passage suivant : « Et il y eut une guerre dans le ciel… Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. » (Apocalypse 12:7, 8) Dans le Glossaire de Science et Santé, Mary Baker Eddy donne cette définition du « dragon rouge » : « Erreur ; crainte ; inflammation ; sensualité ; subtilité ; magnétisme animal ; envie ; vengeance. » (p. 593) J’ai compris que le dragon est le synonyme du mal. Qu’il se manifeste sous la forme du zimbassu ou autrement, il ne fait jamais partie du royaume de Dieu, car le Christ toujours présent vainc le mal par la Vérité.

L’entendement mortel est un mensonge parce qu’il n’a pas son origine en Dieu, le bien infini et suprême.

Les symptômes ont persisté pendant quelques jours, mais je n’en avais plus peur car, grâce à l’étude de Science et Santé et de la Bible, j’étais sûr que la guérison chrétienne métaphysique était démontrable et suprême face à toute expression du mal. Lorsque les gens pensent au zimbassu ou qu’ils en parlent, ils contribuent à la propagation de ce mal. J’ai donc continué de surveiller mes pensées pour ne pas accepter cette croyance dans les conversations quotidiennes.  

Au bout d’une semaine, mes pieds étaient complètement guéris. Mon ami entrepreneur et mes parents étaient très heureux, car jusqu’ici ils n’avaient jamais été témoins de la puissance curative de la prière en pareil cas. J’ai travaillé en toute tranquillité dans cette région pendant trois ans, sans avoir peur du zimbassu ni d’aucune autre croyance, et j’ai pu me rendre sans problème en divers lieux.

On lit dans Science et Santé : « La crainte humaine peut bien nous rendre perplexe ; et nous pouvons bien être plus stupéfaits encore devant la haine qui lève sa tête d’hydre et montre ses cornes dans les nombreuses inventions du mal. Mais pourquoi serions-nous pétrifiés devant ce qui n’est que néant ? Le grand dragon rouge symbolise le mensonge – la croyance que la substance, la vie et l’intelligence peuvent être matérielles. Ce dragon représente la totalité de l’erreur humaine. » (p. 563) J’ai compris que toutes les mauvaises croyances ont la même origine : c’est l’entendement mortel qui est au service de ce que symbolise le dragon. Mais nous démasquons cette fausseté en comprenant que c’est un mensonge parce qu’elle n’a pas son origine en Dieu, le Tout-en-tout, le bien infini et suprême. Cette façon de penser est la meilleure et la plus sûre des protections pour nous et pour ceux qui nous entourent. 

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 2013

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.