Afin d'exprimer ma reconnaissance envers Dieu et envers Mrs. Eddy, je désire soumettre le témoignage des guérisons physiques dont j'ai bénéficié à différentes reprises durant ces cinq dernières années. En suivant les conseils d'une amie, je fus amenée à étudier la Science Chrétienne, espérant y trouver du secours pour un membre de notre famille qui était alors bien malade. Plus tard, avec l'aide d'un praticien, ce parent fut guéri d'un état que les docteurs disaient être la tuberculose des poumons, sous sa forme la plus grave.
Six semaines après avoir commencé l'étude de la Science Chrétienne, il m'arriva un accident grave. En descendant à la cave, je rencontrai un obstacle sur l'une des marches; je tombai violemment sur le sol, me heurtant la poitrine au point d'en perdre la voix, me disloquant aussi le coude, enfonçant une bague dans l'une de mes mains dont la chair fut lacérée, me démettant un gros orteil d'un pied et me foulant les muscles et la cheville de l'autre. Ce fut avec beaucoup de difficulté que je remontai jusqu'au palier. Je travaillai immédiatement à réaliser la perfection de l'homme, comme la Science Chrétienne nous enseigne à le faire, et mon bras fut guéri; mon orteil reprit également son état normal. Je demandai alors à l'Amour divin de m'indiquer ce qu'il me fallait pour achever ma guérison. Je fus amenée à ouvrir à la page 393 le livre de texte de la Science Chrétienne: “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, et j'y lus ces paroles: “Demeurez ferme dans votre certitude du fait que l'Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l'homme reflète le gouvernement de Dieu. Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s'enflammer en vertu d'une loi quelconque, puisqu'il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation.” Je savais que ceci était applicable à toute circonstance et je continuai à lire jusqu'à ce que je m'endorme. En me réveillant le lendemain matin, je retrouvai le livre de texte sur ma poitrine où il était tombé quand je m'endormis. Lorsque je me fus levée et que je m'apprêtai à descendre l'escalier, la pensée de la chute me revint en mémoire et la crainte essaya de se manifester. J'affirmai immédiatement la vérité, sachant que
“Les bras éternels de l'Amour
Sont au-dessous, autour et au-dessus,”
et que je ne pouvais tomber. Lorsque j'arrivai au milieu de l'escalier, j'étais complètement guérie. Ceci eut lieu un dimanche. Dans l'après-midi, je reçus la visite de quelques amis et leur fis visiter la propriété. Je suis reconnaissante de cette démonstration, car elle m'a apporté ce que je cherchais — davantage de ces “mêmes sentiments que Jésus-Christ a eus.”
Je suis heureuse de comprendre le pouvoir guérisseur de la Vérité, tel que nous l'a enseigné Mrs. Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, ainsi que l'auteur du livre de texte de cette Science. J'ai été guérie de bien des maux physiques, tels que: congestion des poumons, névralgie aiguë dont j'avais souffert pendant quinze ans, influenza, brûlures, rhumes, indigestion aiguë, rein flottant qui avait persisté pendant vingt-six ans, et beaucoup d'autres maux. Quelques-unes de ces guérisons s'effectuèrent grâce au secours affectueux des praticiens; quelques autres, grâce à ma faible compréhension de la puissance et de la présence de la Parole; et d'autres encore, grâce à la lecture du livre de texte. Toutes ces guérisons ne furent pas instantanées, car mon penser erroné ne changea pas en une fois. Cette belle vérité ne m'a jamais fait défaut. Bien que ces guérisons physiques aient été merveilleuses, elles ne sont rien en comparaison de la grande élévation spirituelle que m'a donnée l'étude de cette admirable Science.
J'ai reçu beaucoup de bienfaits depuis que j'ai commencé à chercher le royaume de Dieu. J'ai eu l'avantage d'être admise comme membre à L'Église Mère et aussi à une église filiale; en outre, je jouis du grand privilège d'enseigner à l'école du dimanche et de prendre part à d'autres activités de l'église. Mon unique désir est d'acquérir une plus grande compréhension de la vérité et de la mettre en pratique, afin d'être mieux à même de continuer à aider aux autres comme j'ai été aidée moi-même, pour qu'ils trouvent la même paix inexprimable et la même joie réelle.
Intervilla, Pensylvanie, É.U.A.