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La Science Chrétienne: La Science de la Vie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1922


Avant d'entamer la partie principale de mon sujet, je désire attirer votre attention sur quelques points importants, spécialement sur notre faculté de penser. Il est rare que nous y réfléchissions; cependant, c'est le plus grand don que nous possédions, et la cultiver, c'est accomplir le plus grand devoir que nous ayons envers nous-mêmes et envers l'humanité. Qu'il est possible de l'exercer d'une façon bien plus noble qu'on le fait ordinairement, personne n'en doute; mais aucun système, sauf la Science Chrétienne, n'a reconnu ni inculqué le fait qu'on peut en faire usage pour la guérison et la rédemption du genre humain, selon un Principe donné et une règle définie.

Qu'il nous soit permis de dire que, contrairement à ce que l'on croit d'une façon plus ou moins générale, les Scientistes Chrétiens ne manquent pas de reconnaître les difficultés qui enveloppent, tant la race humaine que l'individu. Ils ne s'occupent pas d'une théorie altruistique superficielle. Ils affirment qu'ils ont du sens commun, et l'histoire de ce mouvement montre clairement que les Scientistes Chrétiens sont une classe de gens éminemment pratiques. L'avantage qu'ils ont sur d'autres gens se voit uniquement dans ce qu'ils ont acquis en tant que vraie Science de la Vie et du vrai savoir-vivre, ou manière de bien conduire sa vie, grâce à l'étude de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” et des autres ouvrages écrits par Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.

Qu'est-ce que cette Science? Les théories des systèmes d'éducation régnants l'indiquent-elles ou la révèlent-elles? Toutes les théories que comprend l'éducation générale se basent sur la certitude et la nécessité de l'existence du péché, de la maladie et de la mort, et sont contradictoires en elles-mêmes. Elles ont été acceptées et essayées en vain durant des siècles. Bien que les circonstances aient été entièrement en leur faveur, et qu'elles aient été soutenues par l'accord écrasant de la foi humaine et de l'éducation, elles ont complètement échoué. Assujettie à pareilles croyances et non instruite par la Science Chrétienne, la vie n'est autre chose qu'une existence physique aboutissant à un chaos final. La Science Chrétienne diffère de toutes théories et conclusions de ce genre. Elle fait appel au sens élevé, à la raison et à la logique, et nous enseigne à nous conformer à la Science de la Vie, la Science du penser réel, qui est le plus grand besoin de notre siècle.

Ordinairement, la vie humaine semble n'être qu'un simple hasard, manifestant la fantaisie et le caprice de l'instinct ou du désir. On nous a appris à nous préoccuper de nos besoins matériels, et on nous a enseigné quelques-unes des sciences qui sont supposées nous aider à subvenir à ces besoins, mais notre penser, chose la plus importante que nous puissions exercer, n'a été ni gouverné ni exalté par aucune Science réelle, mais il a été fondé sur et favorisé par des systèmes qui assumaient et inculquaient la théorie selon laquelle la matière gouverne l'homme. La Science Chrétienne révèle le fait que la pensée gouverne le genre humain, y compris le corps, à bien ou à mal, selon les circonstances; et à mesure que nous nous approchons de la norme divine et que nous y atteignons, la santé et le bien-être du corps sont proportionnellement assurés.

La Science du vrai savoir-vivre et du vrai penser est ainsi tirée d'une source plus élevée que celle des simples expériences humaines ordinaires. Pour l'investiguer, les recherches devaient se faire de la manière la plus désintéressée, la plus laborieuse et la plus persistante. Telles furent les recherches que Mary Baker Eddy entreprit et qu'elle poursuivit pendant un grand nombre d'années. Elles aboutirent à la découverte de cette Science qu'elle nomma la Science Chrétienne. Elle comprit la haute importance de distinguer entre ce qui est vrai et ce qui est faux, entre ce qui est réel et ce qui est irréel. Elle observa la nature permanente des faits divins, et ceci l'amena à la conclusion que ce sont là les faits qui constituent l'immortalité de l'homme. Il ne lui fut pas aussi difficile de comprendre ces faits que de les faire comprendre à autrui. Nous qui sommes les bénéficiaires de cette Science, en commun avec tout le genre humain, nous pouvons à peine nous rendre compte de ce qu'a dû être, il y a cinquante ans, la tâche de faire accepter au monde la religion en tant que Science, et la vraie Science en tant que religion. Tous les préjugés des sectaires s'opposèrent instinctivement à pareille proposition, et pourtant elle promettait ni plus ni moins qu'une complète rédemption pour l'humanité. Maintenant même, après la grande œuvre qu'accomplit Mrs. Eddy, la Science Chrétienne n'est pas universellement acceptée; mais les signes des temps sont inspirateurs et d'heureux présage. Pourquoi ne le seraient-ils pas, puisque la Science Chrétienne remplit les espérances du monde Chrétien?

Sa déclaration que Dieu est la cause infinie, l'intelligence, l'Esprit, l'Entendement, la Vie, l'Amour, le Principe immuable, immortel, la source et la substance de tout être, ne correspond-elle pas à nos idéals de ce qui constitue le Dieu omnipotent, omniprésent et omniscient de la Bible et de toute la Chrétienté? S'il en est ainsi, alors nos idéals peuvent, grâce à la Science Chrétienne, revêtir une valeur pratique; on peut les faire passer du domaine de la spéculation dans celui de l'expérience et de la démonstration actuelles. Ces définitions de Dieu, virtuellement acceptées par tout le monde Chrétien, constituent l'enseignement fondamental de la Science du vrai savoir-vivre telle qu'elle est révélée dans la Science Chrétienne.

L'apôtre dit: “Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu.” La Chrétienté a accepté ces paroles; mais elles ne furent pas comprises, et ne pouvaient l'être avant que la Science en fût découverte; cependant, tout le monde Chrétien convient du fait que Dieu, l'immuable créateur de l'univers, fait naître, soutient et perpétue Sa propre création.

La prétention que la vie est primitivement dans la matière contredit cette profonde conclusion. De plus, pareille prétention n'est pas suffisamment bien fondée pour satisfaire la faculté de la raison en l'homme. Elle limite la Vie, et en même temps elle l'appelle infinie. Elle ne réussit pas à expliquer ce qu'est la Vie, ou comment, selon pareilles théories, elle en est jamais arrivée à prendre de telles formes. La seule philosophie qui donne satisfaction touchant la Vie, se trouve dans la Science Chrétienne, parce que la Science Chrétienne n'est pas une théorie. Elle montre que la Vie est l'Entendement existant en lui-même, l'intelligence, l'Être Suprême, que, par respect et adoration, la Chrétienté appelle Dieu. Cette Vie réelle, permanente, nécessairement parfaite, non-atteinte par la maladie, le péché ni la mort, est la seule Vie de l'homme. Il n'en a besoin d'aucune autre et ne pourrait en avoir aucune autre. Le mortel qui reconnaît ce fait acquiert par le moyen de cette éducation quelque chose qui tend à produire la santé et la paix. La Science de la Vie doit être la Science du vrai savoir-vivre que le monde entier a cherchée, et cherchée en vain. Cependant, elle est ici à la portée de quiconque désire la posséder, et ne coûte que les premiers pas, qui consistent à se procurer les livres qui l'enseignent. Ces livres sont la Bible, et “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. Comme tout autre livre, ils sont composés d'idées, et cette Science se compose d'idées. Dans toute autre soi-disant science, les pensées, en tant qu'instruction, se rapportent aux choses ou aux actions matérielles, à l'emploi ou usage des choses et des remèdes matériels; tandis que dans la Science Chrétienne, les idées elles-mêmes constituent à la fois les moyens et le sujet de l'éducation; ce sont les seuls phénomènes de cette Science, et ce sont les seuls remèdes employés pour rétablir la santé et prévenir la maladie.

Or, en général, à quiconque est accoutumé à se fier à la matière, cela peut paraître mystérieux d'entendre parler d'idées comme remèdes contre la maladie; et, pourtant, toute religion consiste en pensées, c'est-à-dire en idées; toutes les grandes choses du monde se déroulent grâce à la bonne éducation, que l'on acquiert au moyen de l'étude et qui consiste entièrement en pensées. Cela étant ainsi, y a-t-il quelque chose d'extraordinairement mystérieux, ou même quelque peu mystérieux, au fait que la Science Chrétienne guérit les malades en révélant, au moyen de pensées ou d'idées divines, la nature, le pouvoir et la présence de Dieu? Si le commun des mortels se manifeste dans son caractère,— c'est-à-dire, dans ses pensées et son éducation,— devrait-on considérer comme une chose inconcevable que l'Entendement divin puisse se révéler en vertu de ses propres idées? Et si ces idées viennent de Dieu, qui est Entendement, est-ce bizarre ou déraisonnable de s'attendre à des lumières et même à une amélioration de la santé, grâce à leur présence et à leur loi?

Permettez-moi encore d'attirer votre attention sur le fait que tout phénomène ou effet implique une cause. Notre observation des effets pourra être inadéquate, et en effet, elle doit l'être, lorsque ces effets sont infinis; mais, quelle que soit notre manière de les considérer, ils impliquent inévitablement une cause. Or, tout effet incommensurable ou infini, en quantité et en qualité, demande non seulement une cause incommensurable ou infinie, mais il l'exige en réalité. Les sectaires parlent de cette cause avec vénération, se servant du mot “Dieu.” Les scientistes matériels croient qu'ils sont plus scientifiques lorsqu'ils parlent de “la grande Cause Première” en tant qu'énergie ou force. Mais ni l'une ni l'autre de ces deux classes, quelque divergentes que soient leurs vues et leurs expressions, ne saurait nier l'infinité de cette cause; et l'infini est inévitablement indestructible. Aussi, bien qu'ils n'aient pas raisonné la chose, les sectaires ont, dans tous les siècles, dit et senti instinctivement que Dieu est éternel; et les matérialistes, entraînés dans leurs derniers retranchements par leurs propres recherches, déclarent aussi que ce qu'ils appellent force ou énergie, ce qu'ils prennent pour la “grande Cause Première,” ne peut être conçu comme ayant un commencement et une fin.

L'éternalité de Dieu, “la grande Cause Première,” est par conséquent universellement admise. Or, l'éternalité implique certaines caractéristiques que nous pouvons considérer ici avec beaucoup de profit. A ce propos, qu'il me soit permis de mentionner le fait que la Science Chrétienne a été critiquée, et que les Scientistes Chrétiens ont été l'objet de tentatives de ridicule, vu leur conviction que Dieu n'est pas l'auteur de la maladie ou du péché, et que, par conséquent, la maladie et le péché n'ont pas d'origine divine, ni d'existence véritable. Néanmoins, cette contention repose sur une logique qui est irréfutable, car, si Dieu est éternel, ainsi que tout le monde l'admet, Dieu n'est l'auteur d'aucune chose destructive; et Il ne renferme non plus en Lui-même, soit la possibilité soit la connaissance d'aucun élément qui ait la vertu de détruire ou qui tende à se détruire. Envisager la chose autrement serait non seulement illogique et non scientifique, mais irréligieux, et même sacrilège, en dernière analyse.

C'est dans un certain but que je vous ai demandé de suivre le cours de ce raisonnement; et je crois que maintenant ce but commence à paraître. C'est afin que vous puissiez apprendre que la santé et la vie sont normales, et que la maladie et la mort sont anormales. Voyant, ainsi que je crois que vous devez l'avoir vu, à mesure que nous avons réfléchi ensemble à ces choses, que Dieu ne renferme ni ne conçoit un seul élément destructeur ni une seule qualité destructrice, vous devez reconnaître qu'une meilleure compréhension de Dieu implique une plus grande réalisation de la présence de Dieu, et tend à faire disparaître les éléments et les incidents destructeurs de nos vies. Il s'ensuivra que la santé et la vie seront non seulement choses plus générales, mais encore plus permanentes. Nous avons avancé d'un pas dans la Science de la Vie pendant ces quelques minutes; et je désire attirer votre attention sur le fait que ce pas a été agréable, et qu'aucun de vous n'a souffert pour l'avoir fait. Je ne vous ai pas conjuré de croire à la Science Chrétienne, et je vous promets que je ne vous conjurerai de croire à quoi que ce soit. La seule chose que je vous demanderai de faire, où que vous soyez, et en quelque temps que ce soit, lorsque vous considérerez ce sujet, c'est de réfléchir. Il va sans dire qu'il faut penser avec logique; car sans logique, sans le Principe, ou base de la pensée, et les conclusions que tire la raison, on ne saurait réellement réfléchir.

Précisément ici, pourtant, certains qui se tournent vers la lumière de la Science Chrétienne se trouvent assaillis par des questions touchant la raison de l'existence, c'est-à-dire, de l'apparente existence de la maladie et du péché, ainsi que de toute la série des expériences humaines destructives et affligeantes. Ils acceptent la logique inévitable de la Science Chrétienne, mais ils s'étonnent naturellement concernant les expériences humaines qui, selon la Science Chrétienne, ne sauraient être ni établies par Dieu ni soutenues par Dieu. Il n'est pas étonnant qu'il en soit ainsi; mais je dois dire que, pour démontrer la Science Chrétienne, il faut en suivre les règles. Il faut en reconnaître et en maintenir le Principe en toutes circonstances.

Les erreurs que nous faisons, même dans l'étude des arts, n'absorbent pas notre attention, ou ne devraient pas l'absorber plus longtemps que cela n'est nécessaire pour les corriger. Prenons donc cette même attitude à l'égard des expériences affligeantes de l'existence humaine. Elles ne viennent pas de Dieu, par conséquent elles ne sont pas scientifiques, et ne sont pas vraies, considérées du point de vue le plus élevé. Elles ne sont vraies qu'en raison de notre pouvoir limité d'observation et de notre éducation inadéquate. N'ayant aucune existence dans la Vérité, elles doivent être classées en tant qu'erreurs.

La meilleure et la seule explication satisfaisante de l'erreur, c'est d'en montrer l'irréalité; et je vous demande de bien vouloir considérer cette explication suffisante et finale. La valeur permanente doit nous servir de critérium pour porter un jugement. Ayant ce critérium devant nous, nous verrons paraître des perfectionnements tels que nous n'en avons pas encore pu concevoir jusqu'ici; et par ce fait même, les choses qui sont actuellement acceptées comme naturelles disparaîtront en présence de la révélation de la vraie naturalité de l'existence qui a son être, sa fonction et sa loi en Dieu, le créateur, qui est tout bon.

Considérons aussi une chose, c'est qu'une cause éternelle, un créateur éternel, ne saurait être envisagé d'une manière personnelle; aussi, la vraie personnalité de Dieu, le vrai caractère et la vraie essence de Dieu, doit être l'Entendement. Aucun autre terme ne nous éclaire aussi complètement et ne nous met à même de voir la parfaite relation qui existe entre le créateur et Sa création. En outre, le terme “Entendement” satisfait nos désirs intellectuels dans un autre sens. Il explique ce que nous appelons le penser. Bien qu'une grande partie de ce qu'on appelle le penser humain soit tout à fait indigne de l'homme et absolument inconnu de Dieu, cependant, même ce semblant de penser implique une mentalité; et la mentalité indique que l'Entendement, la cause et le créateur de toutes choses, est quelque part dans l'univers, et, qu'en vérité, il est partout dans l'univers; et c'est en cela que repose l'explication finale de notre pouvoir de penser, qui se conforme de plus en plus au Christ à mesure que Dieu est mieux compris.

Selon l'ancienne manière de penser, il semble incroyable que des faits qui sont matériellement intangibles puissent avoir une valeur et une influence réelles. Cependant, le Fondateur de la religion Chrétienne prouva d'une façon incontestable que les maladies, même les plus dangereuses, peuvent être absolument guéries par le pouvoir de la compréhension. Il enseigna, cependant, que pareil pouvoir ne peut être à la portée des hommes que proportionnellement à leur droiture, leur rectitude en toutes choses. Il savait et déclara que le pouvoir de guérir vient exclusivement de Dieu, l'Entendement divin; et il dit et montra par ses œuvres que ce pouvoir est naturel aux hommes et aux femmes dans la mesure de leur compréhension et de leurs lumières concernant la vraie nature de Dieu et de Sa loi.

En nous montrant ce qu'est la rédemption par le Christ, la Science Chrétienne n'omet pas la guérison de la maladie. Vivre de la vie du Christ nous entraîne à l'acceptation et à la pratique de la guérison-Christ. On nous a accusés de faire trop de cas de cette guérison; mais il sera facile d'observer que pareilles accusations sortent généralement de la bouche de gens qui jouissent d'une excellente santé. Aucun d'entre ceux qui étaient affligés et qui ont été guéris, ou qui cherchent la guérison par la Science Chrétienne, ne nous ont jamais accusés de faire trop de cas de la guérison-Christ.

A la page 291 de Science et Santé, Mrs. Eddy écrit: “Le ciel n'est pas une localité, mais un état divin de l'Entendement dans lequel toutes les manifestations de l'Entendement sont harmonieuses et immortelles, parce que le péché n'est pas là et que l'homme est révélé comme n'ayant pas de justice qui lui soit propre, mais possédant 'l'esprit du Seigneur’ comme dit l'Écriture.” Il s'ensuit que le chemin du ciel est le chemin de l'éducation, dans le sens le plus élevé de ce mot. Il faut que nous arrivions au ciel par la pensée, et rien ne saurait nous priver ni nous dispenser de cette nécessité exaltante et rédemptrice.

Considérons l'importance du fait qu'il s'est trouvé une personne assez éveillée, assez vigilante, assez libre, assez perspicace, mentalement et spirituellement, pour découvrir une telle Science. C'est précisément ce que fit Mary Baker Eddy; et elle fit quelque chose de plus que cela: son discernement s'éleva jusqu'aux faits de l'être et les révéla, mais il se baissa aussi jusqu'aux besoins actuels du genre humain et y pourvut. Elle vit qu'il faudrait d'abord affirmer l'omniprésence de Dieu avant qu'on pût la réaliser; en outre, elle savait et enseignait qu'il faudrait résister avec persistance à tout autre pouvoir apparent avant que l'on pût arriver à la preuve complète que le bien est tout-puissant et que la Vie est immortelle.

Nous nous appliquons à être dignes de ce don que Dieu a fait aux hommes. Nous en serions indignes, si, à présent et en toute autre occasion convenable, nous n'exprimions pas notre gratitude, notre amour, et notre vénération pour la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Elle établit la cause de la Science Chrétienne sur le fondement stable de la guérison-Christ, sur lequel cette cause se tient et continuera à se tenir, comme monument vivant, s'élevant à jamais et rendant témoignage d'un caractère et d'une carrière pleine de grandes œuvres, tout à fait uniques dans l'histoire.

Dieu est Vie, et Il perpétue Lui-même Sa création. Jésus dit: “Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.” Mrs. Eddy dit à la page 286 de Science et Santé: “Les pensées de Dieu sont parfaites et éternelles; elles sont substance et Vie.” Nous avons considéré ces pensées ici. Elles sont faciles à comprendre lorsqu'on les cherche avec sincérité, parce qu'elles sont plus naturelles pour nous que d'autres pensées, et qu'elles se rapportent à notre véritable être plus qu'aucunes autres pensées.

La Bible est la révélation originale de la relation immortelle de Dieu et de l'homme. La Science Chrétienne fait comprendre cette relation, et en le faisant, elle fait disparaître la condamnation, et elle établit la rédemption à sa place. Elle montre indubitablement que le seul résultat final ou possible de toute erreur, c'est une affectueuse et complète correction de cette erreur.

Ainsi, bien que la Science Chrétienne soit plus profonde que toutes les autres soi-disant sciences sous le rapport de ses possibilités, elle est bien plus simple sous le rapport de son enseignement. Chacun est à même de la comprendre; mais quiconque essaye de s'en servir, avec égoïsme ou par ambition ou dans quelque intérêt purement personnel, se prive immédiatement du pouvoir divin. Cette Science montre de façon à ne pas s'y méprendre que, si l'on manque de considérer la maladie et toutes autres expériences affligeantes et destructives en tant qu'erreurs, on contribue à leur accorder pouvoir et continuité. Ceux qui réfléchissent bien pourraient-ils continuer à poursuivre cette manière d'agir lorsqu'ils voient combien elle augmente leurs propres souffrances ainsi que celles de la race humaine? Sans aucun doute, il faut beaucoup de courage pour soutenir la vérité en présence même d'opinions et de croyances humaines qui sont presque universelles; et l'histoire de la Science Chrétienne, à commencer par sa Découvreuse et Fondatrice, explique pas à pas le courage sublime qui fut nécessaire pour établir cette Cause, et qui est également nécessaire pour la perpétuer. Mais le courage de la justice est une qualité qui n'a jamais fait défaut dans notre pays; et il est inconcevable que, lorsque les hommes et les femmes de notre temps ont reconnu le Principe divin de la Science Chrétienne et qu'ils en ont compris la portée et l'influence infinies, sans parler de sa valeur pratique, puissent le rejeter parce qu'il faut du courage pour en démontrer le pouvoir divin. Lorsque la race aura mis toute sa bravoure au service de la Cause de la Vérité; lorsque les femmes et les hommes moraux qui ne sont même jamais tentés de mentir ni de voler, trouveront qu'ils sont également exempts des craintes et des suggestions de la maladie; lorsqu'ils auront si bien avancé mentalement, qu'ils seront si éveillés et si spirituellement cultivés qu'ils ne donneront plus jamais aucun pouvoir à aucun élément destructif, à aucune action destructive; lorsque leur crainte de ces choses cessera, et que leur confiance aux faits divins de la Science prédominera,— lorsqu'ils acquerront et maintiendront ainsi l'humilité majestueuse de la compréhension spirituelle, alors ils fouleront la terre dans le pouvoir de la Science et dans la domination de sa loi,— la Science de la loi de Dieu, la Science et la loi de la Vie infinie.

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