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L'Église Mère et le Manuel

[Discours prononcé dans L'Église Mère, au mois d'octobre, 1921, à la conférence bisannuelle du Comité de Publication de la Science Chrétienne]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1922


C'est un fait historique que Mary Baker Eddy est la Découvreuse de la Science Chrétienne et qu'elle est aussi considérée et connue comme Fondatrice du mouvement de la Science Chrétienne. On s'est opposé à l'emploi qu'elle fait de ces deux termes; on a prêché de la chaire et on a publié dans la presse que personne ne peut être à la fois le découvreur et le fondateur d'une même chose. Néanmoins, Mrs. Eddy a insisté qu'on la reconnût comme la Découvreuse et la Fondatrice de la Science Chrétienne. A la page xi de la Préface de "Science et Santé avec la Clef des Écritures," notre Leader écrit: "Lorsque Dieu appela l'auteur à proclamer Son Évangile à ce siècle, elle fut aussi chargée de planter et d'arroser Sa vigne." Ces dernières paroles, ainsi que nous les comprenons, indiquent l'ordre divin de fonder et d'établir ce qui est connu sous le nom de mouvement de la Science Chrétienne. Par conséquent, non seulement nous acceptons Science et Santé comme étant la révélation complète de la Science Chrétienne, mais nous acceptons aussi le Manuel, écrit par Mrs. Eddy, comme étant ses instructions définitives relativement au govvernement de l'église. Nous n'en aurons jamais d'autre; ses Statuts sont la constitution du mouvement de la Science Chrétienne et le font ce qu'il est.

Chaque pas que faisait notre Leader dans les premières phases de son travail la conduisait directement à la formation et à l'établissement de l'église de la Science Chrétienne. En juin, 1879, elle obtint une charte ou autorisation de la législature de l'État du Massachusetts, renfermant la clause suivante: "Par conséquent, moi, Henry B. Pierce, Secrétaire de l'État du Massachusetts, je certifie par le présent acte que lesdits Mary Baker G. Eddy et autres [désignant leurs noms], leurs associés et leurs successeurs, sont légalement organisés et établis, et constituent par le fait une corporation existante, sous le nom de Église du Christ (Scientiste), avec les pouvoirs, droits et privilèges, et sujette aux limitations, devoirs et restrictions qui, d'après la loi, s'y rapportent.” Observons bien le langage employé à cette occasion. Non seulement l'église recevait certains droits et privilèges, mais elle était encore assujettie à certaines limitations et restrictions légales.

Mrs. Eddy vit plus tard que son église, représentant “la structure de la Vérité et de l'Amour” (Science et Santé, p. 583) ne saurait être gouvernée d'une manière satisfaisante par les lois de l'état. Elle sentait que pour le bien de son développement l'église avait besoin de statuts au moyen desquels L'Entendement divin gouvernerait, et non pas l'État du Massachusetts. On raconte l'histoire d'un étudiant en droit qui demanda à être admis au barreau de Boston. Le jury d'examen découvrit bientôt qu'il connaissait peu ou point du tout les principes fondamentaux de la loi, et l'en avertit. Il répondit: “Pourquoi ne m'examinez-vous pas sur les statuts? Je connais tous les statuts;” il entendait par là les lois faites par la Législature de l'État. Le juge qui présidait répliqua: “Mais, si vos connaissances de la loi se bornent aux statuts, le jour viendra peut-être où la Législature révoquera tout ce que vous savez.” Mrs. Eddy vit clairement que si le gouvernement de son église reposait sur des lois de l'État, la Législature de l'État pourrait un jour abroger ces lois, ou en faire de nouvelles qui affecteraient gravement son église.

A la page 44 de “Rétrospection et Introspection” dans l'article intitulé “Le Collège et l'Église,8 Mrs. Eddy dit: “La charte autorisant l'établissement de cette église fut accordée en juin, 1879.” Il s'ensuivit une période de prospérité, durant laquelle s'accrut le nombre des adeptes comme aussi leur spiritualité. Au sujet d'événements subséquents elle dit encore (idem): “En examinant la situation avec beaucoup de prières et avec soin, constatant les besoins de l'église, ainsi que la cause prédisposante et excitante de son état, je vis que l'instant critique était venu où il fallait consacrer beaucoup de temps et d'attention à défendre cette église contre l'envie et les molestations des autres églises, et à protéger ses membres du danger que rencontrent toujours ceux qui combattent pour le Christ. A ce moment même, je recommandai que l'église fût dissoute. ... Cette mesure fut immédiatement suivie d'une grand renouvellement d'amour mutuel, de prospérité et de pouvoir spirituel. L'histoire de cette heure soutient ce récit véridique. Grossissant en nombre, grandissant en influence, cette église spirituellement organisée, dite Église du Christ, Scientiste, à Boston, continue son œuvre. Une lumière nouvelle l'a éclairée, et les vêtements de celle 'qui apporte de bonnes nouvelles, ... qui proclame la paix,’ sont devenus plus beaux. Malgré la prospérité de mon église, on apprit que l'organisation matérielle a sa valeur comme ses périls, et que cette organisation n'est requise que pour les premiers temps de l'histoire chrétienne.” Quant à la désorganisation de son église, il est évident que notre Leader adopta ce moyen pour retirer à l'entendement mortel ce qu'il était capable d'attaquer, et par contre, elle forma une organisation spirituelle dont l'entendement mortel ne peut guère prendre connaissance, qui, depuis lors, a continué et prospéré, et qui est connue sous le nom de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston.

Cette église ne devait pas être une église locale, quel que soit le sens que l'on donne à ce mot. Elle était destinée à être L'Église Mère du monde entier. Ses pouvoirs, ses droits et ses privilèges devaient être décrétés par Dieu et autorisés par le Christ, et le champ devait être assez vaste pour contenir en soi toute l'humanité. Comment un acte purement légal pourrait-il donner l'être à une église comme celle-là? Comment la Législature d'un état puvait-elle prescrire la manière suivant laquelle on doit diriger une église de cette nature? L'Église Mère est à Boston, mais elle n'est pas de Boston. Notons-en bien le titre: “La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston.” Cette église n'appartient à aucun lieu ni à aucun peuple en particulier; elle appartient à Dieu. Comment la loi d'un état pourrait-elle la créer? Comment la loi d'un état pourrait-elle la détruire?

L'ennemi de la Science Chrétienne se met à dire tout bas: “Il est temps de discontinuer l'organisation de l'église.” L'erreur propage l'argument que Mrs. Eddy a dit que “l'organisation n'est requise que pour les premiers temps de l'église chrétienne;” aussi dit-elle: “Abandonnons les Statuts et le gouvernement qui se rapportent à L'Église Mère,” imitant les vignerons homicides qui dirent: “C'est l'héritier; allons, tuons-le, et nous aurons son héritage.” Comme d'habitude, cependant, l'erreur est en arrière de quelques années — dans le cas qui nous occupe il se trouve qu'elle l'est d'environ vingt-neuf ans. L'organisation matérielle à laquelle Mrs. Eddy fait allusion comme n'étant plus requise est celle qu'elle abandonna en l'année 1892, et à laquelle elle substitua l'Église du Christ, Scientiste, à Boston, spirituellement organisée, qui, selon la déclaration qu'elle fit, “continue son œuvre.”

Avons-nous une organisation de l'église? Oui. Est-elle matérielle? Non; elle est spirituelle, parfaite, harmonieuse et intacte. Si nous demandions à l'entendement mortel ce qu'il pense de l'église, il dirait probablement que nous n'avons point d'église; de plus, que nous n'avons ni Dieu, ni Christ, ni salut, parce qu'il ne peut voir ni l'un ni l'autre. Mais cela ne doit pas nous inquiéter; il ne faut pas s'en rapporter au témoignage des sens, et si l'entendement mortel croit que nous n'avons point d'église, il ne trouvera rien à attaquer, rien contre quoi il puisse dépenser sa vaine fureur. Mrs. Eddy retira l'église d'entre les mains de l'homme et la plaça entre les mains de l'Amour divin; et c'est là qu'elle reste, “cachée avec le Christ en Dieu.”

Nous avons le dire de Mrs. Eddy à cet effet, qu'il fut un temps où elle considérait que les lois de limitation n'étaient pas nécessaires pour le Scientiste Chrétien (Miscellany, p. 229). En d'autres termes, elle croyait que l'impulsion divine, opérant dans la conscience de chacun de ses disciples, suffisait pour les amener en toutes circonstances à faire exactement ce qu'ils devaient; mais Dieu la dirigea autrement et elle trouva par expérience que les Statuts étaient une nécessité; puis elle commença sous la direction de l'Entendement divin à formuler certaines règles, certains Statuts, auxquels devraient obéir les Scientistes Chrétiens. Ils furent écrits à différentes époques et à différentes occasions, pour faire face à diverses conditions et situations. Nous ne connaissons personne qui manifestât jamais un aussi grand respect pour le Manuel de L'Église Mère que notre Leader; et nous ne connaissons non plus personne qui y obéît plus volontiers ou plus strictement que le fit Mrs. Eddy. On l'a vue corriger quelque simple chose qu'elle-même faisait, lorsqu'elle avait trouvé que la chose n'était pas en accord avec le Manuel de L'Église Mère.

Nous savons que le livre Science et Santé fut écrit sous l'inspiration directe de l'Entendement divin, et aucun Scientiste Chrétien ne songerait, pour un seul instant, à le réviser. Puisqu'il en est ainsi, pourquoi ne pas regarder le Manuel de l'Église qui fut écrit, nous l'assure notre Leader, sous l'influence de la même inspiration, comme tout aussi inviolable que Science et Santé? Nul Scientiste Chrétien vigilant ne voudrait réviser le Manuel de l'Église, et aucun Scientiste bien intentionné ne pourrait croire que notre Leader y a mis quelque loi qui pourrait être améliorée à une date ultérieure. Mrs. Eddy plaça le Manuel au même rang que Science et Santé lorsqu'elle nous dit à la page 251 de Miscellany: “Suivez les enseignements de la Bible, de Science et Santé, et de notre Manuel, et vous obéirez ainsi à la loi et à l'évangile.”

Lorsque, en 1908, les Statuts furent changés par notre Leader, qu'ils abolirent le culte de la communion à L'Église Mère, et supprimèrent également l'office des Membres Exécutifs, de nombreuses modifications durent être faites dans le Manuel. Elles étaient importantes, et ne s'effectuèrent qu'à la suite de longues périodes de consécration à la prière et à la dévotion de la part de Mrs. Eddy, jusqu'à ce qu'enfin, Dieu la portât à faire ces modifications déterminées. Nous tenons de la source la plus proche et la plus intime que les modifications que notre Leader apporta à la constitution de notre église à ce moment-là ne se firent pas sans lutte. A ce propos, voici des paroles de sa propre bouche que l'auteur de ces lignes a recueillies telles qu'elle les énonça: “J'ai prié Dieu jour et nuit de me montrer comment je devais former mon église et comment je devais la diriger. Je comprends qu'il me l'a montré, tout autant que je comprends qu'il m'a montré la Science Chrétienne, et aucun être humain ne m'enseigna jamais la Science Chrétienne. Aussi n'ai-je aucun droit ni aucun désir de changer ce que Dieu m'a amenée à faire, et il ne reste à l'église qu'à obéir. Ce qui a fait prospérer cette église durant trente ans continuera à la maintenir.”

Ce que faisait alors Mrs. Eddy, c'était de préparer des règles qui devaient préserver son église d'une désintégration future, et l'erreur ne lui permettait pas d'accomplir cette tâche sans molestations. Grâce à son aptitude à découvrir d'avance ce que tentait de faire l'entendement mortel et à protéger ainsi son église, elle fut conduite par la révélation à établir les Statuts, qui, lorsqu'ils seraient compris et observés, devaient, en tout temps, dans le présent comme dans l'avenir, mettre ses disciples à l'abri des souffrances et des expérience fâcheuses qui pouraient leur être évitées.

Nous avons dit que le Manuel est la constitution du mouvement de la Science Chrétienne. Qu'entend-on par cela? Que les Statuts du Manuel représentent la loi fondamentale de L'Église Mère, et qu'elles sont les règles de conduite sur lesquelles L'Église Mère est établie. Sans le Manuel de l'Église nous ne pourrions avoir le mouvement de la Science Chrétienne que nous avons aujourd'hui. Nous ne pourrions avoir de Comité de Publication à moins d'avoir dans le Manuel une autorisation à cet effet. Nous n'aurions ni Conseil d'Éducation, ni Conseil des Directeurs, ni aucun autre département d'activité en rapport avec L'Église Mère, si nous n'avions pas le Manuel. Si l'on essayait de conduire une organisation comme la nôtre sans la direction de l'Entendement divin que nous procure le Manuel, ce mouvement manquerait du soutien et de l'influence stabilisartice de la Vérité; et n'étant pas capable de résister aux attaques de l'erreur, il tomberait en poussière. Mais notre Leader nous a donné une organisation que l'erreur ne peut ébranler et qui sera encore debout après que toutes les agressions, de quelque nature qu'elles soient, auront cessé. Vous verrez ainsi que c'est véritablement le Manuel qui fournit à L'Église Mère le moyen d'être ce qu'elle est. Le Manuel dit: Il y aura un Conseil des Conférenciers; il y aura un Conseil d'Éducation; il y aura un Comité de Publication. Vous observerez que tous les droits, devoirs et privilèges du Conseil des Conférenciers dérivent des Statuts du Manuel de L'Église Mère. Le Conseil d'Éducation tient son autorité de la même source; et les Directeurs de L'Église Mère, dans leur genre spécial de travail, ne peuvent aller plus loin que les Statuts ne le leur permettent. Le Manuel stipule comment les membres seront admis, comment ils peuvent être démis, et comment on devra subvenir aux besoins de l'église. Il établit comment on peut former les églises branches, comment elles seront reconnues et comment, pour tout ce qui est relatif à leurs affaires locales, elles devront se gouverner elles-mêmes.

L'Église Mère, nous dit notre Leader, est unique par sa forme de gouvernement qu'il faut toujours distinguer de celle des églises branches. Tenter de mettre en vigueur dans L'Église Mère les stipulations démocratiques qu'a faites Mrs. Eddy pour le bien des églises branches, ce serait détruire l'individualité de L'Église Mère et mettre obstacle aux desseins de Dieu. Tous les Scientistes Chrétiens qui se joignent à L'Église Mère s'engagent à obéir au Manuel, et puisque le Manuel renferme des Règles et des Statuts, qui doivent gouverner toutes les phases du mouvement de la Science Chrétienne, nous voyons quelle organisation formidable et solide nous avons, lorsque nous nous conformons aux instructions de notre Leader.

On a fait la question suivante: “N'est-il pas étrange que Mrs. Eddy ait placé le gouvernement de L'Église Mère entre les mains de cinq personnes?” Les Scientistes Chrétiens ne croient pas que c'est là ce qu'elle fit. Ce qu'elle fit c'est de placer le gouvernement de L'Église Mère dans les Statuts. L'église n'est pas gouvernée par des personnes; elle est gouvernée par le Principe au moyen des Statuts que renferme le Manuel. Notre Leader nous dit que l'homme est bien gouverné lorsqu'il est gouverné par Dieu. Le gouvernement de l'église consiste dans l'obéissance au Manuel. Lorsqu'on obéit au Manuel entièrement et en toute confiance, l'église est gouvernée selon la loi de Dieu. Lorsqu'on s'écarte du Manuel, l'église est en danger.

La sécurité de l'Église de la Science Chrétienne ne repose pas sur le Conseil des Directeurs; elle dépend de l'intégrité de chaque membre individuel, et de la détermination des membres à obéir aux Statuts. Sans loyauté, sans soutien, sans obéissance à l'égard du Manuel de l'Église, il ne serait pas possible que cette cause continuât. A chacun en particulier on a confié la responsabilité d'obéir au Manuel de l'Église, et cela veut dire que, jusqu'à un certain point, le gouvernement de L'Église Mère est soutenu et entretenu par l'obéissance et le dévouement de chacun de ses membres. Le Conseil des Directeurs a été chargé de certaines obligations qu'il doit remplir. Par exemple, voici ce que dit un des Statuts de ce Manuel (Art. I, Sect. 6): “Les affaires de L'Église Mère devront être réglées par le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne.” Ceci n'implique pas que les Directeurs ont la latitude d'imposer leur volonté ou leur désir au mouvement de la Science Chrétienne. En vérité, c'est tout le contraire. Le mouvement ne pourrait pas continuer à exister si les Directeurs entreprenaient arbitrairement de dire aux membres de L'Église Mère comment ils doivent se comporter. Cela doit être une question de démonstration individuelle à l'égard de laquelle les membres du Conseil des Directeurs n'ont aucune responsabilité personnelle.

Tandis que les Directeurs sont chargés de régler les affaires de L'Église Mère, il y a dans l'église d'autres corps, créés par le Manuel, qui sont également chargés de remplir certains devoirs. Les conférenciers sont les seuls qui soient autorisés à faire des conférences sur la Science Chrétienne, et il doivent faire les conférences conformément aux termes des Statuts. Le Comité de Publication est aussi chargé de certains devoirs qui doivent être remplis d'accord avec les Statuts. On ne s'attend pas à ce que les conférenciers fassent le travail du Comité de Publication, ni à ce que le Comité de Publication fasse celui des conférenciers; au fait, il est interdit aux uns de faire le travail des autres. De même, les professeurs de la Science Chrétienne doivent observer les Statuts. Ils sont chargés de la responsabilité d'enseigner, et il est défendu qu'un membre non-autorisé enseigne. Un praticien ne peut enseigner s'il n'est autorisé à le faire. Il y a ainsi beaucoup de départements créés par le Manuel de L'Église Mère, et il est défendu aux membres de l'église d'outrepasser la responsabilité qui se rattache directement à leur travail.

En parlant de l'Église du Christ, St. Paul dit: “En effet, comme le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, bien qu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. ... Aussi bien, le corps n'est-il pas composé d'un seul membre, mais de plusieurs. Si le pied disait: Parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps, il n'en ferait pas moins partie du corps. Et si l'oreille disait: Parce que je ne suis pas l'œil, je ne suis pas du corps, elle n'en ferait pas moins partie du corps. Si tout le corps était œil, où serait l'ouïe? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat? ... L'œil ne peut pas dire à la main: Je n'ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds: Je n'ai pas besoin de vous.”

Il en est ainsi de tous ceux qui sont en rapport avec l'église de la Science Chrétienne. Ils sont tous membres, y compris les Directeurs, les Trustees, les Rédacteurs, les Conférenciers, les Comités de Publication, les Lecteurs, les Professeurs, les Praticiens, chacun ayant à remplir sa place, chacun devant fidélité à L'Église Mère; et lorsque chaque membre reconnaîtra que sa coopération est nécessaire, et qu'il sera prêt à obéir au gouvernement de L'Église Mère, nous aurons une organisation tout à fait harmonieuse, se soutenant elle-même et capable de supporter toute attaque que l'erreur pourra diriger contre elle. Si chacun veut comprendre qu'il est à sa place, et en présence de Dieu, aucune tentative de l'erreur ne pourra affecter L'Église Mère.

Ainsi nous voyons que le Manuel de L'Église Mère est la constitution du mouvement de la Science Chrétienne. Quelle merveilleuse organisation! et dire qu'elle est présentée en quelques règles simples auxquelles il est si facile d'obéir, que chacun devrait être heureux de donner son entier et prompt appui à tout Statut contenu dans le Manuel! Notre Leader savait que son église serait exposée à des attaques, par conséquent elle lui donna un gouvernement aussi simple que possible. Elle ne voulut plus que son église fût gouvernée par une charte de l'état. Elle en fit une simple association religieuse volontaire. En vérité, c'est la forme de gouvernement religieux la plus simple que le monde connaisse. Et puis nous nous ressouvenons que St. Paul a dit dans sa première épître aux Corinthiens: “Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes.”

Quand bien même des conspirateurs uniraient leurs efforts pour détruire le mouvement de la Science Chrétienne, si les Scientistes Chrétiens sont obéisants, et qu'ils n'abandonnent jamais les Statuts ni le gouvernement de L'Église Mère, il démontreront que Dieu est le défenseur de notre cause, et qu'aucune arme forgée contre elle n'aura de puissance.


Quand les montagnes s'effondreraient, quand les collines s'ébranleraient, ma bonté pour toi ne faiblira point, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, dit l'Éternel, qui a compassion de toi.—Ésaïe 54:10.

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