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“Vous n’avez qu’un seul Maître”

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1919


Nulle personne sincère ne nierait qu’il y a beaucoup de travail à faire dans le monde, et que chaque individu devrait saisir l’occasion qu’il a de travailler. Le désir de chacun, c’est d’être occupé à faire quelque chose d’utile pour quelqu’un. Que ce soit un gouverneur ou un particulier, un officier ou un simple soldat, chacun a besoin d’entreprendre quelque chose de productif, de réellement utile au monde en général. Ceci revient simplement à dire que chacun est un employé. Dans le monde de la loi et de l’ordre il n’y a pas d’exception à cette règle. Il s’ensuit que chacun a besoin de rendre compte de son travail à un pouvoir plus élevé, à son supérieur. Nous sommes heureux lorsque nous sentons qu’on nous a confié une position de responsabilité et que nous sommes à même de la remplir; nous sommes malheureux lorsque nous sommes sans travail ou même tant soit peu incertains au sujet de notre situation. Et qui est celui qui n’a pas prié pour trouver sa situation et son employeur,— une situation où il puisse faire preuve d’une obéissance loyale, et un employeur digne d’une telle fidélité et qui est par conséquent capable de protéger, de gouverner son employé et de pourvoir à ses besoins? Désirant ardemment paraître devant Dieu, ayant confiance en Sa grâce, le monde déchiré par la guerre répétait cet appel navrant de Job: “Oh! si je savais où Le trouver, J’irais jusqu’à son tribunal.”

Or, la compréhension spirituelle montre que cette prière est raisonnable si elle est sincère, et qu’il y a une intelligence que nous pouvons considérer comme notre employeur permanent et constant, nous assurant en tout état de choses et en toutes circonstances notre position individuelle, nous montrant quel est notre travail, et nous donnant notre pain quotidien. Cette intelligence, cet Entendement, est forcément Dieu; car dans la Bible, où le Juif et le Gentil cherchent les choses profondes de l’Esprit, du Principe divin, ou Dieu, nous trouvons cette exhortation: “Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force,” et nous reconnaissons la vérité de ces paroles: “Vous n’avez qu’un seul Maître, le Christ,” c’est-à-dire l’oint de Dieu, le roi spirituel de toute la terre.

C’est à ce point que se pose pour celui qui cherche une aide immédiate, cette question très pratique: Comment trouverai-je Celui qui est mon Maître,— comment Le trouver non seulement lorsque je lis la Bible, mais à toute heure de l’expérience journalière? Comment puis-je trouver dans le Dieu de la Bible un vrai Seigneur et Maître, un employeur qui me donne des ordres et dont je reçoive mon pain quotidien? Cette question eut sa réponse directe et satisfaisante dans la Science Chrétienne, qui fut découverte pour cet âge par Mary Baker Eddy, femme inspirée, élevée dans le nouveau monde,— la Science qu’elle découvrit juste à temps, dirait-on, pour combattre les perplexités terribles de notre époque. Pour beaucoup la Bible a été un livre scellé; la signification spirituelle qu’elle renferme a été cachée derrière une barrière de dogmes, une confusion de crédos; Dieu a semblé fort éloigné, et il nous semblait que Ses promesses ne pourraient s’accomplir que dans un avenir lointain, de sorte que, dépendre des Écritures pour être guidé, nous paraissait tout au plus chose douteuse.

Par l’étude de la Science Chrétienne exposée dans le livre de texte: “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, toute personne qui désire trouver son Seigneur et Maître pourra apprendre qu’Il est le Principe toujours présent, et que ce Principe est l’Amour divin, éternel, omnipotent. Par cette Science divine, Christ Jésus, le Prophète de Nazareth, accomplit ses œuvres puissantes, délivrant l’humanité de la maladie, du péché et de la mort. Cette Science n’est pas réservée uniquement à quelques intellectuels de notre temps, non plus qu’elle était réservée uniquement aux scribes du temps de Jésus. Nous lisons à la page 505 de Science et Santé: “Cette compréhension n’est pas intellectuelle et n’est pas la conséquence des connaissances érudites; elle est la réalité de toutes choses mises en lumière.” Dès le début, l’étudiant sérieux, se servant de la compréhension que Dieu lui a donnée, voit se révéler à lui la place individuelle où l’appelle le devoir, et où règne une paix telle que le monde ne peut ni la donner ni la prendre. En puisant chaque jour dans les trésors des Écritures il trouve que son fardeau devient plus léger ou qu’il disparaît et que ses forces s’accroissent,— et ceci indique certainement qu’il y a progrès. Dès qu’il a réalisé que la Science Chrétienne est le chemin, en religion et en toute chose, il voue au service de Dieu tous ses intérêts et ses efforts sincères, car il a appris à Le comprendre et à L’aimer; et cette allégeance intelligente et constante à l’unique Maître donnera en même temps un appui spontané et effectif à tout gouvernement juste.

Autrefois l’homme qui n’avait pas de maître était rigoureusement exclu de l’ordre social et qualifié de vagabond. Lorsque les gouvernements démocratiques ont paru, le nombre des hommes sans maîtres a considérablement augmenté. Mais la vraie démocratie, chassant l’aveugle et irresponsable croyance à l’autorité personnelle, demande que chacun reconnaisse avec amour le règne du Principe; et dans la Science Chrétienne l’homme qui jusqu’alors était sans maître, égoïste, déréglé et dangereux, trouve son Seigneur et Maître dans le Christ qui est la divine manifestation du Principe, ou Dieu.

L’homme intelligent qui est sans travail, sans abri ou qui est malheureux, trouve dans la Science Chrétienne la guérison et la rédemption, ainsi que le moyen de s’occuper, de s’établir et de se rassasier de choses spirituelles. De même que Bartimée, l’aveugle, qui, étant ferme dans la foi, recouvra la vue et suivit le Maître sur sa route, cet homme reconnaît sa guérison et va de l’avant, triomphant du péché, de la maladie et de la mort. A la page 126 de Science et Santé Mrs. Eddy dit: “J’ai démontré au moyen de l’Entendement les effets de la Vérité sur la santé, la longévité et les mœurs des hommes; et je n’ai rien trouvé dans les anciens systèmes, ni dans les modernes, sur quoi fonder le mien, sauf les enseignements et les démonstrations de notre grand Maître et la vie des prophètes et des apôtres. La Bible a été ma seule autorité. Je n’ai pas eu d’autre guide dans le ‘chemin étroit et resserré’ de la Vérité.” La démonstration de la Science Chrétienne qui se fait par la connaissance du Principe et par l’obéissance à ce Principe est un bienfait dont rien ne peut nous priver. Ce bienfait revient à chacun, et aucune personne, aucune chose ne pourra empêcher que chacun le reçoive, car n’est-ce pas là l’œuvre de Dieu?

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