En 2000, j’ai emménagé dans une autre ville. J’ai dû résoudre les multiples problèmes liés à ma nouvelle installation tout en m’occupant de mes deux petites filles, qui exigeaient une attention vigilante. J’étais très stressée et j’ai commencé à ressentir les symptômes d’un problème cardiaque. Les manifestations désagréables se répétaient, mais je ne m’en suis guère préoccupée jusqu’à ce qu’un jour, alors que je faisais des courses, je sente une douleur à la poitrine et que mon cœur se mette à battre à un rythme accéléré. Ma vue s’est brouillée et j’étais au bord de l’évanouissement. Je me suis assise et j’ai appelé mon frère, qui est venu très vite me chercher.
Comme mon frère est anesthésiste, il m’a emmenée à l’hôpital où il travaillait. C’est l’un des meilleurs établissements de la ville pour le traitement des maladies cardiaques. Là, un spécialiste des troubles cardiaques m’a examinée et a diagnostiqué une arythmie aigüe. Voulant avoir un deuxième avis, mon frère m’a conduite à un autre hôpital. L’examen a abouti au même diagnostique. Au cours des semaines qui ont suivi, j’ai subi une série d’examens, à la suite desquels un cardiologue m’a prescrit un traitement.
Sous la pression familiale, j’ai pris les médicaments prescrits. J’étais cependant malheureuse car je désirais m’appuyer uniquement sur Dieu et sur la prière pour guérir. J’en ai parlé à une praticienne de la Science Chrétienne, qui m’a dit de ne pas me faire de soucis, car Dieu allait révéler une solution qui conviendrait parfaitement à toutes les personnes concernées.
Au bout d’un certain temps, je suis retournée voir le médecin. Il m’a demandé de ne plus prendre les médicaments pendant un moment, pour me préparer à une intervention chirurgicale. J’ai vu là l’occasion de m’appuyer totalement sur Dieu pour la guérison, au lieu d’utiliser des moyens matériels comme les médicaments. Durant cette période, j’ai fait un grand travail d’introspection et je m’en suis remise totalement à Dieu.
J’ai demandé à la praticienne de prier avec moi, et je lui ai fait part de mes craintes. Elle m’a donné des passages à lire dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, notamment celui-ci : « La crainte de la maladie et l’amour du péché sont les sources de l’esclavage de l’homme. “La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse”, mais les Écritures déclarent aussi, par la pensée exaltée de Jean,que “l’Amour parfait bannit
la crainte”. » (p. 373) J’ai vraiment senti que l’Amour divin me soutenait et que Dieu m’avait créée parfaite. Il ne m’avait pas créée pour souffrir de quelque maladie que ce soit. J’ai vu là l’occasion de reconnaître mentalement la loi divine de la santé et de m’appuyer sur cette vérité. J’ai été remplie de joie et de reconnaissance envers Dieu pour cette possibilité qui m’était donnée d’appliquer Sa loi.
J’ai prié pour reconnaître que tant les médecins que ma famille seraient capables de voir la vérité concernant mon identité spirituelle et parfaite, qui est à la ressemblance de Dieu. Durant les jours qui ont précédé l’intervention chirurgicale, toute ma famille était impressionnée par la joie que j’exprimais. Je n’avais vraiment aucune crainte.
J’ai passé un long moment en salle d’opération, puis le cardiologue m’a dit que l’équipe médicale avait procédé aux examens et aux simulations prévus, sans me trouver le moindre problème au cœur. Il était très étonné et ne pouvait apporter aucune explication médicale à ce dont ils avaient été témoins. Le directeur du service de cardiologie de l’hôpital m’a alors fait passer d’autres examens. De nouveau, aucune trace de la maladie n’a pu être décelée. Ce spécialiste a même déclaré que je n’avais jamais souffert du moindre dysfonctionnement cardiaque.
Quelque temps plus tard, je me suis inscrite à des leçons de natation, et mon entraîneur m’a vivement conseillé de participer à des compétitions. Il m’a dit que je devrais d’abord passer un électrocardiogramme d’effort. Je suis retournée voir un cardiologue, qui m’a établi un certificat de bonne santé et m’a dit que non seulement je pouvais, mais je devais participer à des activités sportives ainsi qu’à des compétitions !
Depuis je continue à m’entraîner tous les jours. J’ai déjà participé à des championnats de natation non seulement dans l’État où j’habite, mais également au niveau national et même dans le cadre d’un championnat panaméricain.
Cette guérison m’a prouvé que la démonstration de la Vérité est complète et que mon identité spirituelle n’a jamais perdu son état de perfection.
Rio de Janeiro