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C'est à l'université que j'ai, pour la première fois, entendu parler...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1989


C'est à l'université que j'ai, pour la première fois, entendu parler de la Science Chrétienne, lorsqu'une amie Scientiste Chrétienne m'invita à l'accompagner à l'école du dimanche. Aujourd'hui encore, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté, car, à l'époque, je ne voyais pas l'intérêt de la religion. Le lendemain, le moniteur de l'école du dimanche déposa pour moi, à la résidence universitaire, un exemplaire broché de Science et Santé de Mary Baker Eddy, avec un mot disant que ce livre pourrait m'intéresser.

Bien que sceptique, je commençai ma lecture et je ne tardai pas à y passer de nombreuses heures chaque jour. Je me rappelle avoir été frappée par l'interprétation spirituelle de la Prière du Seigneur, aux pages 16 et 17, et particulièrement par ce passage:

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; Et l'Amour se reflète dans l'amour. »

Je venais de vivre un incident pénible avec une camarade de chambre. Bien que ne partageant plus la même pièce, nous allions encore être voisines et je ne savais pas trop comment aborder la situation. J'avais le sentiment que ma camarade m'avait fait du tort et je lui en voulais. L'affirmation « l'Amour se reflète dans l'amour » me fit entrevoir que Dieu est l'Amour, et je pus discerner, dans une certaine mesure, que cette vérité s'appliquait à elle comme à moi. Quand je la revis quelques jours après, je constatai que le ressentiment avait disparu. Nous pûmes nous asseoir pour converser calmement et il n'y eut plus de problème entre nous.

Comme nos relations avaient semblé rompues à tout jamais, cela m'impressionna beaucoup et m'incita à continuer de fréquenter régulièrement l'école du dimanche. Le moniteur était également conseiller à l'organisation de la Science Chrétienne à l'université. Je lui posais les nombreuses questions qui me venaient à l'esprit au cours de ma lecture de Science et Santé. Il me répondait avec patience et bienveillance, et je lui en garderai toujours une grande reconnaissance.

Plus je consacrais de temps à étudier et à appliquer ce que j'apprenais, plus j'étais persuadée de la logique de cet enseignement. Pendant toute cette période, je trouvai mon travail scolaire plus facile et mes relations avec les autres s'améliorèrent.

Malgré tous ces progrès, lorsque je quittai l'université et me rendis à l'autre bout du pays pour prendre mon premier emploi, je me détournai de pratique de la Science Chrétienne. Je trouvais plus difficile d'appliquer cet enseignement au monde du travail. J'avais toujours été plus ou moins réticente à l'idée de l'église et, maintenant, je ne m'y rendais que rarement, trouvant que ce n'était pas indispensable. Peu à peu, je cessai d'étudier les Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Cet état de choses se poursuivit pendant plusieurs années.

Il y a quatre ans environ, je renouai amitié avec une ancienne camarade de chambre qui, comme moi, avait abandonné la pratique de la Science Chrétienne. Un soir, pendant le dîner, nous nous sommes confié la profonde insatisfaction que nous donnait notre image personnelle. Il était évident que les choses n'allaient pas comme nous l'aurions souhaité et nous avons reconnu l'une et l'autre qu'il existait quelque chose de mieux.

La décision fut prise d'essayer de retourner à une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, et d'assister une fois par mois aux réunions de témoignage du mercredi, afin de voir si nous pouvions reprendre le bon chemin. Le mercredi suivant était tout désigné. Cette réunion nous apporta une telle paix et une telle élévation spirituelle qu'à partir de là, nous y allâmes régulièrement tous les mercredis !

Au cours des mois suivants, comme je me consacrais de nouveau à l'étude de la Science Chrétienne, mes journées se trouvèrent remplies d'une paix plus profonde, d'un plus grand sentiment d'utilité. J'eus des guérisons physiques, dont celle d'une tendance à la migraine; en outre, mes relations s'améliorèrent avec mes amis, ma famille et mes collègues de travail.

Ma plus grande victoire fut de surmonter ma réticence à l'égard de l'église. Ma fréquentation s'étendit petit à petit aux services du dimanche. Je me rendis compte que l'église me procurait une aide merveilleuse, mais que je devais aussi lui apporter mon soutien sous forme d'engagement et de participation à ses activités. Je compris qu'en limitant ma participation à l'assistance aux services, je ne saisissais pas l'occasion que j'avais de donner. Peu après, je devins membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et ce fut une source ininterrompue de joie et d'inspiration.

Pendant cette période-là, je me mis à travailler régulièrement pour construire des fondations spirituelles solides dans la Science. J'acquis une compréhension et une appréciation plus profondes des œuvres de Mary Baker Eddy. J'appris aussi à appliquer de façon plus systématique les enseignements de la Science Chrétienne. Tout naturellement, cela me conduisit à suivre le cours de Science Chrétienne, qui fut une bénédiction et posa les bases d' un développement continu du bien dans ma vie.

Je fus guérie d'accès de fièvre qui s'étaient déclarés à plusieurs reprises au cours d'une période de trois ou quatre mois. Comme je priais pour acquérir une idée plus précise de l'harmonie de Dieu, l'Ame, et de l'ordre du Principe divin dans mes occupations quotidiennes, ce problème disparut définitivement.

A un autre moment, j'éprouvai une telle douleur à la hanche que je pouvais à peine marcher. En outre, j'avais du mal à dormir, n'arrivant pas à trouver de position confortable. La praticienne à qui je demandai de l'aide m'assura que rien ne m'obligeait à souffrir ainsi.

Le problème persista deux ou trois jours. Puis, en pleine nuit, ces paroles du cantique no 412 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne me vinrent à l'esprit: « Chante, captif, le Christ vers toi s'avance, / Brisant les fers de tous les prisonniers ! » Cette pensée me libéra, et en très peu de temps, la douleur disparut.

Quand le mal sembla se manifester à nouveau, quelques semaines plus tard, ce verset de la Bible y mit fin rapidement (Eccl. 3:14): « J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu'il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu'on le craigne. » Je savais que Dieu avait été à l'origine de la guérison, et que rien ne pouvait aller à l'encontre de Son œuvre. Le problème n'a plus reparu.

Je suis vivement reconnaissante à la Science Chrétienne de nous offrir de multiples possibilités de développer en nous une meilleure compréhension du Principe infini, Dieu.


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