Il y a quelque chose ici même aujourd'hui qui peut véritablement révolutionner le monde ! Quelque chose qui peut abattre les portes verrouillées par les préjugés et la haine. Quelque chose qui peut apporter une solution pratique à ceux qui, par millions, doivent affronter la faim et les privations. Et quelque chose qui est si proche et si intime qu'il peut apporter un doux sentiment de guérison et de satisfaction à chacun d'entre nous individuellement. Ce quelque chose est la présence vitale, palpitante du Consolateur.
Depuis des siècles, des gens attendent que Christ Jésus revienne sur la terre. Pour eux, l'événement le plus important et le plus indicible serait d'être réellement témoins du retour de Jésus, de le voir guérir les malades et triompher du matérialisme, de le voir établir un royaume spirituel qui maîtriserait la matière. Avant d'être trahi et crucifié, Jésus promit qu'il y aurait un second avènement. Il prophétisa qu'un autre Consolateur viendrait et demeurerait éternellement avec nous. Voir Jean 14:16;
Il y a plus de cent ans, le Principe divin de la guérison a été révélé et expliqué dans le livre d'étude de la Science Chrétienne. Son auteur, Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, s'attacha plus de quarante années durant à démontrer ce Principe à l'œuvre. Elle parle ainsi de la Science expliquée dans le livre d'étude: « Elle a une origine spirituelle, non matérielle. C'est un énoncé divin — le Consolateur qui conduit dans toute la vérité. » Science et Santé, p. 127;
Ce livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures, est l'aboutissement de l'accomplissement de la prophétie de la Bible. La Science qu'il présente est le Consolateur promis dont Jésus avait annoncé la venue. C'est donc beaucoup plus qu'un livre passionnant puisqu'il révèle le Consolateur dont Jésus a dit qu'il nous conduirait dans toute la vérité. Sans aucun doute nous devrions être disposés à quitter pour lui notre matérialisme sans valeur.
Le lecteur de Science et Santé découvrira que c'est un livre où abondent les règles spirituellement scientifiques qui ne nous limitent pas et ne nous emprisonnent pas. Elles ne nous enlèveront jamais notre nature masculine ou notre nature féminine. Mais elles nous libèrent et rendent notre marche plus facile.
Par exemple, si j'apprenais à piloter un avion, je devrais obéir aux règles de l'aérodynamique. Je devrais maintenir une certaine vitesse en vol et entretenir l'avion en parfait état. Bien entendu, je pourrais enfreindre les règles si je le souhaitais. Mais, si j'agissais de la sorte, les conséquences pourraient être sérieuses. Les règles ne m'imposent aucune limitation. Elles me donnent la liberté de voler sans entraves. Obéir aux préceptes divinement inspirés de Science et Santé nous épargne à tous bien des pas.
Lorsque je prends ce livre, pour en recevoir de l'aide, je dois voir du mieux que je peux qu'en réalité Dieu Se révèle directement à moi par le canal de cet ouvrage. Je dois voir que la Science du Christ est aussi réelle, aussi compréhensible et aussi accessible que l'était Christ Jésus lui-même. Je dois voir que l'obéissance aux règles de la Science du Christ apporte sécurité, liberté et satisfaction réelles.
Il y a longtemps de cela, je sentis la nécessité d'examiner avec attention la qualité de mes pensées. Je sentis qu'il était nécessaire que je sois davantage à l'unisson du Consolateur et que j'acquière un meilleur sens de l'orientation spirituelle. Je fus surpris de découvrir de combien de fardeaux mentaux complètement inutiles je m'étais chargé le long du chemin ! Je compris qu'il me fallait m'en débarrasser et je savais que dans l'obéissance aux règles contenues dans Science et Santé se trouvait l'aptitude à le faire. La pensée me vint: « Priez sans cesse. » I Thess, 5:17; Je me dis alors: « Voyons un peu ! Je ne peux passer mon temps à prier toute la journée. J'ai beaucoup trop à faire ! » C'était à l'époque de mon service militaire et j'étais occupé dès l'aube jusqu'à une heure avancée de la nuit.
C'est par Science et Santé que vint la réponse. Je pris le premier chapitre, intitulé « La Prière », et je soulignai chaque mot qui signifiait prier ou qui aidait à prier. Voici la toute première phrase de ce chapitre: « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » Science et Santé, p. 1; Je découvris que le désir est une forme de prière, que l'honnêteté est prière, que la guérison est prière, que le progrès est prière. Je découvris plus de quatre-vingts façons de prier dans ce seul chapitre de dix-sept pages. Je vis que, réellement, je pouvais prier sans cesse.
Je découvris de nombreuses règles explicites pour prier. Je découvris plus de dix conditions impératives introduites par le verbe « devoir » ou l'expression « il faut ». Et je m'efforçais honnêtement de m'y conformer du mieux que je pouvais.
Je vis plus clairement que la véritable prière ne met pas en œuvre la loi de Dieu. La véritable prière, c'est reconnaître, profondément et spirituellement, cette loi. Prier, ce n'est pas demander que Dieu m'aime; c'est me conformer à Son amour, être l'expression de cet Amour qui est Dieu Lui-même. A la chaleur et à la lumière de cette prière, les ombres froides et obscures de la pensée imbue du moi commencèrent à se dissiper.
Lorsque vous mettez un cube de glace bien dur dans un verre d'eau chaude, il perd ses contours bien dessinés puis finalement se dissout complètement. Je découvris que mon fardeau et mes frustrations se dissolvaient exactement de la même manière — grâce à la chaude présence curative du Consolateur. J'ai commencé à éprouver un sens de paix et d'accomplissement comme je n'en avais jamais connu auparavant.
Peu de temps après, d'autres soldats me demandèrent de prier avec eux et pour eux au sujet de leurs propres fardeaux. Ils ne connaissaient pas la Science Chrétienne, mais il semblait qu'un « quelque chose » de réconfortant les attirait. Je savais que c'était l'action de la Science divine, ou le Consolateur promis, que j'avais commencé à voir plus clairement. Des guérisons physiques suivirent, et des traits de caractère gênants furent corrigés — chez les autres et en moi-même.
Les préceptes inspirés de Science et Santé travaillent profondément la glèbe de la pensée humaine. Ils renversent la conception erronée fondamentale selon laquelle l'homme est un mortel créé par la matière, assujetti aux lois matérielles changeantes. Ils parlent à chacun d'une façon qu'il peut comprendre, quels que soient ses antécédents, sa culture ou son éducation, car c'est là la fonction du Consolateur. Ces préceptes nous montrent que l'homme est, dans son identité première et véritable, l'expression même de l'Esprit, Dieu, qui se manifeste éternellement. Ils nous montrent que l'homme est façonné par la volonté de Dieu et qu'il est en réalité l'effet de cette volonté.
Le Consolateur, tel que le révèle Science et Santé, montre de quelle façon le fait de comprendre les faits spirituels de l'être réel a pour résultat de nous libérer des problèmes, des fardeaux, de la maladie, du doute humains et de la crainte humaine. Et il promet que l'aide qu'il apporte ne se borne pas à nos propres illusions particulières d'environnement limité. Ce Consolateur promet de guérir et de bénir l'humanité. Le prophète rapporte que Dieu dit: « Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Je vous délivrerai de toutes vos souillures. J'appellerai le blé, et je le multiplierai; je ne vous enverrai plus la famine. Je multiplierai le fruit des arbres et le produit des champs, afin que vous n'ayez plus l'opprobre de la famine parmi les nations. » Ézéch. 36:27–30.
La Science contenue dans ce livre est véritablement une Science à l'œuvre pour le monde d'aujourd'hui et de demain. Si elle est vraiment le second avènement du Christ ou le Consolateur promis — et les Scientistes Chrétiens n'ont aucun doute qu'il en soit ainsi — alors c'est le chemin le plus satisfaisant et le plus enrichissant que nous puissions suivre. Ainsi donc, en dépit de tous les obstacles et en dépit de tout argument en faveur du contraire, le mieux que nous ayons à faire est de nous attacher à vivre cette Science et à la prouver pour nous-mêmes et pour le monde.