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Fixer la pensée sur la vérité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1968


« Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées »,  Science et Santé, p. 261; écrit Mrs. Eddy. Celui qui étudie sincèrement la Science Chrétienne prouve bien vite la vérité de cette déclaration dans sa propre existence. Il constate que dans la mesure où il fixe sa pensée fermement sur la réalité spirituelle — Dieu parfait et homme parfait à Sa ressemblance — la régénération spirituelle se produit et la guérison entre dans les diverses phases de sa vie quotidienne.

Il apprend également que, s'il laisse au contraire envahir ses pensées par le sens matériel et temporel des choses, son existence glissera vers l'inharmonie. C'est une condition négative, et par conséquent avilissante, de la pensée humaine, que celle qui consiste à retourner sans cesse dans sa tête quelque événement ou éventualité malheureux, certain témoignage matériel ou loi mortelle défavorable, en d'autres termes, à ruminer l'erreur.

Si l'étudiant veut faire des progrès suivis en fixant fermement sa pensée sur la base spirituelle et parfaite de l'existence, il faut qu'il se garde contre toute tendance de l'entendement humain à ruminer le mal, que ce soit passagèrement ou fréquemment, et il doit s'efforcer de mettre fin à cette façon de penser. Il doit apprendre à accueillir d'une manière suivie dans sa pensée les réalités spirituelles de l'être, la vérité concernant l'univers et l'homme créés par Dieu.

Si on laisse la pensée s'absorber dans la contemplation de conditions matérielles apparentes, il peut en découler des effets néfastes. Dans l'allégorie qui débute à la page 430 de Science et Santé on trouve un excellent exemple de ce fait et de la guérison qui se produit quand on remplace un tel état de pensée par la contemplation des vérités spirituelles, qui passent tout naturellement de Dieu à la conscience réceptive. Un cas de maladie est en jugement, tout comme on juge les causes au tribunal. Avec une remarquable pénétration Mrs. Eddy déclare: « Le patient se sent malade, il rumine et le procès commence. »  p. 430; Puis vient un exemple des plus révélateurs de méditation sur le mal et de ses résultats physiques négatifs. Le prisonnier a la pensée fixée sur les lois de la santé, les divers symptômes physiques, et ainsi de suite, provoquant ainsi les résultats mêmes qu'il désire éviter, jusqu'à ce qu'il se trouve sur le point de succomber. En cette extrémité cependant, les vérités curatives et vivifiantes de la Science Chrétienne ouvrent sa conscience à la contemplation de la véritable nature de l'homme, qui est spirituelle, hors d'atteinte de la maladie, parfaite; il abandonne son inutile contemplation de l'erreur et il est rapidement libéré.

Lorsque celui qui souffre se tourne sincèrement vers la Science du Christ pour être guéri, il perd habituellement toute tendance à fixer sa pensée sur ses difficultés, et bientôt l'harmonie règne. Toutefois il peut ne pas en être toujours ainsi. Il faut parfois prier et étudier beaucoup et avec persistance afin d'orienter sa pensée vers les vérités spirituelles concernant Dieu et Sa création parfaite comprenant l'homme harmonieux, et afin de la fixer fermement sur ces vérités.

Ceci peut être particulièrement vrai lorsqu'on dispose de beaucoup de temps ou lorsque l'apparence physique semble outre mesure alarmante. On a parfois tendance à se remémorer d'amères expériences passées; parfois, quand on ressasse dans sa pensée les modes ou les plaisirs supposés du péché ou qu'on s'attarde sur les péchés des autres, les tendances pécheresses s'exacerbent.

Les tracas, l'anxiété, le découragement, le ressentiment, le chagrin, la haine ou l'apitoiement sur soi sont la preuve certaine qu'on a ruminé l'erreur. Puisque cette activité mentale oriente l'action de la pensée du côté négatif, si l'on s'y livre la guérison de la maladie, du péché ou de toute autre condition inharmonieuse peut en être rendue plus difficile.

Le récit biblique concernant le jeune épileptique que l'on amena devant Jésus parce que les disciples de celui-ci n'avaient pu le guérir constitue un exemple intéressant. Il est évident que le père de l'enfant se laissait aller avec persistance à bien des pensées négatives, car il rappelait avec conviction le souvenir très vif des souffrances de l'adolescent. Le Maître lui demanda: « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? »  Marc 9:21;

« Depuis son enfance » dit-il, et il fournit de nouveaux détails sur l'affaire.

Montrant au père son besoin d'un état de pensée plus réceptif, Jésus dit: « Si tu peux [croire] ! ... Tout est possible à celui qui croit. » Exprimant à la fois sa bonne volonté de penser selon de meilleures normes et son besoin d'y être aidé, le père répondit en pleurant: « Je crois ! viens au secours de mon incrédulité ! » Se trouvant en présence de la parfaite conscience du Christ, qui contemple l'homme à jamais comme la parfaite ressemblance de Dieu et non comme un mortel malade, l'adolescent fut immédiatement guéri.

Les disciples demandèrent à Jésus, après qu'il l'eut guéri, pourquoi eux-mêmes n'avaient pas réussi. Le Maître leur dit que c'était à cause de leur incrédulité. Commentant cet incident, Mrs. Eddy écrit: « Il ajouta aussi: Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne (le refus d'admettre les prétentions des sens). »  The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 222.

Il se pourrait que quelqu'un demandât: « Qui doit refuser “d'admettre les prétentions des sens” — le praticien ou le patient ? » Les deux. Le praticien ne peut guère s'attendre à s'élever jusqu'à la claire conscience du Christ qui guérit, s'il se laisse aller à prendre en considération les prétentions de la matière. Plus il refuse délibérément « d'admettre les prétentions des sens » dans son œuvre de guérison et libère son existence de leur influence, plus efficaces deviennent ses prières.

Tout naturellement le patient désire être aussi réceptif que possible au pouvoir curatif de la Vérité; c'est pourquoi moins il admet les prétentions du mal en général, moins il rumine le problème immédiat en particulier et plus il médite d'une façon suivie les vérités spirituelles, plus sa pensée s'ouvre au bien.

Cesser de ressasser d'une façon négative et, au lieu de cela, maintenir la pensée fixée sur les vérités spirituelles est, pour le Scientiste Chrétien, une tâche importante. S'il se trouve peut-être loin d'avoir éliminé toutes les prétentions des sens et de s'être ainsi libéré complètement de tout péché et de toute limitation, alors pour y parvenir, un pas indispensable lui reste à franchir: maintenir sa pensée fermement fixée sur la perfection de l'être, ce qui l'aidera à progresser plus rapidement vers ces buts supérieurs.

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