Mrs. Eddy écrit à la page 87 de Retrospection and Introspection: “Cette ligne d'un certain poète: 'L'ordre est la première loi du ciel est si éternellement vraie, si axiomatique, qu'elle est devenue un truisme; et sa sagesse est aussi évidente en religion et en érudition qu'en astronomie et en mathématiques.” En vérité, la Science Chrétienne montre clairement que l'ordre est une qualité de Dieu, et qu'il est par conséquent reflété par l'homme, l'image et la ressemblance de Dieu. De plus, c'est une qualité qui devra tôt ou tard être démontrée dans la vie et l'expérience de tout Scientiste Chrétien. Les manifestations du désordre et de la malpropreté dans notre travail, notre home ou partout ailleurs, demandent à être corrigées par la perception et la démonstration de la loi de Dieu, la loi de l'harmonie; car “la Science ne peut produire à la fois le désordre et l'ordre,” ainsi que nous le dit Mrs. Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 402). Ceci peut et doit se faire avant tout dans notre propre mode de penser. C'est la mentalité désordonnée qui semble produire une ambiance désordonnée ou un travail désordonné.
La Science Chrétienne n'exige rien de moins que l'accomplissement de ce qu'il y a de mieux dans toute entreprise; et l'ordre est assurément un sujet important qui demande notre attention. Peut-être pensera-t-on quelquefois que la raideur, la dureté et le manque d'amour s'associent à l'ordre; en d'autres termes, qu'il est à la fois ennuyeux et exigeant; mais en réalité il n'en est pas ainsi, car l'ordre constitue naturellement l'harmonie, la beauté, la joie, parce qu'il est une qualité de l'Amour divin.
L'ordre, aussi, favorise la capacité. C'est le soi-disant entendement mortel qui occasionne le désordre et le chaos. C'est le reflet du seul Entendement qui démontre l'ordre. Comprenant ceci, notre Leader écrivit en parlant de ceux qui discernent la Science Chrétienne: “Ils maintiendront la loi et l'ordre” (Science et Santé, p. 97). Les Scientistes Chrétiens sont en voie de démontrer cette plus haute conception de l'ordre et ils continueront à la démontrer par leur aveu constant du gouvernement de Dieu, jusqu'à amener la destruction complète de ce qui semble être les activités du mal parmi les hommes.
Un dicton bien connu dit: “Il y a une place pour toute chose et toute chose a sa place.” Cela montre que l'on comprend la nécessité d'avoir de l'ordre; mais seule la Science Chrétienne peut parfaitement éclaircir cette situation, car elle enseigne à l'étudiant qu'il est sage de faire ressortir cette qualité dans sa vie et dans ses expériences, comme étant le résultat d'une compréhension et d'une application de la loi de l'Amour divin.
Dans les affaires humaines, on verra fréquemment aujourd'hui se manifester l'ordre dans les intérieurs et dans beaucoup d'autres conditions de la vie humaine; toutefois, on voit souvent se produire l'inverse. Il est certainement bon et juste que les étudiants de la Science Chrétienne, qui possèdent cette meilleure compréhension de Dieu et de Ses lois, n'en perdent pas de vue l'importance, car, en négligeant de démontrer ce que décrit le poète en tant que “première loi du ciel,” ils sembleraient manquer de manifester l'idéal.
L'apôtre Paul comprit évidemment qu'il est nécessaire de faire toute chose d'une manière ordonnée, puisqu'il écrit dans la Première Épître aux Corinthiens: “Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.” Mrs. Eddy, notre Leader, a pourvu par le Manuel de L'Église Mère aux moyens de présenter la Science Chrétienne au monde entier d'une manière ordonnée, en donnant des règles définies relatives à chaque activité de l'église, et tout ce qu'il faut pour l'avancement de cette Science. Cette manière ordonnée de procéder constitue une protection pour le mouvement de la Science Chrétienne.
Qui es-tu, toi, homme, pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi? Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse tel vase pour un usage honorable, et tel autre pour un usage vulgaire?—Romains 9:20, 21.
