Il y a environ treize ans, j'ai entendu ceci: “Les Scientistes Chrétiens adorent Mrs. Eddy.” Quelques mois plus tard, lorsque j'eus l'occasion d'examiner attentivement la Science Chrétienne, je cherchai ardemment à la comprendre, en partie pour satisfaire ma curiosité qu'avait éveillée la remarque ci-dessus, et en partie parce qu'une Scientiste m'avait manifestement aidée peu de jours auparavant.
Adorer une Américaine! Je désirais apprendre quelque chose sur cette religion. Alors la chère amie qui m'avait aidée me procura le livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Je n'en avais lu que fort peu lorsque je me rendis compte combien il était impossible, à quiconque sait bien ce qu'enseigne réellement la Science Chrétienne, d'adorer Mrs. Eddy, qui en est la Découvreuse et Fondatrice; et je me suis jointe à la multitude de gens qui l'aiment et la vénèrent pour leur avoir donné une compréhension juste de Dieu et de Son univers, y compris l'homme à Son image et à Sa ressemblance. Elle a illuminé la Bible, puis elle a attiré l'attention d'un monde de penseurs sur les vérités qui semblaient y être cachées jusqu'à ce que sa main écartât le voile de l'interprétation matérielle qui en avait obscurci les enseignements spirituels. Aussi, c'est avec gratitude que je remercie profondément Dieu pour la vie et les œuvres de Mrs. Eddy, qui m'a appris à aimer ce Dieu, parce qu'elle a fait naître en moi le désir de Le connaître en tant que Vie, Vérité et Amour, tout à fait digne d'être aimé.
La Science Chrétienne m'enseigne à garder les deux plus grands commandements que renferme le douxième chapitre de l'Évangile selon saint Marc. Le résultat de mes efforts à les garder se montre en tant que santé, bonheur, sentiment d'amour sans cesse accru, patience, justice, compassion et domination sur les diverses phases du mal.
J'ai appris qu'au lieu d'envoyer le péché, la maladie et la mort, Dieu les détruit par Sa loi, la loi de la vie éternelle; aussi ai-je été guérie d'une maladie de l'épine dorsale dont j'avais souffert depuis mon enfance, d'un aplatissement à la cambrure du pied, d'une faiblesse des chevilles, d'une esquinancie, de maux de tête, du mal au cœur dans le train, d'une néphrite, d'une maladie de cœur, de troubles nerveux et d'insomnies. Je ne porte plus l'appareil orthopédique dont j'avais eu besoin pour quelque autre mal. Je me rendis compte de ces guérisons au bout de trois mois environ d'études du livre de texte de la Science Chrétienne conjointement avec la Bible et les Leçons-Sermons que renferme le Livret Trimestriel de Christian Science.
Le travail que m'a fait un dentiste s'est effectué sans souffrance, et je fus une fois instantanément guérie d'une piqûre d'abeille, une autre fois de celle d'une guêpe. Un jour, une épingle rouillée me traversa le doigt de part en part; cela ne me causa aucune douleur et le doigt ne saigna pas. Un os que je me suis cassé à la main, s'est rapidement remis sans que j'en souffrisse, et je pus me servir de ma main comme d'habitude. J'ai aussi été débarrassée de la crainte de me trouver seule à la nuit. Une petite bosse que j'avais au poignet et une autre derrière l'oreille disparurent; puis encore une, qui s'était formée plus tard sur une de mes paupières, fut guérie au bout de deux ans de travail dans la Science Chrétienne. Grâce à l'aide d'une affectueuse praticienne, je fus guérie de la pyorrhée au bout de deux semaines. Depuis que j'ai appris à chercher “premièrement son royaume et sa justice,” j'ai trouvé que “toutes ... choses,” sous forme de besoins matériels, me sont venues en abondance. La haine a fait place à l'amour, la crainte à la confiance, le doute concernant Dieu à la certitude de Sa présence, de Sa puissance, de Son accessibilité, et à la connaissance que le bien seul est l'héritage de l'homme.
Chaque livraison des publications autorisées de la Science Chrétienne est la bienvenue lorsqu'elle m'arrive, car là aussi je trouve de quoi me nourrir et me désaltérer. Dieu Lui-même a vraiment guidé notre bien-aimée Leader à établir ces voies de la vérité desquelles ceux qui, dans le monde entier, ont soif des choses spirituelles peuvent recevoir le verre d'eau fraîche dont ils ont besoin. Je suis aussi reconnaissante de ce que nous ayons notre Manuel de L'Église Mère, divinement inspiré. Je trouve que, dans la mesure où je comprends et où je suis disposée à obéir affectueusement à ses Statuts, je suis alerte à découvrir les fausses prétentions qu'a le mal d'être puissant et présent, et plus prompte à me rendre compte de la vérité qui détruit des prétentions aussi erronées.
Je ne saurais terminer ce témoignage sans exprimer l'amour et la gratitude que je ressens pour la chère amie qui, la première, m'apporta cette vérité et guida mes premiers et faibles pas sur le sentier, et pour chacun des autres Scientistes dévoués qui m'ont aidée à voir la possibilité de goûter la joie que je ressens.
Longview, Washington, É.U.A.