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La Dénégation en Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1925


La Science Chrétienne nous exhorte à toujours nier l'existence du péché, de la maladie et de la mort. A la page 242 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous trouvons ce passage: “Nier les prétentions de la matière c'est faire un grand pas vers les joies de l'Esprit, vers la liberté humaine, et le triomphe final sur le corps.” Cependant, avant de pouvoir nier avec intelligence les prétentions de la matière, il nous faut comprendre, du moins en quelque mesure, la totalité de Dieu,— l'Esprit, l'Entendement. Par exemple: ce n'est que lorsque nous savons que deux et deux font quatre que nous pouvons nier qu'ils font cinq. La vérité que deux et deux font quatre devient alors la dénégation de la croyance erronée qu'ils font cinq.

Les Écritures disent: “C'est l'Éternel qui est Dieu.. . il n'y en a point d'autre;” et c'est de ce point de vue spirituel que nous pouvons nier la réalité des prétentions de tout mal, y compris le péché, la maladie et la mort. Que de fois nous avons entendu des gens faire en détail le récit de quelque accident et dire en terminant: “Naturellement, j'ai nié le tout.” Assurément, la dénégation peut avoir été faite des lèvres, mais la vraie dénégation doit venir de la compréhension. Le fait que nous racontons ce dont nous avons été témoins, grâce au sens physique, ne montre-t-il pas que loin d'avoir nié scientifiquement, nous avons accepté le témoignage des sens? Lorsque nous avons nié avec la vérité de l'être, ce que les sens matériels nous ont présenté, le mal a cessé d'être,— autant que nous y avons pris part,— et nous avons beaucoup aidé celui qui est affligé.

Un certain dictionnaire donne la définition suivante du mot “nier”: “Déclarer comme faux et non-existant.” N'est-ce pas une anomalie de dire que nous avons nié une chose, et d'en parler ensuite comme si elle existait en tant que fait réel ou que réalité? Aux pages 153 et 154 de Science et Santé, notre Leader dit: “Ni la sympathie, ni la société ne devraient jamais nous tenter de chérir l'erreur sous quelque forme qu'elle se présente, et nous ne devrions certainement pas prendre la défense de l'erreur.” Efforçons-nous donc de vivre selon cette règle et ayons toujours devant nous le fait spirituel de la totalité de Dieu. Si nous voyons quelqu'un qui lutte contre les prétentions du mal, sous quelque forme qu'il se montre, nous devrions mettre notre conscience à l'abri de toute influence mesmérique du sens matériel, de façon à ce que nous soyons affranchis de la tentation de l'accepter, et que nous nous servions fidèlement et honnêtement de la dénégation, conformément à la recommandation de Jésus, et de la manière indiquée par Mrs. Eddy. Plus nous sommes conscients de la totalité du bien, plus la dénégation verbale devient efficace; parce que cette conscience est en elle-même une dénégation des prétentions du mal, attendu qu'elle est une réflexion du divin.

Nous entendrons peut-être aussi dire: “Je vous dis ceci, parce que je sais que vous le nierez.” Pourquoi donner à une autre personne plus de travail qu'elle n'en a déjà? Nous pourrions aussi bien dire: Je construis cet édifice, mais j'aimerais que vous le démolissiez immédiatement. L'erreur n'a de réalité que celle que nous lui attribuons. Nous devons en nier la réalité dans notre propre conscience; mais ceci ne s'accomplit pas en relatant une épreuve à d'autres personnes, dans le but de la leur faire nier. Pareil procédé ne révèle-t-il pas clairement que nous manquons de compréhension spirituelle et que nous avons accepté un mensonge? N'aurions-nous pas beaucoup plus d'avantage à raisonner la question en affirmant que Dieu, le bien, est la seule cause? Nous arriverions ainsi à une conclusion juste, et il ne resterait rien à dire au sujet du problème; car tout serait harmonieux.

Jésus était si droit envers lui-même, sous tous les rapports, et si sincère dans les affaires de son Père, reflétant une connaissance exacte, que sa vie entière fut une dénégation des prétentions du mal et une affirmation de la puissance et de la présence de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. Il démontra qu'il n'y a pas d'ego dans la matière, et que sa vie était “cachée avec le Christ en Dieu.”

Dans notre état de développement actuel, il nous est peut-être nécessaire d'employer des arguments véridiques afin d'éclaircir notre perception; mais, par l'effort constant, calme et persistant de la réalisation de la totalité du bien, nous nous élèverons également à cette altitude spirituelle où notre présence même sera une dénégation de ce qui semble être la réalité de la matière, du péché, de la maladie et de la mort. La puissance curative de l'Amour divin devra finalement être démontrée partout, et nous devons arriver à l'affranchissement glorieux de l'être spirituel, et avoir, comme le dit Mrs. Eddy à la page 242 de Science et Santé, “le triomphe final sur le corps.” Efforçons-nous alors d'observer cette dénégation juste et complète.

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