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La Prière Conséquente

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1925


Tout étudiant sincère qui cherche à comprendre la vérité dans la Science Chrétienne apprend bientôt, lorsqu'il étudie la Bible et “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, qu'il doit arriver à cette compréhension spirituelle de la prière qui n'accomplit que la volonté divine. A la page 9 de Science et Santé, Mrs. Eddy nous dit: “Si vous voulez être conséquents il faut que votre prière soit le désir de bien agir,” et les Écritures nous font cette exhortation: “Priez sans cesse.” Aussi, nous nous rendons compte que nous pouvons prier “sans cesse” si notre désir constant est de bien faire; et, dans la mesure où nous prions afin d'être guidés divinement dans notre marche journalière, notre prière est exaucée.

Nous devons, selon les paroles de saint Paul, amener “toutes les pensées captives à l'obéissance du Christ.” Si nous avons l'Entendement du Christ, ne permettant qu'à ce qui est pur et vrai de pénétrer dans notre conscience, alors nous pouvons réaliser notre filialité divine et devenir réceptifs au bien qui est le nôtre. Car Dieu, qui est le bien dans sa totalité, ne connaît que le bien pour Ses enfants; et notre devoir est de vivre selon Son bon plaisir. Alors, si nous voulons prier d'une manière conséquente, il est tout à fait évident que notre prière doit émaner du désir légitime, parce que le Père n'entend d'autre prière que celle-là. Si nous prions de la sorte, et si nous continuons fermement dans notre foi, connaissant la toute-présence et la toute-puissance de Dieu, nous pouvons en toute confiance nous attendre à ce que notre prière soit exaucée; car la promesse dit: “Je ne te délasserai pas; je ne t'abandonnerai point.”

Nous pouvons nous réjouir de la connaissance que nous avons, même quand il nous semble que nous passons par l'heure la plus sombre,— nous réjouir, parce que nous avons l'heureuse assurance que, tandis que nous nous confions en Dieu et surmontons la fausse suggestion qu'il existe un entendement opposé à Dieu, le bien, la lumière de la Vérité nous sera sûrement révélée et nous pourrons refléter l'Entendement divin dans toutes nos actions, et par cela nous débarrasser de l'esclavage du mode humain de penser et de faire des projets. Et quel soulagement nous éprouvons, de pouvoir sans crainte procéder à chaque devoir journalier, sachant que, lorsque nous soumettons notre volonté humaine à la divine, nous fiant à la direction de Dieu, nous serons bien dirigés dans chacun de nos actes et protégés et soutenus par Son amour.

Les bienfaits résultant de notre prière, de notre désir de bien faire, sont vraiment nombreux. Quiconque s'efforcerait de bien prier, ne pourrait absolument, par exemple, penser du mal de son prochain. Il obéirait assurément à la Règle d'Or, il rejetterait son sens erroné de l'homme et ne verrait celui-ci qu'en tant qu'image et ressemblance parfaites de Dieu, ainsi qu'il aimerait qu'on le vît lui-même. Il n'entretiendrait pas un instant une seule pensée prétendant que l'homme puisse être autrement que droit, pur et vrai, et il se rendrait compte que les pensées de guérison ainsi répandues, lui reviendraient nécessairement sous forme de bienfaits multiples. Il serait aussi attentif au bien-être des autres qu'à son propre bien; et il lui serait facile de prier comme suit: “Puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l'humanité et les gouverner” (Manuel de L'Église Mère, p. 41), parce que son cœur serait si rempli d'amour que son désir serait d'inclure toute l'humanité dans sa prière.

Celui qui s'efforce d'avoir conscience, par la prière, de la bienfaisance de la volonté de Dieu, ne se laisse pas attirer par les tentations et les faux plaisirs du monde. S'il continue fermement à prier, il n'aura d'autre inclination que le désir légitime de servir Dieu de tout son cœur, de toute sa pensée et de toute sa force, et d'aimer son prochain comme lui-même. Il sait que lorsqu'il sera ainsi activement engagé aux affaires de son Père, Le servant affectueusement, il obtiendra la paix, le bonheur et la liberté, lesquels sont toujours le résultat du sentiment que l'on a obéi à la volonté de Dieu. Ce n'est qu'alors que nous pourrons comprendre la vérité de ces paroles d'un cantique bien-aimé:

“O Père d'amour, nous savons bien
Que les paroles seules sont vaines,
Que ceux qui cherchent à faire Ta volonté,
Participent à la vraie communion.
Par conséquent, puissent nos actes exprimer
Notre pur désir de croître en grâce,
Afin que nous sachions que l'Amour Divin
Est toujours prêt à nous bénir.”


Il déchirera sur cette montagne le voile qui enveloppe tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations. Il anéantira la mort pour jamais. Le Seigneur, l'Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l'opprobre qui pèse sur son peuple; car l'Éternel a parlé.—Ésaïe 25:7,8.

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