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« Maintenant est venu le salut »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1945


« J'entendis dans le ciel une grande voix, qui disait: "Maintenant est venu le salut, ainsi que la force et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ." » Qu'est-ce qui permit à saint Jean de reconnaître la voix forte et claire de l'Entendement divin, proclamant avec autorité la présence du salut, du royaume de Dieu et de Son Christ? N'était-ce pas le fait que dans cette vision, pendant qu'il était à Patmos, il vit la venue de la Science Chrétienne, Science exacte qui devait rationaliser, expliquer les paroles et les œuvres de son Maître et ami, Jésus le Christ, et rendre possible leur démonstration par tous les humains? Concernant ce grand Maître, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit dans Miscellaneous Writings (p. 192): « Éclairées par la lumière de la Science divine, ses paroles révèlent le grand Principe d'un salut intégral. » A la lumière d'une vision compréhensive, Jean put voir ce salut intégral— « un ciel nouveau et une terre nouvelle » où ne se trouve rien de physique, ni péché ni chagrin, point de souffrances, de larmes, de vie matérielle ou de mort.

Cette révélation met en lumière l'inexistence du mal; on voit alors que l'homme spirituel n'a pas besoin d'un salut qui soit un processus laborieux. Contestant la logique de la Science Chrétienne, certains ont dit qu'elle enseigne le néant du péché et de la maladie, puis enseigne comment on sauve ce néant. Cette accusation et la réponse de Mrs. Eddy figurent à la page 346 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, où l'auteur déclare: « Il est clair que le néant n'est rien, mais il nous faut comprendre que l'erreur n'est rien et que son néant n'est pas sauvé, mais qu'on doit en démontrer le non-être afin de prouver la réalité—la totalité même—de la Vérité. » Donc le salut vient à l'humanité grâce à la compréhension de la Vérité, du divin Principe auquel il faut obéir; il repose sur la plénitude de Dieu, dont les idées parfaites constituent la réalité et la totalité de la création.

Ce salut intégral nous délivre non seulement du péché mais de la maladie; non seulement des douleurs et des larmes, mais des faux plaisirs que prétendent donner les sens, de tout concept erroné d'une vie qui serait dans la matière ou soumise à la matière. Le salut est à la fois individuel et collectif; dans ce dernier cas, il dépend néanmoins de la clarté et de la fidélité dont fait preuve chaque disciple, obéissant « à la vision céleste. »

Avec quelle rapidité, quelle sincérité le Scientiste Chrétien se détournet-il du néant des fausses croyances matérielles pour saisir la réalité des faits spirituels et divins? Contemple-t-il avec impatience et crainte certaine prétention d'infirmité ou de maladie qui semble n'avoir pas cédé, essaie-t-il d'y faire quelque chose? Ou bien nie-t-il qu'elle soit réelle et se détourne-t-il complètement de ce néant pour saisir la totalité de la claire et pure harmonie de l'Esprit, revendiquant cela sans réserve comme étant sien?

Entretient-il un sentiment de rancune, d'amour-propre blessé, d'infériorité, de supériorité, ou s'efforce-t-il d'en voir le néant et de revendiquer comme sienne la réalité contraire à ces choses? S'attache-t-il au néant de la pauvreté en essayant d'y faire face par un gain matériel, ou en nie-t-il la réalité, revendiquant avec vigueur et comme il se doit son héritage d'abondance spirituelle? On pourrait faire la même question concernant la guerre et ses périls, ses dévastations et ses tragédies apparentes. Le Scientiste Chrétien vigilant ne doit-il pas leur refuser une place quelconque dans le « ciel nouveau » et la « terre nouvelle » qui constituent la création divine, toujours présente et maintenue dans le divin ordre et l'omnipotence? Telle est la voie de l'obéissance au Principe, par conséquent le chemin du salut.

Nous devons être prêts à suivre cette voie, même si elle est étroite. Le Principe est strict, il exige qu'on reconnaisse le néant des faux plaisirs que procurent les sens, qu'on les abandonne en sachant qu'ils n'ont aucun attrait. Ces plaisirs trompeurs se présentent sous diverses formes—le tabac, les boissons alcooliques, les amusements excessifs, et d'autres choses qui tendent à satisfaire les sens; ils veulent se faire passer pour des coutumes innocentes qui rendent la vie agréable. Mais il ne suffit pas de reconnaître que les douleurs des sens sont néant; il faut, pour être logique, voir aussi le néant de leurs plaisirs. Ceci paraît-il exiger de trop grands sacrifices? Souvenons-nous qu'il s'agit toujours de renoncer à ce qui n'est rien, pour obtenir en réalité quelque chose.

On entend parfois cette excuse: « Oh! je ne suis pas un saint. » Nous ne prétendons pas être des saints, mais des Scientistes. Le terme « saint » est profondément révéré; toutefois on l'associe souvent aux souffrances, au martyre. Le mot « scientiste, » qui en anglais signifie « homme de science, » fait penser aux recherches intelligentes, à l'exactitude, à l'expérience, aux progrès. Or le vrai Scientiste Chrétien s'occupe précisément de ces choses dans le domaine de l'Esprit; elles conduisent au salut. Il obtient le salut non par le martyre ou le sacrifice de choses qui soient bonnes, mais par l'heureuse révélation de ce fait: son être réel n'a pas besoin de salut, c'est maintenant même l'expression parfaite du parfait Entendement, satisfait et complet.

« Maintenant est venu le salut, » non par la réforme seulement, mais par la révélation. Le salut n'est pas une lourde tâche demandant qu'on élève jusqu'au ciel l'humanité avec tous ses péchés, ses douleurs, ses craintes, ses maux; il consiste plutôt à laisser agir sur ces choses la lumière pénétrante de la Vérité qui en révèle le néant et montre que le royaume des cieux est proche. Maintes fois dans la Bible la pensée du salut est unie aux chants, à la force, à la beauté, à la joie. N'y lisons-nous pas ceci: « Vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut »? Et avec quelle tendresse Mrs. Eddy nous fait cette invitation, qu'on trouve à la page 166 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « Ainsi, mes bien-aimés, chantons ensemble l'hymne à la fois ancien et nouveau du salut; que notre mesure du temps et de joie soit spirituelle et non matérielle. »

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