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Ceux Qui Écoutent

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1918


Il est sage celui qui a appris ce qu'il importe d'écouter, celui dont l'ouïe s'harmonise à l'Entendement divin, et celui-là seul peut affirmer qu'il entend de ses oreilles ou qu'il a appris son nom nouveau dans la Science Chrétienne. Celui qui écoute bien agit bien; car bien agir découle de ce qu'on ait écouté avec obéissance le son doux et subtil qui s'exprime toujours par l'intermédiaire d'idées divines. Lorsque nous les chérissons, celles-ci nous protègent contre les faussetés que nous chuchotte l'entendement mortel, qui, s'il le pouvait, fermerait la porte sur toute expression de l'Entendement infini, et annihilerait ainsi l'homme mortel.

Celui qui écoute avec indifférence n'est que la dupe du mal, car il prête volontiers l'oreille mentale à deux voix,—à celle qui est erronée et à celle qui est vraie,—et il établit ainsi une maison divisée contre elle-même, une maison bâtie sur les sables toujours mouvants du sens faux, qui appelle le mal le bien, et le bien le mal. Un tel homme peut désirer faire le bien; et assurément son désir, s'il est sincère, est une prière qui fera finalement de lui un métaphysicien, mais pas avant qu'il ait l'humilité et la bonne volonté de s'établir sur le fondement solide de l'unité avec Dieu. Ce qu'il faut avant tout, c'est la transparence de la pensée qui réalise sa filialité avec le Père-Mère Dieu plein d'amour. Ceci conduit vers la conviction inébranlable que tout chercheur sincère après la Vérité peut à son tour atteindre la même réalisation, établir ainsi un cercle ininterrompu de penser juste et cesser d'être un canal par lequel la mauvaise pratique mentale puisse se perpétuer. Des pas faits fermement dans cette direction, détruiraient ce sens du moi qui construit sur la défaite d'autrui, ce moi qui a un sens tellement exagéré de sa propre importance qu'il vit dans une atmosphère de propre-rehaussement égotiste qui est sûr que toutes choses et tout le monde sont en faute hormis lui-même. A moins de revendiquer sa filialité avec Dieu un homme peut se laisser entraîner par tout vent de la calomnie mauvaise, peut critiquer à la fois les individus et les organisations, peut écouter ce qui, si tout le monde y ajoutait foi, saperait le caractère individuel et les activités constructives.

Lorsque nous examinons notre pensée afin de constater quelle est notre pratique, ne nous trouvons-nous pas immédiatement en présence de ces excuses apparemment justifiées, que nous ne voyons le mal que pour le dévoir, et qu'il est nécessaire de découvrir l'erreur. Cela est vrai, car Mrs. Eddy nous enseigne à le faire, mais nous rappelons-nous aussi son admonestation: qu'il nous faut avoir "une charité assez large pour couvrir le mal du monde entier" (Miscellaneous Writings, p. 224)? Alors, combien il est nécessaire de nous demander si nous nous attachons toujours fermement à cette admonestation, et si nous veillons fidèlement pour que "ces petits renards" qui entrent lorsqu'on n'est pas en garde et qui "ravagent nos vignes," ne nous tentent pas de perpétuer leur ouvrage en passant d'un individu à un autre individu ces suggestions apparemment insignifiantes qui construiraient dans la pensée un concept erroné de quelqu'un ou de quelque activité. Il est bien facile de voir la vérité plutôt que le mensonge pour ceux que nous aimons, mais il nous arrive souvent de laisser passer inconsciemment des sentiments et une attitude erronée à l'égard de ceux auxquels nous ne prenons aucun intérêt. Lorsque sommes appelés à dévoir le mensonge pour ces derniers, nous trouvons que notre travail est doublement dur parce que nous n'avons pas veillé fidèlement.

Il est donc très évident que pour devenir un bon auditeur, il faut mettre suffisamment de côté le moi pour suivre, dans une certaine mesure, l'exemple puissant du Conducteur. Il ne broncha pas dans son obéissance à la voix de la Vérité, ne conforma jamais sa pensée, même pour un instant, aux arguments de l'entendement mortel, arguments suivant lesquels cet entendement aurait créé, ou pourrait créer, un homme qui pût être influencé à accepter les suggestions de l'erreur. Dans toute l'expérience de Jésus il n'y eut pas d'occasion où sa filialité divine fut plus mise à l'épreuve que lorsque "les soldats l'emmenèrent dans le prétoire," où, pour railler la croyance régnante qu'il prétendait être le "Roi des Juifs," ils le revêtirent de pourpre, et le couronnèrent d'épines. Il fut éprouvé en tous points, cependant il ne broncha pas, mais fut fidèle en ce qui concerne la charge divine qui avait été confiée à sa garde. Ses années d'expériences réduisirent à néant cette épreuve. Il s'éleva plus haut dans la réalisation glorieuse de sa domination en tant que Fils de Dieu; et ouvrit le chemin pour tous ceux qui, venant après lui, écouteraient fidèlement. Notre vénérée Guide fut inébranlable dans son obéissance aux exigences de la Vérité, elle ne cacha jamais à un monde dans l'attente, la seconde venue du Christ, telle qu'elle se manifeste dans la Science Chrétienne, bien que ce monde ait eu les oreilles endurcies. Le monde est, et sera toujours, profondément redevable à ces deux fidèles témoins de la présence perpétuelle de Dieu. Celui qui cherche la Vérité ne saurait être trop fidèle à ce Guide infaillible, à ce don des dons, le livre de texte de la Science Chrétienne: "Science et Santé avec la Clef des Écritures," dans lequel Mrs. Eddy a donné toutes les règles qu'il nous faut suivre pour bien écouter.

Ce besoin, de savoir bien écouter, est rempli pour le métaphysicien dès qu'il s'applique avec consécration à apprendre le sens spirituel de la lettre et à la démontrer. De même nous devrions veiller fidèlement de crainte que nous ne prenions une position à mi-chemin, une position équivoque. Il nous faut pour nous assurer une armure infaillible contre toute attaque de l'ennemi, une persévérance constante, et si nous obéissons continûment aux commandements divins: "Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face" et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même," la conscience humaine s'élèvera au-dessus de la suggestion de la vie dans la matière, elle se rapprochera toujours davantage du soleil du sens spirituel, et, armée de force immortelle, elle résistera aux tempêtes les plus dévastatrices de l'erreur, et apprendra ceci: que tout est Amour—et qu'il n'y a pas de loi qui tienne contre l'Amour.

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