Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

"Travaillez à votre salut"

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1918


Une dame qui avait été sous le traitement de la Science Chrétienne pendant quelque temps, me parla récemment des différents praticiens qui l'avaient traitée et me disait dans quel sens ils avaient travaillé. Elle ajouta: "Pourquoi ne suis-je pas guérie; pouvez-vous me le dire?" Voici quelle fut immédiatement ma réponse: "Il semble que vous vous serviez du traitement de la Science Chrétienne comme vous vous serviriez du traitement de la médecine. Dès qu'il vous vient une douleur ou un mal quelconque, vous avez immédiatement recours à l'aide d'un praticien, au lieu de vous tourner vers Dieu, la Vérité et l'Amour divins." N'était-ce pas l'entendement mortel, toujours prêt à se justifier qui la poussa à faire cette réponse: "Mais je croyais que c'était pour cela qu'il y avait des praticiens!" Je lui rappelai alors le conseil de Mrs. Eddy: "Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée" (Science et Santé, p. 495). Évidemment c'est là la première chose qu'il faut faire en tout cas, et si cela se fait avec fidélité et persistance, le travail du praticien, si toutefois il est nécessaire, sera efficace d'une façon que ne saurait concevoir celui qui ne se tourne pas d'abord vers Dieu.

Cet incident m'apporta un sens plus clair de la responsabilité qui est dévolue au praticien de la Science Chrétienne. Beaucoup, peut-être même la majorité, de ceux qui font appel aux praticiens de la Science Chrétienne pour le traitement, sont ceux auxquels on a enseigné dès leur enfance à appeler le médecin toutes les fois qu'ils avaient quelque trouble physique. C'est donc, avant tout, au praticien à réveiller de tels chercheurs à la réalisation du fait que le grand Médecin, qui guérit toutes les maladies, est toujours présent et toujours prêt à répondre à leur appel. C'est aussi au praticien à donner à ses patients "la compréhension divine et saine qui les mettra à même de combattre leur sens erroné" (Science et Santé, p. 396). Il devrait donner à ses patients, librement et avec amour, les vérités les plus simples de la Science Chrétienne, afin qu'ils puissent s'en servir dans les moments d'épreuves, et il devrait les encourager à se servir de ces vérités et leur en inspirer le désir.

Nul professeur sensé ne s'attendrait à ce qu'un enfant d'une classe primaire résolve un problème donné dans une classe supérieure, mais il a le droit de s'attendre à ce qu'un enfant d'une classe primaire résolve tous les problèmes donnés dans cette classe. Si dans le cours du travail il se trouve un problème qui semble un peu plus compliqué, le professeur sensé ne le résoud pas pour l'enfant, mais il mène celui-ci affectueusement vers une compréhension plus claire du principe de ce problème, et avant même que l'élève le sache il a lui-même résolu son problème. Il en est du jeune étudiant de la Science Chrétienne comme de l'enfant en classe. Chaque fois qu'il va vers un praticien pour se faire donner de l'aide, non seulement il devrait en le quittant être dégagé de la soi-disant difficulté, mais ce qui mieux est, il devrait avoir une compréhension du Principe suffisamment accrue pour lui donner le courage de s'élever tous les jours davantage pour porter la croix.

Il faut que chacun se rende compte à un moment quelconque, ici-bas ou dans l'au-delà, que si le commandement "Travaillez à votre salut" est à l'adresse de l'un, il l'est à celle de chacun. Les praticiens peuvent conduire leurs patients jusqu'à la porte même du royaume, mais il faut que ceux-ci fassent le dernier pas seuls avec Dieu. Pour se justifier de ne pas avoir appliqué de bonne heure cette Science qui est aussi simple qu'elle est merveilleuse, l'entendement mortel donne comme excuse un manque de croissance. Cela prend-il des années de croissance pour se préparer à s'approcher de Dieu qui est Amour,—un Amour si tendre que même la chute d'un moineau ne se fait sans qu'on y prenne garde? Cet Amour nous rassure en disant comme notre Maître: "Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi;" l'Amour qui bénit même le péager lorsqu'il s'écria: "O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur!"

Prêterons-nous plus longtemps l'oreille à l'entendement mortel qui dit: "si peu de compréhension," et accepterons-nous cette allégation pour nous excuser de notre inactivité mentale puisque notre Guide nous a assuré que: "Si grande est l'omnipotence de la Vérité qu'un grain de Science Chrétienne fait des merveilles pour les mortels" (Science et Santé, p. 449)? Celui qui commence l'étude de la Science Chrétienne, qui peut déclarer que le mal n'est pas pouvoir, puisque Dieu est le seul pouvoir, et qui s'attache à cette vérité, y trouvera la solution de ses problèmes. La Science Chrétienne cessera de n'être pour lui qu'un agent réparateur, auquel il a recours en temps de détresse. Au lieu de cela elle sera le "Consolateur" promis; et la voix qui dit: "Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous soulagerai," deviendra pour lui une réalité vivante,—sera son secours, son soutien, sa force,—lui donnant journellement une compréhension plus claire de Celui qui est notre vie, notre tout.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / février 1918

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.