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L'Amour pour les Animaux

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1918

The Christian Science Monitor


Une des choses réconfortantes qu'on peut déduire du Christianisme scientifique, c'est que les animaux peuvent partager avec les humains, leurs supérieurs, les bienfaits du ciel. Naturellement tant qu'on suppose que le ciel est un endroit où vont les justes après leur mort, il semble peu probable que les animaux y participent; mais dès que l'on reconnaît que le royaume des cieux est une atmosphère actuelle où règne l'harmonie, on voit que les animaux aussi peuvent être environnés de ses bienfaits. L'amour pour les animaux signifie plus qu'on ne le croirait au premier abord. Lorsqu'il caractérise un individu ou une nation, il implique la liberté et l'amour pour Dieu. La cruauté envers les animaux règne parmi ceux qui se font les esclaves les uns des autres. Dans les pays gouvernés par la tyrannie, les animaux sont mal traités; mais là où la liberté abonde, les animaux sont bien traités. Le processus est pour ainsi dire comme suit: le chef autocratique de l'état tyrannise la classe qui lui est assujettie, et à son tour celle-ci agit de la même façon à l'égard de celle qui lui est inférieure, jusqu'à ce qu'on arrive à la strate humaine la plus basse, qui, elle aussi, agit en tyran envers les bêtes. Moins le chef de la nation a de scrupules, plus est terrible le sort des animaux sans défense. D'autre part, les hommes libres ont de tous temps été bons pour leurs animaux; car ils n'ont aucune raison pour se venger sur ceux qui, soi-disant, sont leurs inférieurs.

La question du traitement des animaux va bien au fond de la psychologie des nations, et se rattache finalement à leurs conceptions de la Cause Première, de Dieu. Les mauvais gouvernements font présupposer de mauvaises croyances concernant Dieu, et de telles croyances agissent au détriment de la santé et du bonheur, tant des animaux que des hommes. Par conséquent l'amour pour les animaux, partout où on le trouve, peut être considéré comme le signe de l'amour pour Dieu, un amour inné, bien qu'inexprimé. Dans la réponse que fit Mrs. Eddy à la question: "Les animaux et les bêtes ont-ils un entendement?" Mrs. Eddy à la page 36 de "Miscellaneous Writings" n'hésita pas à donner une réponse complète; elle écrivit: "Les bêtes comme les hommes expriment l'Entendement en tant qu'origine; mais ils manifestent moins d'Entendement. La première et unique cause est l'Entendement éternel qui est Dieu, et il n'y a qu'un seul Dieu. L'entendement féroce que l'on voit dans la bête est l'entendement mortel, qui est nuisible et ne procède pas de Dieu, car Sa bête est le lion qui gîte avec l'agneau. Les appétits, les passions, la colère, la vengeance, la subtilité sont les qualités animales des mortels pécheurs; et les bêtes qui ont ces propensions expriment les qualités inférieures du soi-disant homme animal, en d'autres termes, la nature et la qualité de l'entendement mortel,—non de l'Entendement immortel."

Donc on peut déduire de cette réponse que les humains instruits dans la Science Chrétienne peuvent protéger contre l'entendement féroce et ses mauvais effets les animaux qui leur sont assujettis, et l'expérience d'une multitude de Scientistes Chrétiens atteste ce fait. On a remarqué qu'au cours des conflits entre races où s'exprime beaucoup de haine, il arrive quelquefois que des maladies mystérieuses se développent chez les animaux domestiques et sévissent comme la peste. On a supposé que ces maladies pouvaient s'attribuer uniquement à des conditions physiques, mais la Science découvre les voies secrètes par lesquelles les qualités animales déchaînées portent atteinte à l'harmonie des bêtes aussi bien qu'à celle des hommes, et elle fournit la guérison grâce à la compréhension spirituelle de la réalité de l'être.

Donc nul besoin de réprimander le petit enfant qui caresse le chien ou le chat de la maison et de lui dire qu'il gaspille son affection sur ce qui est exclu du ciel. Ceux qui sont reconnaissants du cheval utile, du chien fidèle, du chat câlin, du serin joyeux ou d'autres types d'êtres que l'on considère comme étant au-dessous de l'humain sur l'échelle de la vie, apprennent dans la mesure de leur reconnaissance la signification de la vraie création. L'entendement charnel ferait volontiers du règne animal une ménagerie qu'il mettrait sous l'empire de la volonté humaine, qui à son gré lui ordonnerait de grogner, montrer les dents et siffler, mais l'Entendement divin dompte les lions par la compréhension spirituelle d'un Daniel, et extrait le poison du serpent par le sens scientifique d'un Paul. La haine anti-naturelle qui pousse les requins à venir plus près des côtes que d'habitude pour dévorer les humains, peut être surmontée par la compréhension scientifique qui permit à Jésus de trouver le stataire nécessaire pour les impôts dans la bouche du poisson. La protection instinctive que la compassion répand, tant sur les animaux domestiques que sur les bêtes des champs, surgit de la perception scientifiquement Chrétienne que Dieu fit tout ce qui fut fait, que c'était spirituel, non matériel, et qu'Il vit que c'était bon.

Les diverses sociétés pour la protection des animaux, l'institution de sanctuaires pour les oiseaux, et même certaines des lois relatives au gibier, proviennent d'un sentiment juste de responsabilité vis-à-vis des espèces vivantes qui sont relativement sans défense contre l'entendement féroce. La vision qu'eut Ésaïe de la paix dans le règne animal est plus que de l'imagination, elle est prophétique de l'ère qui approche rapidement où "le loup habitera avec l'agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau; le veau, le lion et le bœuf qu'on engraisse, vivront ensemble, et un petit enfant les conduira. La génisse paîtra avec l'ourse; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. L'enfant qu'on allaite jouera près du nid de l'aspic, et l'enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal; on ne causera plus aucun dommage sur ma montagne sainte; car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer est rempli par les eaux qui le couvrent."

Aux pages 514 et 515 de Science et Santé, Mrs. Eddy, par son illumination spirituelle, bien en avance de l'époque où elle vécut, élève le régne animal hors des faux noms qu'Adam lui donna et nous présente les qualités métaphysiques et bonnes du "lion de la tribu de Juda," du bétail "répandu sur les montagnes" et de l'humble ver. La vraie idée même du serpent y est expliquée. À mesure que la vision de la vraie création s'ouvre de plus en plus clairement devant l'homme, la Science Chrétienne lui enseigne à "prêcher l'évangile à toute créature," à partager avec les luminaires moindres du firmament des cieux la glorieuse illumination qui lui est venue de l'Esprit, Dieu.

Que personne, par conséquent, ne se moque de la guérison des animaux effectuée par la Science Chrétienne, car ainsi qu'il est écrit à la page 550 de Science et Santé: "Dieu est la Vie, l'intelligence, qui forme et conserve l'individualité et l'identité des animaux, aussi bien que celles des hommes."

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