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Notre connaissance est Active, non pas Causative

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1958


Un droit inhérent à notre nature, c'est de connaître la vérité. Il nous incombe de vivre en accord avec elle. Toutefois, ce n'est pas nous qui rendons vraie la vérité quand nous la connaissons ou que nous y conformons notre vie. Voilà un axiome à la fois important et simple, sur lequel repose tout traitement véritable en Science Chrétienne.

La base de la Science Chrétienne est entièrement spirituelle: Dieu est bon, Il est Tout; l'homme a toujours été, est actuellement et ne cessera d'être l'image ou la ressemblance divine. La mortalité ne saurait être cette ressemblance. La mortalité est une supposition reposant sur le témoignage des cinq sens physiques. L'immortalité représente le point de vue logique et pratique qu'adopte le Scientiste Chrétien. Quand le sens matériel cède à la compréhension spirituelle, le fait de l'immortalité est non pas créé, mais reconnu.

Ce postulat spirituel, les prétentions de la chair le nient. Néanmoins la pensée humaine peut s'incliner devant lui. Les mortels semblent entretenir à l'égard du mal une sorte d'orgueil négatif. Ils croient que leurs ennuis sont dus à des circonstances dont ils ne sont pas les maîtres; que ces maux ne céderont qu'au pouvoir personnel ou à un heureux hasard. Il faut de l'humilité pour reconnaître la plénitude de Dieu, du bien — pour s'incliner devant le fait que le mal n'est jamais présent, sauf dans les ténèbres de l'illusion.

En Science Chrétienne, le processus consiste à vivifier la pensée humaine au moyen du sens spirituel. Jésus disait (Jean 6:63): « C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. » La Science Chrétienne ne s'occupe que des pensées. La matière et la chair sont des états de la pensée, non pas des objectivations existant hors du domaine mental. Le royaume de la pensée véritable ne renferme aucun mal; c'est le royaume de l'Esprit, entièrement spirituel. Donc notre connaissance de la vérité n'affecte point ce qui existe réellement, mais nous révèle les grands faits de notre être en tant qu'image de Dieu.

Jésus ne nous a point laissé d'instructions générales consignées dans un manuel. Mais il enseignait et illustrait une manière de penser qui donne au genre humain l'empire absolu sur la matière. Sans doute savait-il que plus tard ses enseignements seraient exposés sous une forme claire et compréhensible. Telle fut la mission de Mary Baker Eddy. Au genre humain, elle donna le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, qui fait connaître le système curatif du Maître. Ce livre ne fournit point une méthode mentale ou spirituelle par quoi l'on modifierait la réalité. Il explique la vraie Science de l'être, plutôt que du devenir. En d'autres termes, il décrit le statut spirituel de la vie telle que Dieu la connaît; il n'offre pas d'améliorer la création divine, mais nous enseigne comment la vérité se démontre.

La connaissance que Dieu possède est causative. Mrs. Eddy déclare dans Non et Oui (p. 16): « Pour Dieu, connaître, c'est être; c'est- à-dire, ce qu'il connaît doit vraiment et éternellement exister. » Il en résulte que dans le cas de l'homme, connaître c'est refléter; sa connaissance est une activité non pas causative mais réfléchie. Le penser, le savoir humain ne sont corrects que dans la mesure où ils expriment et reflètent Dieu.

Nous avons tous entendu des gens qui s'écriaient: « Il me faut la guérison physique; mon corps est malade, mon foyer inharmonieux, mes affaires périclitent, j'ai un ami dont la santé est mauvaise; et ces choses doivent changer sinon je souffrirai toujours. Avec douceur et compassion, le vrai Scientiste Chrétien montre par sa pratique que la démonstration de la réalité peut répondre à la plainte des humains qui demandent un changement matériel. La guérison s'obtient quand le sens spirituel est vivifié, quand la pensée humaine reflète la nature de Dieu.

Souvenons-nous que selon le récit biblique, Naaman était fort malade, atteint croyait-il d'une lèpre incurable. Mais son penser pessimiste ne pouvait rendre vraie cette condition. Quel réconfort pour ceux qui souffrent! La crainte humaine, le péché, l'ignorance ne sauraient créer des conditions réelles. Dieu est l'unique cause, le seul créateur. Sa création ne renferme qu'une seule espèce d'homme, que la perfection caractérise.

Quand Naaman vint auprès d'Élisée pour être guéri, le prophète reconnut combien ce capitaine avait besoin d'aide. C'est là un point dont l'importance est grande. Les désirs matériels d'un patient ne doivent pas être méconnus; il faut les envisager avec amour et compassion. Mais le traitement spirituel, la connaissance de la vérité, répond au besoin des hommes plutôt qu'au désir matériel. Élever la conscience humaine plus haut que les illusions matérielles ou mortelles, plus haut que les prétentions erronées de la chair, voilà ce dont les hommes ont besoin. Une fois qu'elle parvient à ce niveau supérieur, la pensée reconnaît le bien véritable et a certainement lieu de se réjouir — non pas au sujet d'une amélioration matérielle, mais parce que la matière est subjuguée.

Le cas de Naaman illustre ce fait. Tout d'abord il refusa d'obéir à l'ordre d'Élisée, qui lui recommandait de se laver dans le Jourdain. Mais quand l'orgueil fit place à l'humilité, à l'obéissance, le capitaine fut guéri et sa pensée s'éleva spirituellement.

Cette guérison résume en quelque sorte le traitement par la Science Chrétienne. A la page 417 de Science et Santé, Mrs. Eddy donne les instructions suivantes: « Affirmez les faits de la Science Chrétienne, — que l'Esprit est Dieu, et ne peut par conséquent être malade; que ce que l'on nomme matière ne saurait être malade; que toute causation est Entendement, agissant par la loi spirituelle. Puis soutenez votre cause avec l'inébranlable compréhension de la Vérité et de l'Amour, et vous remporterez la victoire. Lorsque vous réduisez au silence le témoignage contre votre plaidoyer, vous détruisez l'évidence, car la maladie disparaît. »

Dieu, l'Entendement, est l'unique cause. Le penser juste du praticien est non pas une cause, mais une active réalisation du vrai statut de l'être. Chez Naaman, ce qui témoignait contre la vérité avait pour centre l'orgueil. Quand l'orgueil tomba devant l'humilité véritable, le témoignage des sens matériels n'eut pas plus de réalité qu'un songe indistinct. Notre connaissance de la vérité, c'est le discernement de la perfection qui caractérise Dieu, ainsi que l'homme créé à Son image. Nous ne causons pas le bien. Nous le voyons comme étant l'unique réalité, tandis que le mal est irréel. Ainsi tous les faux témoins disparaissent. Voilà le traitement par la Science Chrétienne.

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