Jusqu'à l'âge de quatre ans notre fils fut presque toujours malade. Dans un certain cas il eut une forte fièvre, et le docteur dit qu'il n'y avait plus d'espoir. M 'agenouillant, je priai Dieu de sauver notre petit. Puis j'allai au magasin, sans cesser de prier. Comme j'arrangeais des marchandises dans un casier inférieur, je dus me mettre à genoux; alors je pensai à notre garçon, et je priai de nouveau, les yeux pleins de larmes. Une cliente entra avec deux petits enfants. J'essuyai mes larmes pour qu'elle ne les remarque pas, mais quand je me mis debout elle dit: « Vous semblez avoir du chagrin! »
Je fis cette réponse: « Oui, j'ai peur de perdre mon petit garçon. »
Elle reprit: « Non, vous ne pouvez pas le perdre. Voyez-vous ces deux enfants? L'un a trois ans, l'autre cinq. Us n'ont jamais eu de docteur ni de remèdes. Ce que Dieu peut faire pour mes enfants, Il peut le faire pour votre fils. Votre garçon est l'enfant parfait de Dieu. Seriez-vous d'accord que je téléphone à une praticienne qui demeure tout près? » Je répondis que je lui en serais obligé.
La praticienne vint me voir et me dit quelques mots. Quand elle s'en alla, je la remerciai de sa visite. Vers midi je rentrai chez moi. Au moment où j'ouvris la porte, j'entendis notre garçon qui disait: « Papa, papa, viens jouer avec les trains! »
Je m'écriai: « Dieu merci! » L'enfant était parfaitement bien. Le dimanche suivant nous le fîmes inscrire à l'École du dimanche de la Science Chrétienne, qu'il fréquenta jusqu'à sa vingtième année. C'est maintenant un homme actif, en santé, père de deux jeunes enfants.
Bien des conditions pénibles ont été guéries chez moi et dans mon entourage; je ne cesserai de rendre grâce à Dieu pour toutes les bénédictions dues à la Science Chrétienne. Envers notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, qui eut la vision et l'inlassable patience nécessaires pour établir le mouvement de la Science Chrétienne dans l'intérêt de toute l'humanité, j'éprouve une reconnaissance sincère. — San-Francisco (Californie), États-Unis.